Pays de tolérance, d'ouverture, d'immigration où l'impossible devient possible, le Canada attire des milliers de candidats au départ, originaires des quatre coins de la planète. Pourtant, le pays du caribou et du sirop d'érable cache une facette plutôt méconnue, le racisme. Un racisme qui s'exerce pas que sur les populations racisées noires ou du Moyen-Orient mais surtout sur les populations des premières nations. Une facette qui tranche avec celle véhiculée dans les brochures de l'Office de l'immigration. Un racisme qui a été mis à nu lors du tragique fait-divers dans lequel Joyce Echaquan, jeune autochtone du peuple Atikamekw est décédée dans d'épouvantables conditions dans un hôpital du Québec.
S'il y a un rêve Américain, il y a aussi un rêve Canadien et ils sont des milliers de migrants originaires des quatre coins de la planète chaque année à tenter l'aventure. Avec ses grands espaces, son taux de chômage parmi les plus bas au monde, ses potentialités économiques et sa diversité ethnique, il faut le dire, le grand pays nord-américain attire. Selon les statistiques officielles, environ 250 000 immigrants viennent au Canada chaque année et environ 150 000 immigrants deviennent des citoyens et des citoyennes canadiennes chaque année. De plus, le Canada accueille un très grand nombre de réfugiés dont la plupart viennent d'Haïti, d'Amérique Latine, d'Afrique, du Moyen-Orient ou d'Europe de l'Est. L'immigration est si importante, qu'elle joue un rôle important dans l'augmentation de la population. Entre 2018-2019, la population canadienne a connu la plus forte croissance annuelle de son histoire avec l’ajout de plus d’un demi-million de personnes pour la même année. Une augmentation largement attribuable à l’immigration, a constaté Statistique Canada. Selon l’agence fédérale, le Canada comptait 37 589 262 personnes au 1er juillet 2019, soit 531 497 personnes de plus qu’à la même date en 2018. Jamais une telle augmentation (en nombre) de la population n’avait été enregistrée en un an au pays. D’après les données recueillies, ce bond démographique correspond à l’ajout de plus d’une personne par minute à la population du pays au cours de la dernière année.
Pourtant, le pays du caribou et du sirop d'érable cache une facette plutôt méconnue, le racisme. Un racisme qui s'exerce pas que sur les populations racisées noires ou du Moyen-Orient, mais surtout sur les populations des premières nations. Une facette qui tranche avec celle véhiculée dans les brochures touristiques ou celles de l'Officie de l'immigration. Un racisme qui a été mis à nu lors du tragique fait-divers au cours duquel, Joyce Echaquan, jeune autochtone du peuple Atikamekw est décédée dans des conditions épouvantables dans un hôpital du Québec. Une mort qui suscite un véritable séisme politique dans un pays où officiellement le racisme n'a plus sa place et qui tente de se démarquer de son voisin du sud.
Retour sur les faits :
Lundi, des images horribles ont été relayées sur les réseaux sociaux et ont eu un retentissement inattendu. Cette vidéo qui en réalité était un direct Facebook activé sur le profil de Joyce Echaquan, une jeune Québecoise de 37 ans, membre de la communauté Atikamekw. Dans cette vidéo, on voit la mère de famille de sept enfants, couchée sur une civière de l'hôpital de Joliette, à environ 70 km de Montréal. Fait marquant, on l'entend crier . "Venez me chercher, quelqu’un, venez me chercher !" des cris entrecoupés par une respiration haletante. La jeune femme était hospitalisée quelques jours plus tôt pour des douleurs à l'estomac. Malgré la plainte et la douleur audibles, la mère de famille n'a reçu pour seule réponse que des injures racistes du corps médical. "Esti d’épaisse de tabarnak, [putain de débile, NDLR]. T’as-tu fini de niaiser [tu as fini de geindre], t’as-tu fini, là ? Câlisse ! (putin)",
Comme le raconte le site de Radio-Canada, la jeune femme a tenté désespérément d’expliquer qu’elle était surmédicamentée. Fragile du cœur, elle craignait une réaction allergique à la morphine. "J’aime pas ça qu’on me dise que je niaise là-dessus", a-t-elle dit avant que l’une des infirmières ne réplique : "Ben, t’as fait des mauvais choix, ma belle !" ou encore "On va s’occuper de toi parce que tu n’es pas capable de t’occuper de toi". La jeune femme décèdera peu de temps après que la cheffe infirmière ne mette fin à la diffusion en direct. Mais, il est trop tard, la vidéo a été relayée plusieurs dizaines de milliers de fois et très vite, la toile s'enflamme, car les images de la jeune amérindienne à l'agonie ont ému les canadiens. Sur les réseaux sociaux, depuis Lundi soir, les réactions se multiplient sous le hastag #JusticepourJoyce. Qu'ils soient des personnalités médiatiques ou de simples citoyens, d'une seule et même voix, les canadiens réclament justice.
Mardi soir, ils étaient plusieurs centaines à s'être réunis devant l'hôpital où les faits se sont déroulés pour une veillée en sa mémoire. Parmi les membres du cors médical incriminé, deux infirmières ont été congédiées comme le souligne nos confrères du Journal de Québec
" Il s’agit de la seconde employée au chevet de Mme Echaquan lors de l’enregistrement d’une vidéo Facebook live où on peut entendre le personnel tenir des propos racistes à l’endroit de la femme atikamekw. L’infirmière qui l’accompagnait avait été démise de ses fonctions dès mardi."
Pression sur le gouvernement et division de la classe politique :
Dès mardi soir, de Justin Trudeau à Michaëlle Jean ancienne Gouverneure du pays, les déclarations suivies de condamnations n'ont pas tardé, comme le révèle le site Le Soleil :
«Tous les Canadiens ont été choqués de voir cette vidéo des derniers moments de Joyce Echaquan. Toutes nos condoléances vont à sa famille et aux habitants de Manawan en ces temps incroyablement difficiles[...] Ce qui s’est passé, c’est la pire forme de racisme quand quelqu’un avait le plus besoin d’aide. C’est un exemple, un autre exemple de racisme systémique qui est tout simplement inacceptable au Canada» s'est exprimé le premier ministre du Canada.
Le chef du Bloc québécois et son député de Joliette ont tous les deux pris la parole.
«Mme Echaquan s’est rendue à l’hôpital pour recevoir de l’aide; elle y a reçu du mépris. (...) Ma réaction de dégoût n’a rien de politique. Ma réaction s’indigne du reflet odieux d’un miroir sur plusieurs d’entre nous et dont nous portons tous la honte», a dit Yves-François Blanchet.
«Mon coeur est rempli de tristesse, mais il déborde de rage», a réagi Gabriel Ste-Marie.
Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, s’est adressé à la défunte pour exprimer sa peine.
«Je suis vraiment désolé, Joyce. Les derniers moments de votre vie n’auraient pas dû se terminer ainsi. Le racisme systémique prive les gens de leur dignité et les tue», a poursuivi M. Singh.
«Les propos (...) démontrent clairement du racisme envers les Premières Nations» amérindiennes, a dénoncé le conseil des Atikamekw de Manawan.
«Je sais bien que, la plupart du temps, le racisme que nous subissons n'est pas intentionnel et qu'il est souvent le fruit de biais inconscients [...] mais,il est aussi très souvent le fruit de politiques gouvernementales qui conduisent à la discrimination systémique », a estimé Ghislain Picard, grand chef des Premières Nations du Québec et du Labrador.
La mort de Joyce a des répercussions politiques puisque selon le Journal de Québec, A Québec, la ministre responsable des Affaires autochtones a été questionnée en chambre sur son bilan, au lendemain d’un appel à sa démission par le PLQ. «Je veux vous rassurer, j'en ai fait plus en deux ans que 15 ans de Parti libéral. Puis il faudrait qu'il prenne un petit cinq à sept avec son père pour vérifier ce que je dis», a répondu la ministre Sylvie D’Amours à une question de son vis-à-vis de l’opposition libérale et fils de son prédécesseur, le député libéral Greg Kelley. Le premier ministre, François Legault, s’est également porté à sa défense. Il a entre autres énuméré les actions prises par son gouvernement dans le dossier des Affaires autochtones depuis son entrée en octobre 2018.
Une mort qui pointe du doigt les discriminations envers les autochtones :
Ce tragique fait divers rappelle à tous les canadiens que leur pays est bien loin d'être une nation tolérante comme les politiques aiment à le souligner. Malgré les combats menés par les différentes générations pour la reconnaissance de leur droit et leur présence dans cette nation arc-en-ciel, les amérindiens sont loin d'être tout à fait intégrer bien que des améliorations aient été apportées par les gouvernements fédéraux et régionaux. Les membres des premières nations sont les victimes toutes choisies du système politique et sociétal canadien.
Depuis plusieurs années, le racisme envers les populations autochtones est un sujet de société émergent. Plusieurs affaires et enquêtes ont secoué les Canadiens et mis en lumière les violences subies par les personnes issues de ces communautés, qui, selon Émilie Clavel, sont surreprésentées dans les chiffres de violences obstétricales ou médicales. Ainsi durant la période coloniale et même jusqu'à très récemment, des enfants autochtones ont été volés ou arrachés à leur famille pour être placés dans des pensionnats tenus par des blancs et destinés à favoriser leur assimilation. Plus de 4000 enfants y sont morts et de nombreux anciens pensionnaires dénoncent des violences et agressions sexuelles. Le premier établissement a vu le jour en 1820 et le dernier a fermé ses portes en 1996, laissant derrière eux des milliers de familles traumatisées.
Les femmes autochtones sont les plus touchées par la violence conjugale ou intra-familiale et, elles sont les plus concernées par les homicides. En 2016, une commission s’est penchée sur l’assassinat et la disparition des femmes autochtones. Après trois ans d’enquête, le rapport rendu en 2019 concluait que sur les 60 dernières années, ces femmes avaient été victimes d’un véritable génocide, terme qui avait fait débat au Canada. En effet, elles représentent seulement 4% de la population, mais représentent 24% des victimes d’homicides. A ce sujet SLATE va plus loin :
Certains Canadiens sont d'ailleurs tentés de rejeter la responsabilité des violences infligées aux femmes autochtones sur les hommes de leur communauté et leurs comportements à risque. Or, selon l'Institut national de santé publique, ces comportements «sont plutôt le reflet de bouleversements identitaires engendrés notamment par les pensionnats». Ils sont aussi la conséquence «de la détresse occasionnée par les conditions de vie défavorables: pauvreté, surpeuplement des logements, faible accès à l'emploi et à l'éducation, etc». Pour échapper à cette violence latérale, les jeunes femmes quittent leur communauté et se retrouvent dans les centres urbains où certaines sont exploitées sexuellement ou deviennent sans-abri. C'est alors un autre type de violence, extérieure à leur communauté cette fois, qui s'abat sur elles. Les femmes autochtones se situent donc à la croisée de plusieurs discriminations. Elles sont violentées car elles sont des femmes, ne sont pas blanches et sont pauvres.
Par ailleurs, selon Emmanuelle Walter dans Sœurs volées, enquête sur un féminicide au Canada, «la violence familiale, la violence dans les communautés, la violence de la rue, la violence sexuelle, la violence raciste, toutes les violences sont susceptibles de s'abattre sur elles et de les faire tomber». L'écrivaine explique aussi qu'«elles ont une espérance de vie de cinq à dix ans plus courte. Des revenus de 30% inférieurs. Sont deux fois plus souvent monoparentales. Deux fois plus au chômage. Trois fois plus victimes de violence conjugale. Trois fois plus susceptibles de contracter le sida».
Au Canada, les violences policières concernent non seulement les noirs mais aussi les peuples autochtones, comme le relate un article de Reporterre, de nombreuses associations et intellectuels membres des Premières Nations dénoncent un racisme systémique dans la société canadienne.
Par ailleurs, dans son récent rapport, la Commission d'Enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec écrit au sujet de la disparition des femmes autochtones : " On dénombre près de 1200 femmes d’origine autochtone disparues ou assassinées entre 1980 et 2012 (Gendarmerie royale du Canada, 2014). Ce chiffre serait toutefois sous-estimé. Les femmes autochtones représentent 16% des femmes disparues ou assassinées au Canada (Statistique Canada, 2016). En Saskatchewan, cette proportion est de 55%; au Manitoba, 49% (Palmater, 2016) et en Colombie-Britannique, 33% (Oppal, 2012). Les femmes autochtones seraient 16 fois plus susceptibles que les Canadiennes caucasiennes d’être portées disparues ou tuées par un acte de violence. Alors que la proportion des victimes d’homicides a diminué au cours des 2 dernières années pour les femmes non-autochtones, elle a augmenté pour les femmes autochtones (ENFFADA, 2017)"
Toujours dans son rapport, la Commission d'Enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec précise que : " de nombreux écrits font état des difficultés et des contraintes que vivent les victimes autochtones qui recourent à la dénonciation officielle [...] Les femmes d’origine autochtone tendent à ne dénoncer la violence vécue aux services policiers qu’en dernier recours[...] Les victimes et les organisations autochtones dénoncent le caractère inapproprié de l’intervention des policiers (inaction, propos racistes et discriminatoires, refus d’intervenir, mauvaise collaboration et communication avec les ressources du milieu et les maisons d’hébergement, délai de réponse lors d’un appel aux services d’urgence, etc.). Les femmes victimes décrivent leur expérience avec les policiers comme une forme de victimisation secondaire. Ces expériences expliqueraient la réticence des victimes à recourir aux autorités policières en cas de violence répétitive [...] En milieu urbain, tout comme dans les communautés desservies par des corps policiers allochtones, les femmes autochtones témoignent d’abus de pouvoir, d’emploi déraisonnable de la force, de pratiques discriminatoires et d’attitudes racistes à leur égard [...] Des allégations d’agressions sexuelles commises par des policiers ont également été rapportées devant la CERP, allégations d’ailleurs à l’origine de la mise en place de cette Commission à la suite de la révélation en 2015 "
Ces derniers mois, plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux dénoncent les récentes interventions policières musclées contre des Autochtones. Sur l’une d’entre-elles, en Juin dernier, on voit le chef de la Première Nation Chipewyan de l’Athabasca, Allan Adam, à la sortie d’un casino, être frappé à la tête et tenu au sol par des agents après leur avoir lancé des jurons et s’être montré belliqueux. La raison première de son arrestation était qu’il avait oublié de payer ses plaques d’immatriculation, une obligation annuelle au Canada. Ces preuves s'accumulent sur la toile et ternissent la belle image du GRC ( Gendarmerie Royale du Canada).
Si ce n'est pas la violence, ce sont les préjugés formulés par les canadiens d'origine européenne qui ont encore de beaux jours devant eux. Par exemple, on présente les autochtones comme des fainéants, comme une population exemptée de tout impôt. Alors qu’ils bénéficient en fait de l’exemption des taxes de vente sur les biens quand ils sont achetés sur les terres de leurs communautés, les réserves autochtones. Autre cliché répandu, les populations amérindiennes sont des alcooliques ou des délinquants et leurs femmes font beaucoup d'enfants.
Le racisme s'accompagne d'un accès à l'emploi restreint pour les peuples premiers qui sont aussi les plus concernés par le problème de la déscolarisation. En outre, les natifs ont moins de chance de trouver un logement correct quand ils partent vivre en ville. Dans un rapport de 2019, l'ONU dénonçait justement ces conditions de logement "horribles" dont souffrent les autochtones.
Selon Leila Fahra rapporteuse aux Nations Unies sur le logement convenable « [Les peuples autochtones] sont plus susceptibles d'être mal logés et d'avoir des problèmes de santé qui découlent de cette situation, le pourcentage des sans-abri parmi eux est disproportionnellement élevé et ils sont extrêmement vulnérables aux expulsions forcées, à l'accaparement de terres et aux effets des changements climatiques. » La rapporteuse souligne aussi que la pénurie de logements est suffisamment grave dans le nord du Canada pour que certaines personnes des communautés autochtones soient obligées de dormir en alternance.
Le rapport met également en évidence les systèmes médiocres d'approvisionnement en eau dans de nombreuses réserves canadiennes, et indique également que les peuples autochtones vivant au Canada et dans le monde qui résident dans des zones urbaines font face à du racisme de la part de certains propriétaires, ce qui constitue un autre obstacle à l'accès au logement. Il est noté que le manque de logement est un facteur qui exacerbe le problème persistant des femmes autochtones disparues et assassinées au Canada.
Un racisme systémique mais avant tout historique
Comprendre le racisme à l'encontre des populations amérindiennes requiert une analyse historique de la création de la nation canadienne. Une nation où deux systèmes cohabitent. Le système capitaliste occidental imposé par la population allogène généralement originaire de l'Europe et le système tribal des populations autochtones, habitants originels du Canada et qui se sont fait déposséder de leurs terres. En 1876, le gouvernement libéral d'Alexander Mackenzie adopte la loi dite de la Loi sur les Indiens qui faisait des amérindiens non pas des sujets mais des pupilles de la Couronne ( à la limite de l'infantilisation). Une loi qui contrôlait surtout la vie des premières nations dans la colonie et qui s'accompagnait de mesures répressives comme la confiscation des terres tribales au profit des milliers de colons européens qui débarquaient, l'interdiction pour les membres des communautés amérindiennes de parler les langues ancestrales, interdiction de pratiquer sa religion, confiscation des objets de cérémonie, interdiction de quitter les réserves, impossibilité de poursuivre des études supérieures (si un autochtone voulait aller à l'Université il devait renoncer à son statut d'Indien), interdiction pour un autochtone de posséder des terres, interdiction pour les natifs d'obtenir la citoyenneté. Exemple : Une modification adoptée en 1914 interdit les danses en dehors des réserves et en 1925, les danses sont finalement interdites partout. En 1927, une modification de la Loi interdit aux membres et aux communautés des Premières Nations de louer les services d’un avocat ou de présenter des revendications territoriales contre le gouvernement, sans l’autorisation préalable du gouvernement.
Par cette loi, les différents gouvernements visaient à assimiler les indiens et qu'ils abandonnent leur culture pour devenir anglophones et protestants ou francophones et catholiques, selon la province dans laquelle ils se trouvent. Les Autochtones sont alors envoyés dans les pensionnats où les autorités religieuses reçoivent le mandat de les assimiler. Il faudra attendre la fin des années 1950 et le début des années 1960 pour que la loi s'assouplisse. Par exemple, c'est en 1961 que les natifs bénéficieront du droit de vote sans perdre leur statut d'indien et en 1985 c'est au tour des femmes amérindiennes de voir les mesures discriminantes supprimées. A ce jour, la loi est toujours d'actualité mais elle tend à plus de droit vis-à-vis des peuples premiers.
Malgré les nombreuses promesses du président Trudeau à l'orée de son premier mandat, l'intégration des peuples autochtones dans la société canadienne est loin d'être tout à fait réalisée. La lutte pour leur reconnaissance se poursuit.
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