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Une pauvreté bien plus criante en Outremer que dans l’Hexagone.

Dernière mise à jour : 5 juil. 2023

Nul n’est censé ignoré que les Outremers, au-delà de la carte postale sont parmi les régions les plus sinistrées et pauvre au niveau national. Comme tous les deux ans, l'Observatoire des Inégalités a publié en fin de semaine dernière l'édition 2023 de son grand rapport sur les inégalités en France et c’est bien dans ces confettis d’Empire que l’on trouve le plus de précarité.





La crise covid-19 derrière nous (mais pas vraiment, il y a encore des cas), l’heure est donc au bilan. Au début du mois de juin 2023, l’Observatoire des Inégalités a publié son rapport, fondé sur les enquêtes de l’INSEE et, pour être honnête, la situation sociale est difficile tant en France Hexagonale que dans les territoires d’Outremer. Un rapport que révèle l’Observatoire tous les deux ans. Cette édition 2023 sur les inégalités en France démontre bien que c’est bien dans ces confettis d’Empire que l’on trouve le plus de précarité.

Avant tout, il est important de définir ce qu’être pauvre en France au XXIe siècle. Toutefois, soyons clairs, être pauvre en France et être un pauvre dans les Outremers n’ont strictement rien à voir, tant les écarts entre l'Hexagone et ses dominions sont grands et les situations différentes. Pour exemple, selon l’INSEE, la " grande pauvreté " se définit, pour une personne qui vit en logement ordinaire, par des ressources qui sont inférieures à la moitié du niveau de vie médian, autrement dit moins de 885 euros par mois pour une personne seule. Pour ces raisons financières, la conséquence est aussi de devoir se priver de plusieurs éléments essentiels comme payer son loyer ou son emprunt, ses factures d'électricité, manger à sa faim, s'habiller.

Néanmoins comme le rapporte Oxfam, calculer la pauvreté est une chose difficile et il est important de définir la pauvreté de nos jours. L’organisation apporte donc plus de précisions sur la question de la pauvreté monétaire dans notre pays (ensemble de la nation, outremers compris). Ainsi le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 60% du revenu médian français en 2019 était de 1 837€/mois pour une personne seule. De ce fait, selon les critères nationaux, on estime donc, qu’une personne percevant des revenus inférieurs à 1102€/mois. Toujours pour l’année 2019, OXFAM, se répertoriant aux sondages de l’INSEE, estime donc que 9,2 millions de personnes vivraient sous le seuil de pauvreté monétaire, auxquelles il faut ajouter environ 1,6 million de pauvres qui échappent aux statistiques. L’organisation évalue donc (avec des pincettes) que le taux de pauvreté en France est officiellement de 14,6%, alors que les personnes pauvres représentent en réalité au moins 17% de la population. Pour ce qui est de la grande pauvreté, OXFAM, toujours sur la base des données INSEE estime que 2 millions de personnes sur l’ensemble du territoire hexagonal seraient en situation de grande pauvreté, parmi lesquelles, on trouve notamment les 300 000 personnes sans domicile fixe (SDF) que compte la France, d’après la Fondation Abbé Pierre.

Les enfants sont également concernés vu qu’ils vivent avec des parents en situation de pauvreté ou de grande pauvreté. Selon les chiffres nationaux, près de 3 millions d’enfants pauvres en France. Le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteint 21% : autrement dit, un enfant sur cinq est pauvre dans notre pays ! Autre catégorie concernée par la grande pauvreté, évidemment les familles dites monoparentales avec soit une mère seule ou un père seul mais bien souvent c’est la mère qui fait figure d’autorité dans le foyer, parce que dans plus de 80% des familles monoparentales, le parent est une femme. Leur taux de pauvreté est en moyenne de 40%, soit un taux deux fois plus élevé que pour les pères seuls. La situation est bien pire pour les mères sans emploi, pour lesquelles le taux de pauvreté grimpe à 70%. Les femmes seules sont 2,5 fois plus nombreuses à être pauvres que les hommes seuls. Même lorsqu’elles travaillent, les femmes seules peuvent sont plus concernées par la pauvreté que les hommes puisqu’en France, les femmes touchent un salaire inférieur aux hommes (les femmes touchent en moyenne 22% de moins que les hommes)

D'autres études, comme celle de l’Observatoire des Inégalités affirment que + 4,8 millions de français vivraient en dessous du seuil de pauvreté soit 7,6% de la population fixé à 50 % du niveau de vie médian, soit 940 euros par mois pour une personne seule en comptant les prestations sociales. Une pauvreté qui selon l’institut des sondages, n’augmenterait pas et stagnerait même. L’observatoire des Inégalité note même que depuis 20 ans, la pauvreté oscillerait entre 6,5% et 8,5% de la population. Cependant, la pauvreté a augmenté de 500 000 sur la période. Pour l’observatoire si le taux de pauvreté n’a pas explosé comme les prévisions le prétendaient, c’est dû à notre système social. Comme le note l’Observatoire des Inégalités :

Face à la crise sanitaire, la protection sociale, renforcée notamment par la prise en charge du chômage partiel pendant les confinements, a tenu bon. Malgré un recul de 8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020 par rapport à l’année précédente, la pauvreté est restée stable. Le nombre d’allocataires du RSA est inférieur, en juin 2022, à celui de juin 2019. On est loin du million de pauvres supplémentaires craint par les commentateurs les plus alarmistes “

Sauf que comme le souligne encore une fois l’Observatoire des inégalités dans son rapport, la pauvreté n’augmente plus, elle stagne même, cependant, depuis le milieu des années 1980, elle ne baisse. Cela fait donc trente-cinq ans que la situation de la pauvreté est donc la même. Par exemple, nous savons que le niveau de vie mensuel des 10% les plus pauvres stagne depuis le début des années 2000. Nous étions à 723€ en 2003 contre 726€ en 2019 (en prenant en compte l’inflation). Des chiffres à nuancer puisque, toujours selon l’Observatoire “ avant prestations sociales, ce n’est pas de stagnation qu’il s’agit mais bien de régression : leur revenu déclaré est passé de 687€ max par mois en 2003 à 673€ en 2019.”

Pour d’autres sondages montrent bien que la crise sanitaire ayant entraîné des confinements et des restrictions à différents échelons, a aggravé la pauvreté en France. Selon les associations caritatives, un million de français seraient tombés dans la pauvreté. Durant le premier confinement, les 20% des Français(es) les plus pauvres ont vu leur épargne diminuer de près de deux milliars d’€, tandis que les plus riches ont vu leur fortune bondir de plus de 25 milliards €. D’autre part, en pleine crise du covid, un(e) étudiant(e) sur deux ont avoué ne pas pouvoir manger à sa faim et en 2020, jusqu’à sept millions de personnes ont eu recours à l’aide alimentaire, soit près de 10% de la population française. Fin avril 2020, 83% des emplois intérimaires avaient été détruits (par-rapport à décembre 2019). Seuls 64% d’entre eux avaient été recréés en juillet 2020.

Comme le souligne l’Observatoire des Inégalités, être actif, donc avoir un emploi, ne protège pas de la pauvreté, mais le chômage complique la situation. Les jeunes qui débutent et les chômeurs de longue durée : 26 % des chômeurs sont pauvres. Il faut y ajouter 1,2 million de travailleurs pauvres, des personnes qui travaillent, mais ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Les milieux populaires sont beaucoup plus concernés. 60 % des pauvres sont ouvriers ou employés. 80 % des pauvres ont au mieux le baccalauréat. Certes, il peut arriver que des cadres passent sous le seuil de pauvreté, mais cela ne concerne que 2 % d’entre eux, contre 10 % des employés. Autre catégorie sociale prise en compte dans ce calcul de la pauvreté, les immigrés. Selon l’Observatoire, ils sont surreprésentés, 19 % d’entre eux sont pauvres, contre 7 % des non-immigrés. Ils cumulent souvent plusieurs des facteurs précédemment évoqués : ils sont plus jeunes que la moyenne, souvent peu diplômés, et occupent des métiers mal rémunérés. En plus, ils subissent des discriminations à l’embauche et, rappelons-le, pour les étrangers d’une nationalité hors de l’Union européenne, l’interdiction d’accéder à un emploi sur cinq.

Pour la carte postale, les Départements d'Outremer sont avant tout des endroits où il fait bon vivre, avec un soleil qui brille toute l'année, des plages de sables fins sur lesquelles, nous consommons des Ti-Punch ou de l'eau de coco, le tout, les pieds dans une eau cristalline à 28°c. Pourtant, loin de ces clichés dignes des cartes postales, pour les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique, de Guyane, de la Réunion et encore plus de Mayotte, la vie est plutôt difficile. Un stéréotype véhiculé par les médias nationaux pour donner l'envie de visiter ces petits bouts de France disséminés aux quatre coins du Monde. Parmi les autres clichés il y a entre autres l'amabilité et l'accueil chaleureux de ces peuples ce qui donne un aspect convivial au séjour touristique. Pourtant, loin de ces clichés, la vie sous les tropiques est loin d'être de tout repos. Pour les habitants de la Guadeloupe, de la Martinique, de Guyane, de la Réunion et encore plus de Mayotte, la vie est même plutôt difficile.

Elle est même plus difficile depuis la pandémie de coronavirus et son lot de confinements qui, il faut le dire, ont impacté plus grandement les économies et les foyers ultramarins par rapport aux foyers hexagonaux. Cependant, comme nous l’avions déjà souligné dans notre article daté du 10 juillet 2020 et dans bien d’autres articles écrits et publiés par nos soins, le chômage de masse est l'une des problématiques jamais résolues par les différents gouvernements qui se sont succédés à Matignon. Les jeunes, premières victimes des mauvaises politiques sociales, qui faute de trouver un travail correct chez eux, sont obligés de quitter leurs familles et leurs régions natales pour la France Hexagonale. Dans ces territoires, le chômage est bien souvent suivi d'une pauvreté extrême. Pour celles et ceux qui font le choix de rester, ils doivent jongler entre le manque de perspectives économiques et la vie chère. Conséquence, un taux de pauvreté supérieur à celui de l'Hexagone.

Avec la récente pandémie de la Covid-19, il était à craindre une augmentation de la pauvreté entrainant avec elle, une augmentation de la précarité et de la fragilité des populations les plus défavorisées. Dans les territoires ultramarins, toutes ces problématiques sont bien plus accentuées. En effet, dans ces régions, lors de la période covid-19, il a été démontré que les populations vivaient dans l’impossibilité de se confiner, qui plus est dans ces zones éloignées du centre hexagonal, la situation sanitaire dans les hôpitaux y est déplorable. Certains territoires connaissent des gros problèmes d'eau c’est le cas de la Guadeloupe. Puis, dans certains quartiers de régions comme la Guyane ou Mayotte, on évoquait même un risque de famine. Autant dire que la situation à cette période était très difficile pour les populations.

Pour nos territoires éloignés, la situation est même plus grave encore. Il convient là aussi de définir la pauvreté à notre échelle ultramarine. Celle-ci se définit, pour une personne qui vit dans un logement bien souvent insalubre situé dans des quartiers populaires semblables à des bidonvilles avec un peu plus de 500€ par mois mais selon l’INSEE, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, la moitié des personnes vivant en logement ordinaire en situation de grande pauvreté ont un niveau de vie inférieur à 700 euros par mois. Alors qu’à La Guyane, le niveau médian des personnes en situation de grande pauvreté est estimé à 470€ par mois soit 1 000 euros de revenu disponible pour un couple avec deux enfants, ce qui équivaudrait pour un couple avec deux enfants à 1 000 euros de revenu disponible.

Aux Antilles, un quart des personnes en situation de grande pauvreté vivraient ainsi avec 500 euros ou un peu plus par mois. Toujours selon l’Observatoire des inégalités, " Toute une partie des habitants Outre-mer vivent dans des conditions parfois proches de celles des pays les plus pauvres du monde alors que la France est l'un des plus riches ", parlant notamment de la situation en Guyane-Française et à Mayotte qui sont les deux régions françaises les plus pauvres.

Ce que les chiffres de l’INSEE révèlent c’est que de façon générale, la grande pauvreté est 5 à 15 fois plus fréquente dans les départements d’outre-mer (DOM) qu’en France métropolitaine. Elle y est aussi beaucoup plus intense. Dans les quatre DOM historiques (Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion), les familles monoparentales, les personnes sans emploi, les retraités et les ménages dits complexes sont particulièrement touchés. Outre sa dimension monétaire, la caractéristique majeure de la grande pauvreté par rapport à des situations moins aiguës de pauvreté est la fréquence de privations, y compris pour des besoins fondamentaux comme la nourriture ou l’habillement pour 4 à 8 personnes sur 10 en situation de grande pauvreté. À l’exception de la Guyane, le renoncement à la voiture est moins fréquent qu’en France Hexagonale.

De plus, toujours selon l’organisme des statistiques au seuil national, le taux de pauvreté monétaire est 2 à 4 fois plus élevé en outre-mer qu’en France métropolitaine, en lien avec des niveaux de vie plus faibles dans les DOM. On sait aussi qu’en matière de privation, c’est en Outremer qu’elle est le plus criante. En effet, selon l’INSEE la privation matérielle et sociale y est également de 3 à 5 fois plus fréquente que dans l’Hexagone.

Les chiffres de la pauvreté par région ultramarine :

Bien qu’à l’image de l’Hexagone, dans ces départements, les personnes les plus concernées par la pauvreté sont les personnes seules et les familles monoparentales.

En Guadeloupe, 20% des personnes dites seules sont en situation de grande pauvreté et 17% des familles monoparentales le sont tout autant. A la Martinique, 13% des personnes seules vivent dans une grande pauvreté alors que 17% des familles monoparentales avec très souvent une mère seule sont en grande pauvreté. En Guyane, on constate que la situation est tout aussi difficile pour les personnes seules, 14% de la population est en grande difficulté tandis que 32% des familles monoparentales est en situation de grande pauvreté. Dans l’Océan Indien, sur l’île de La Réunion, 21% des personnes seules sont considérées comme très pauvres et 24% des familles monoparentales sont en situation de grande pauvreté alors que pour la France Hexagonale, 2% des personnes seules sont catégorisées comme très pauvres et 5% des familles monoparentales le sont. Pour ce qui est des couples avec ou sans enfants, en Guadeloupe, 8% de ceux sans enfants sont très pauvres et 4% des couples avec enfants le sont. A la Martinique, c’est 4% des couples sans enfants qui sont dans la catégorie très pauvres et 6% des couples avec enfants sont très pauvres. A la Guyane, les disparités sont plus grandes. En effet, 13% des couples sans enfant sont dans une situation de grande pauvreté tandis que 21% des couples avec enfants le sont. Pour ce qui est de la France Hexagonale, 1% des couples sans enfant sont catégorisés comme très pauvres et 2% de ceux avec des enfants sont très pauvres.

En ce qui concerne l’archipel de Mayotte, la situation est tout aussi criante voire même plus. En effet, bien qu’il n’existe pas de réelles enquêtes sur la question de la pauvreté et des privations qui y découlent, grâce à l’INSEE, nous savons que 194 000 personnes vivent avec un niveau de vie inférieur à 50% de la moyenne nationale soit 74% de la population mahoraise.

Pour les ménages dits complexes (ménages regroupant plusieurs familles, plusieurs générations, etc.) en Guyane et en Guadeloupe, 42 % et 17 % de ces ménages sont en situation de grande pauvreté. En Guyane, ces ménages regroupent près du tiers de la population et sont majoritairement composés d'enfants ou de jeunes adultes (47 % des individus ont moins de 18 ans et 21 % ont entre 18 et 30 ans). A Martinique et sur l’île de La Réunion, 13% pour l’une et 14% pour l’autre de ces ménages sont considérés comme très pauvres. Dans l’Hexagone, ce sont 5% des ménages complexes qui le sont.

Par ailleurs, contrairement à la France métropolitaine, les retraités vivant dans les DOM sont également exposés à la grande pauvreté : de 9 % en Martinique à 15 % en Guyane, contre moins de 1 % en France métropolitaine. La fragilité sociale des retraités dans les Départements d’Outre-mer est notamment à mettre en lien avec les caractéristiques du marché du travail dans ces territoires. En effet, beaucoup de ces retraités ont été confrontés au chômage, au temps partiel subi, voire au travail informel, entraînant ainsi des niveaux de pension réduits.




Des privations plus grandes en Outremer qu’en France Hexagonale :

Une pauvreté qui entraîne avec elle des privations non seulement matérielles, mais surtout alimentaires. Ainsi comme le relève le site national des sondages, “l’impossibilité d’acheter des vêtements neufs touche 6 à 8 personnes en grande pauvreté sur 10 dans les DOM. Ne pas avoir deux paires de bonnes chaussures en concerne 4 à 6 sur 10. Ces privations liées à l'habillement sont 3 à 5 fois moins présentes parmi le reste de la population pauvre, et sont quasi inexistantes chez les personnes qui ne sont pas considérées comme pauvres. Concernant l'alimentation, la difficulté à pouvoir faire un repas contenant des protéines au moins tous les deux jours atteint 4 à 5 personnes sur 10 est en situation de grande pauvreté.

Pourtant, pour les personnes en situation de grande pauvreté, malgré le coût de la dépense, le renoncement à la voiture est l’une des privations les moins fréquentes que ça soit en France Hexagonale que dans les Outremers. Sauf en Guyane-Française. Mais, cette privation est bien moins fréquente dans les territoires ultramarins que dans l’Hexagone. Le fait que la voiture soit si importante réside dans le fait que dans ces territoires, la mobilité publique y est très faible font de la voiture, un objet du quotidien incontournable voire même indispensable pour trouver un travail et faire ses démarches les plus simples. Malgré son prix plus élevé que dans l’Hexagone, internet est aussi l’autre privation à laquelle, les populations d’Outremer ou de l’Hexagone ne peuvent s’en passer car, posséder une connexion internet est devenu une chose indispensable pour faire ses démarches administratives ou postuler un emploi.



D’ailleurs pour parler emploi, avoir un travail stable en France Hexagonale tout comme dans les Outremers, protège de la misère mais dans les territoires ultramarins, c'est une réelle problématique sociale. Le chômage y est plus répandu que dans l’Hexagone. Selon l’INSEE, 25% des chômeurs des Antilles-Françaises et de l’île de La Réunion sont dans une situation de grande pauvreté alors qu’en Guyane, 43% d’entre eux sont très pauvres.



Une telle situation est un véritable frein pour le développement économique de nos régions incapables de nourrir leurs enfants. La crise sanitaire que nous avons traversé entre 2020 et 2023 a véritablement aggravé la situation économique entrainant une dégradation des situations sociales et sociétales. Des actions fortes menées au plus haut sommet de l'Etat devront être entreprises pour relancer les économies locales. Par ailleurs, nos dirigeants de ces régions devront eux-aussi proposer une nouvelle alternative afin de changer de paradigme et voir l'avenir sous un meilleur jour.

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