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Rencontre avec Prisilla Loferne : vaccinée par choix mais victime des effets secondaires aujourd’hui

  • ELMS
  • 17 févr. 2022
  • 14 min de lecture

PrisillaLoferne est diététicienne à la Clinique Choisy du Gosier. Professionnelle et consciencieuse dans le travail qu’elle affectionne, elle prend la décision de se vacciner en mai 2021, par choix personnel, pour, dit-elle protéger les autres. Depuis son geste altruiste, la jeune femme voit sa santé se dégrader. Fourmillements dans tout le corps, fatigue extrême, douleurs sur le côté gauche du corps, malaises, fatigue extrême, migraines, cycle menstruel perturbé, douleurs articulaires sont le lot de souffrances qui affectent la diététicienne. Face à nos caméras, elle nous parle de ses souffrances invisibles.


Priscilla Loferne sur le piquet de grève du CHU. Photo par ELMS Photography


Combien sont-ils à souffrir en silence et dans l’indifférence des autorités publiques ? Sans doute, beaucoup plus qu’on ne le pense. Combien osent parler ouvertement de leurs problèmes de santé suite à la vaccination ? Ils sont peu. En même temps, qui se soucieraient de ces hommes et femmes vaccinés par choix ou par obligation ? Au regard de l’actualité quotidienne, les personnes subissant des effets secondaires sont à vrai dire, les grands oubliés de la politique vaccinale. Quand ils parlent de leurs maux, ils sont taxés d’antivax, notion péjorative et fourre-tout, que l’on attribue sans distinction aux opposants de l’obligation vaccinale, qu’ils soient membres de groupuscules identitaires d’extrême droite ou gauche ou potentiels victimes d’effets secondaires.

Au départ obligatoire pour les personnels soignants, l’heure est donc à la vaccination généralisée actée par le pass-vaccinal donnant accès à des lieux publics tels que les bars, restaurants, cinémas, parc d’attraction, piscines publiques aux citoyens Pour les nombreux opposants à la question, il s’agit d’un moyen déguisé de mettre l’obligation vaccinale pour l’ensemble de la population. Au moment, où nous rédigeons cet article, le rappel du vaccin est passé de six mois à quatre mois pour un schéma vaccinal complet, ( sauf pour les personnes ayant contracté le virus depuis peu ou encore les jeunes de 16 ou 17 ans qui ne sont pas concernés par l’obligation). Par ailleurs, la vaccination obligatoire est toujours maintenue pour les professionnels travaillant auprès d’un public.


Dans cette quasi hystérie sanitaire, où 79% des français ont un schéma complet, à savoir trois doses, où, cinq vaccins sont disponibles en France, ( Pfizer/BionTech, Moderna, Astra Zeneca, Janssen et le plus récent Novavax), parler des effets secondaires des différents vaccins, passe donc au second plan, ce malgré l’inquiétude montante des citoyens. Pourtant des personnes ont bien développé des symptômes suite à leur vaccination. Si bien que l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des Produits de la santé a établi une liste des effets indésirables pour chaque vaccin anti covid-19, existant. D’autant que, de plus en plus d’études nationales comme internationales mettent en évidence ces différents symptômes. Rien que pour le Pzifer, l‘ANSM recense des signaux confirmés à savoir l’hypertension artérielle, la myocardite et la péricardite et des signaux potentiels ou événements déjà sous surveillance, parmi lesquels on retrouve entre autres le Zona, les troubles du rythme cardiaque, la pancréatite aigüe, de potentielles réactivations à virus Epstein-Barr, des troubles menstruels et un syndrome inflammatoire multi systémique. (D’autres symptômes sont à connaître ici).


Liste des effects indésirables du vaccin Pfizer :



Liste des effets indésirables du vaccin Astra Zeneca :





Liste des effets indésirables du vaccin Moderna :






Liste des effets indésirables du vaccin Janssen :






Selon une étude israélienne, publiée le 3 février 2022 dans la revue scientifique Vaccines, a constaté que les femmes seraient deux fois plus à risque de signaler des effets secondaires à la suite d’une injection au vaccin Pfizer. En effet, selon les scientifiques, les femmes étaient 1,89 fois plus susceptibles d’avoir des effets secondaires après la première dose de vaccin et 1,82 fois plus susceptibles à la suite de la deuxième injection.

Des effets secondaires tels que la fatigue, des douleurs musculaires ainsi que des maux de tête sont davantage fréquents chez les femmes que chez les hommes.


D'après les chercheurs, la proportion de femmes ayant signalé des douleurs musculaires au niveau de l'injection était sept fois plus élevée que les hommes après la première dose et quatre fois plus élevée après la deuxième injection. Le ratio de femmes qui ont signalé des maux de tête était 9,15 fois plus élevée après la première dose et 3,28 fois après la deuxième dose. Des frissons ont également été signalés et sont 5,25 fois plus élevés chez les femmes après la première dose et 4,26 après la deuxième injection.

Néanmoins, malgré une apparente censure bien visible ( le ministre des Outre-mers a fait pression des voix timides s’élèvent et évoquent ces problèmes de santé publique. C’est le cas de Priscilla Loferne diététicienne en Guadeloupe. Cette professionnelle consciencieuse et passionnée par son travail, a pris la décision de se vacciner en mai 2021, par choix personnel, pour, dit-elle protéger les autres. Depuis son geste altruiste, la jeune femme voit sa santé se dégrader. Fourmillements dans tout le corps, fatigue extrême, douleurs sur le côté gauche du corps, malaises, fatigue extrême, migraines, cycle menstruel perturbé, douleurs articulaires sont le lot de souffrances qui affectent la diététicienne. Face à nos caméras, elle nous parle de ses souffrances invisibles.





The Link Fwi : Prisilla LOFERNE, bonjour bienvenue sur The Link Fwi, premièrement qui êtes-vous ? d’où venez-vous, pouvez-vous présenter à nos lecteurs, lectrices ?

Priscilla Loferne : Bonjour à tous et à toutes, je suis Priscilla Loferne, diététicienne de formation. Je travaille en Clinique et j’ai 44 ans. En mai 2021, j’ai fait le choix de me vacciner et depuis, je vois ma santé se dégrader.

TLFWI : Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous vacciner ? Etait-ce une décision personnelle ou avez-vous subi des pressions de la part de votre hiérarchie ?

Priscilla Loferne : Alors, pas dutout. C’était un choix personnel vu que, comme je travaille avec des personnes fragiles, j’ai pensé que me faire vacciner était le meilleur moyen de me protéger contre la Covid-19 et donc protéger mes patients. Je l’ai donc fait par choix pour, avant tout protéger les autres.

The Link Fwi : Les effets secondaires de la vaccination se sont-ils déclarés rapidement et quels sont-ils ?

Priscilla Loferne : Le premier symptôme fut : les fourmillements dans tout le corps qui ont commencé environ trois ou quatre heures après la première injection. D’abord, le bras où j’ai reçu l’injection donc, le bras gauche. Après, ça s’est répandu dans tout le corps, et depuis ça dure jusqu’à présent. Ensuite, deux jours après la piqûre, les autres effets secondaires se sont déclarés et là, j’ai commencé à ressentir des douleurs. Je trouve que j’en ai beaucoup. Il y a tous ces douleurs du côté gauche, notamment dans le bras. Il y a eu une fatigue intense inhabituelle suivie de malaises. En fait, depuis, je n’ai pas une grande résistance à tout ce qui est fatigue musculaire. Par la suite, au bout d’un mois, j’ai commencé à avoir des migraines insupportables qui étaient légères après l’injection. Puis, elles ont augmenté au bout d’un mois. La nuit, j’avais tellement mal à la tête que j’avais envie de m’arracher l’oeil pour enlever la douleur. J’en ai souffert durant deux mois, c’était vraiment éprouvant. Ensuite, j’ai eu des douleurs lombaires et articulaires qui ont depuis disparu, heureusement. J’ai également eu des règles très longues de cinq semaines et, elles étaient très abondantes. Jusqu’à ce jour, elles sont très abondantes, ce que je n’avais pas avant la vaccination.

TLFWI : Avez-vous fait le rapprochement entre la vaccination et les effets que vous ressentez ? Ou vous ne vous êtes pas préoccupée ?

Priscilla Loferne : En dehors des règles, oui, j’ai fait assez rapidement le rapprochement entre la vaccination et mes autres symptômes. J’avais toujours les fourmillements, les douleurs du côté gauche qui ont commencé, c’était assez particulier d’avoir mal que d’un côté du corps. En ce qui concerne les règles, non, car, depuis trente ans, je souffre d’endométriose. Les premières semaines, j’ai cru que c’était l’endométriose qui était revenue vu que j’ai réussi à la maitriser. Aussi, à cause de cette maladie, lorsque j’ai des saignements, j’ai des douleurs. Là, ce qui m’a étonné, je saignais mais, je n’avais pas mal. Mon médecin, sans doute, se voulant rassurant, me disait que ça ne pouvait pas être le vaccin. Finalement, en Juin 2021, on a su que le vaccin pouvait causer des troubles menstruels. En aucun cas, je n’avais un cycle menstruel abondant et aussi long.

The Link Fwi : Justement, est-ce que vous en avez fait part à vos proches ?

Priscilla Loferne : Les quatre premiers mois, j’en ai parlé uniquement à mes proches, cercle familial. Cependant, je n’en ai pas touché mot à mes collègues, pas aux amis, car, je ne voulais pas que les gens soient effrayés par le vaccin. A l’époque, comme je vous le disais au début de cette interview, je pensais que le vaccin pouvait protéger et que j’étais un cas très rare. Sauf que, quand j’ai commencé à en parler, je me suis rendu compte que je n’étais pas un cas unique. Il y a des personnes qui ont des péricardites, des palpitations, des règles abondantes, hémorragiques. Ce n’est donc pas si rare que ça.

TLFWI : Vous avez pris quatre mois pour en parler à vos proches, mais avez-vous évoqué vos maux à votre médecin traitant et que vous a-t-il dit ?

Priscilla Loferne : Pour tout vous dire, au bout d’un mois. J’ai patienté, je me disais que mes problèmes allaient passer mais, voyant que rien ne se faisait, au bout d’un mois, je suis allé voir mon médecin, qui m’a fait quelques analyses, mais qui m’a avoué qu’il ne pouvait pas faire de liens avec le vaccin contre la Covid-19. Quand les résultats des analyses sont arrivés, il m’a fait comprendre son manque de moyen, et m’a clairement dit “ je suis démuni”, tout en m’invitant à faire une deuxième dose si je voulais garder mon travail.

The Link Fwi : Etes-vous allés consulter d’autres spécialistes ? Si oui que vous ont-ils dit ?

Priscille Loferne : En fait, pour être honnête, c’est une sorte d’errance médicale. Le médecin ne sait pas quoi faire de vous. Vous-même, vous allez voir un neurologue, votre médecin valide. Une fois chez le neurologue, on ne détecte rien de grave, celui-ci dit d’aller voir un allergologue. Chez le neurologue, une fois que je lui ai expliqué les symptômes, il m’a clairement dit que ce dont je souffrais n’avait aucun lien avec la vaccination. Ensuite, j’ai eu un droit à un examen qui m’a détecté une hyper excitabilité musculaire. Ce qui signifie que j’ai les muscules qui se contracte plus qu’ils ne le relâchent. Ce que je n’avais pas auparavant. Je demande donc au neurologue si tout ceci a un lien avec ma vaccination ? Il me demande si, j’étais stressé lorsque j’ai reçu la première dose. Ce dont je n’étais pas, ou en tout cas pas plus que ça. Ce dernier, insiste et me dit que ce que j’ai est dû au stress que j’avais au moment de l’injection. L’allergologue aussi, m’a fait comprendre que mes maux n’avaient rien avoir avec le vaccin et que je pouvais faire la deuxième dose. Vous constatez que ce qui revient, c’est “ on ne sait pas ce que vous avez mais, vous pouvez faire la deuxième dose.” Pour moi, c’était choquant et ça a continué jusqu’à ce qu’un ami médecin lui-aussi me conseille de consulter un cardiologue. Le problème en Guadeloupe, pour aller voir un cardiologue, il y a au moins six d’attente. Ce qui m’a amené à presqu’un an après ma première dose pour trouver un bon cardiologue, juste au moment de l’émission de Guadeloupe 1ère, et, il m’a proposé de faire des examens cardiaques. C’est donc comme cela que j’ai su que j’avais une péricardite. Selon lui, cela n’explique pas l’hyper excitabilité musculaire, ni le cycle menstruel perturbé ni les migraines atroces dont j’ai souffert.

TLFWI : Quels sont les traitements que vous êtes amené à suivre ou alors, rien ne vous a été prescrit ?

Priscilla Loferne : Oui, je prends des traitements pour la péricardite. Ils sont nécessaires pour soigner l’inflammation au niveau du cœur. Pour les règles abondantes, il n’y a pas de traitement particulier, la seule chose que le médecin m’a donné, était une pilule. A savoir que, depuis vingt quand, je ne prends plus de pilules car, elles ne me vont pas. Du coup, j’ai doit à un traitement, qui m’a été contre indiqué par mon gynécologue. Finalement, comme le prescrit un pharmacien, je me soigne avec des plantes, mélisse, chardon marie, salsepareille.



Priscilla Loferne sur le piquet de grève du CHU. Photo par ELMS Photography



TLFWI : Pouvez-vous nous parler de votre quotidien depuis qu’ont commencé les symptômes ? Quel est-il et comment vivez-vous avec ces problèmes de santé ?

Priscilla Loferne : Avant de poser un potentiel diagnostique sur ce dont je souffrais, j’essayais de vivre de la même façon que je vivais auparavant. A savoir, garder un dynamisme. Il faut dire que je suis une femme dynamique et je ne manque pas d’activité. Cependant, une fois vaccinée, dès les premiers pas du matin, j’étais très fatigué. Je pouvais avoir dormi plus ou moins bien mais au réveil, j’avais du mal à marcher. Désormais, les gestes basiques du matin sont devenus de véritables challenge. Je me motive au quotidien, par exemple me coiffer, est devenu difficile, je me dis “ allez encore un effort, essaie de garder les bras levés aussi longtemps possible. Après, en général, quand je sors du travail, je dors beaucoup. Les week-end, je dors, du samedi au dimanche, alors qu'habituellement, je ne suis pas quelqu’un qui dort autant. Je dois aussi réfléchir à comment éviter la fatigue quotidienne et rapide, afin d’éviter les malaises. Au début, je ne comprenais la raison de ces malaises et personnes, aucun spécialiste n’était en mesure de me l’expliquer. Là maintenant, je sais qu’il faut que je fasse le minimum...

The Link Fwi : Mais, qu’est-ce que le minimum selon vous ?

Priscilla Loferne : Selon moi, si je ne travaille pas, j’irai faire mes courses. Je ne vais pas ramener les packs d’eau de suite. Je vais les prendre un par un. En faisant des pauses de trente minutes entre chacun d’eux. Avant, je prenais un pack d’eau de chaque bras et à présent, je ne suis pas capable de le faire. Je peux le faire, mais je m’expose à faire un malaise plutard. Ce sont toutes ces petites choses que ne parviens plus à faire. Ensuite, mon quotidien reste d’éviter, un ménage trop long. Je vais le fractionner. Parce que si j’en fais trop, là encore, je risque de faire un malaise et de me retrouver coucher près de mon balai. Dès que je commence à ressentir une faiblesse en haut du corps, près de la zone du cœur, je m’arrête. Avant, je ne le comprenais pas, j’agissais comme à mon habitude. Pendant six ou sept mois, je refusais de me reposer, de peur de perdre en dynamisme. Plus j’étais fatigué, plus je me dépensais, du coup, je faisais dix minutes de sport supplémentaires, mais en général après ces dix minutes, j’étais vraiment épuisé toute la journée. En me rendant chez le cardiologue, celui-ci m’a expliqué que pour soigner une péricardite, il ne faut vraiment rien faire. Aucune activité physique pendant trois mois. Les dix minutes de sport étaient donc trop pour moi. Avant quinze minutes de ports au réveil, me mettais en forme pendant toute la journée. Je m’expose à avoir des fatigues durant toute la journée. En ce qui concerne le travail, je n’ai pas encore repris. Je vais voir comment je le reprends, Espérons que tout ceci va s’estomper. Je me rends compte que j’ai de la chance par rapport à d’autres personnes qui m’ont contacté après l’élection. J’ai de la chance de pouvoir parler, bouger,

TLFWI : Ainsi, il y a d’autres personnes dans votre cas ? Qui ont les mêmes symptômes voire pires encore ?

Priscilla Loferne : Oui. Les fourmillements dans tout le corps etc. Evidemment, je ne m’y pencherais pas plus puisque ces personnes ne m’ont pas dit de parler en leur nom, mais, oui, il y en a qui ont du mal à parler, bouger même à marcher. Je connais une qui est même en rééducation suite à cette vaccination et qui a cru son médecin quand ce dernier lui a dit qu’après la deuxième dose, tout s’arrangerait. Au contraire, ça a empiré après la deuxième dose. Je me sens “ reconnaissante “ vu que par rapport à d’autres personnes, je me sens même mieux qu’elles et qu’au final, je n’ai pas à me plaindre



The Link Fwi : Justement en ce qui concerne, les effets secondaires, pensez-vous qu’il y ait une sorte d’omerta de la part des autorités sanitaires, institutions médicales et même de l’Etat ?

Prisilla Loferne : C’est bien le mot, omerta. Le but est de ne pas en parler afin de ne pas affoler celles et ceux qui souhaitent se vacciner. Puis, on le voit, dès que l’on parle de ces effets secondaires, nous sommes taxés “ d’antivax.” Nous sommes mal vus. Aussi, je le dis, personne ne nous croit, parce que peu de médias ou de personnes en parlent. En même temps, je ne vais pas, dès que je vous croise, dire, “ bonjour, je suis Priscilla Loferne, j’ai des effets secondaires depuis ma vaccination première dose.” Non, au quotidien, c’est “ oui tout va bien “ De plus, n’oublions pas que nous sommes en Guadeloupe, société d’apparence où, le but est de toujours paraître fort. Nous avons été élevés comme ça. En plus, je suis une femme, schéma “ fanm poto mitan”, je dois être forte. De ce fait, nous ne dirons pas les palpitations que nous avons toutes les nuits....

TLFWI : Donc selon vous, en France Hexagonale, ils en parlent beaucoup plus facilement que nous ?

Prisilla Loferne : Je ne saurais vous dire si là-bas, il y a une plus grande facilité de dire et poser les mots sur les maux. Je peux simplement vous dire que lorsque j’ai contacté mon ancien médecin traitant qui se trouve dans l’Hexagone, j’ai pu le consulter en téléconsultation. Il disait me croire et mais qu’à ce jour, les symptômes des effets secondaires ne sont pas dans les préoccupations des autorités. Le but est de vacciner tout le monde. Je pense donc que dans l’Hexagone, c’est quasi la même chose. Les gens ne vont pas crier sur tous les toits qu’ils souffrent des effets secondaires suite à la vaccination, première ou deuxième dose. L’ordre de marche est à la vaccination. Tout ceci viendra après. Quand ? Je ne le sais pas. Si on pensait à nous les personnes souffrantes de symptômes liés au vaccin, je pense que les chaînes nationales privées comme publiques en parleraient.

The Link Fwi : Vous vous sentez donc seule, abandonnée des autorités compétentes ?

Priscilla Loferne : C’est un peu le mot. J’ai l’impression d’être une laissée pour compte par ces autorités qui disent de se faire vacciner alors qu’elles ne prennent pas leurs responsabilités au sujet des effets secondaires. Derrière, il n’y aucune prise en charge pour toutes ces personnes victimes de ces symptômes. J’ai pris ce vaccin de façon altruiste, en voulant protéger les autres et aujourd’hui, je me trouve avec une santé défaillante, surtout quand on sait que les symptômes dont je souffre sont liés à la vaccination.

TLFWI : Pensez-vous prendre la 2e dose ou pas du tout ?

Priscilla Loferne : Je pense que j’ai fait une croix dessus depuis très longtemps. Je tiens à ma vie et à ma santé.(rires) Mais, il y a un tel matraquage médiatique qu’à un moment, j’y ai pensé, notamment après la loi sur l’obligation vaccinale, mais, je me suis raisonné. Impossible, que je me fasse piquer une deuxième fois.

The Link Fwi : Comment voyez-vous votre avenir ?

Priscilla Loferne : Déjà en meilleure santé et continuer de faire le travail que j’aime.

TLFWI : Pensez-vous que vous puissiez le reprendre malgré les nombreux problèmes de santé dont vous nous avez parlé ?

Priscilla Loferne : Je pense et j’espère que les problèmes de santé disparaîtront avec le temps. En général, en médécine et dans n’importe quel problème de santé, il faut le diagnostiquer. En l’occurrence, me concernant, la péricardite est diagnostiquée, elle est soignée mais pour ce qui est, des autres symptômes, j’espère que d’ici quelques mois, les médecins comprendront ce qui arrive à des personnes comme moi et qu’ils parviendront à proposer un autre traitement. J’ai espoir que cela change. Pour ce qui est du travail, j’espère avoir une contre-indication pour m’y rendre parce que jusqu’à présent, j’ai toujours respecté les gestes barrières. Je n’ai jamais eu la Covid-19 en deux ans de pandémie et pourtant, je vais voir mes patients aussi bien en clinique qu’à leur domicile, donc pour ce qui est de leur santé, je ne m’inquiète pas. Ainsi, un certificat de contre-indication serait justifié.



Priscilla Loferne sur le piquet de grève du CHU. Photo par ELMS Photography.

A l’heure où nous publions cet article, les choses ont évolué pour Priscilla. La jeune diététicienne a reçu un certificat de contre-indication au début de janvier 2022. Elle est exemptée de vaccination et donc n’est plus concernée par l’obligation vaccinale. Cependant, elle est encore en arrêt de maladie. Son retour au travail est prévu en mars 2022. Elle se sent beaucoup mieux mais elle ressent toujours l’extrême fatigue. Au niveau des diagnostics, elle a rencontré des médecins plus ouverts sur la question des effets secondaires. Très récemment, on lui aurait détecté un syndrome neurologique cousin du Guillain Barré. D’autre part, la jeune femme est sur le point de créer une association regroupant toutes les personnes victimes comme elle de ces différents syndromes et autres effets secondaires. Des groupes de travail WhatsApp réunissant toutes ces personnes se créent. Selon ses mots, de plus en plus de personnes la contacte pour lui signaler ces problèmes, la grande majorité des cas sont des femmes.

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