Quand La Fée Pipelette laisse la place à Bénédicte. Interview de cette femme d'influence.
- ELMS
- 9 juil. 2021
- 14 min de lecture
Pendant plusieurs années, elle a opéré sous le pseudonyme de La Fée Pipelette. Bloggeuse, Youtubeuse, instagrammeuse, animatrice radio, modèle pour les marques locales mais pas que, cette pionnière de l'utilisation des réseaux sociaux en Guadeloupe et plus largement aux Antilles-Guyane, est considérée comme une référence dans le domaine. Pourtant, malgré le succès de son entreprise, elle a décidé de tourner la page de La Fée Pipelette pour revenir à son véritable nom : Bénédicte Baker. Rencontre avec cette femme d'influence.

Adeptes des réseaux sociaux, vous êtes surement abonnés via votre compte Instagram, Facebook, Twitter ou encore Snapchat et Tik Tok à une de ces nombreuses personnalités locales, nationales et même internationales. Comme des millions d'autres, vous suivez très régulièrement l'actualité de ces stars d'un nouveau genre. Spécialisés dans un domaine bien spécifique : beauté, sport, bien-être, yoga, fitness, culture, drama, lifestyle, littérature, voyage, l'influenceur ou influenceuse fédère autour de lui une véritable communauté, qu'il entretien en postant régulièrement du contenu pour le plus grand plaisir des grandes enseignes qui ont flairé dès le début le potentiel de ce nouveau secteur de la communication.
En effet, depuis l'avènement de ces plateformes, s'est développé un nouveau secteur d'activités très lucratif, celui du marketing d'influence. Si bien que désormais, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l'aventure et à vouloir devenir influenceurs ou influenceuses. Pourtant dans ce milieu ultra concurrentiel, ils sont peu nombreux à parvenir à sortir du lot. En Guadeloupe, une est arrivée à s'imposer et, elle est même devenue une référence en la matière. Vous l'avez sans doute connu sous le pseudonyme de La Fée Pipelette.
Pendant plusieurs années, elle a opéré sous le pseudonyme de La Fée Pipelette. Bloggeuse, Youtubeuse, instagrammeuse, animatrice radio, modèle pour les marques locales mais pas que, cette pionnière de l'utilisation des réseaux sociaux en Guadeloupe et plus largement aux Antilles-Guyane, est considérée comme une référence dans le domaine. Pourtant, malgré le succès de son entreprise, elle a décidé de tourner la page de La Fée Pipelette pour revenir à son véritable nom : Bénédicte Baker. Rencontre avec cette femme d'influence.
The Link Fwi : Bonjour La Fée Pipelette bienvenue sur The Link Fwi, premièrement qui es-tu, peux-tu te présenter à nos lecteurs (trices) ?
Bénédicte Baker : Hi Guys ! Je suis La Fée Pipelette, Bénédicte de mon prénom, cela fait maintenant six ans que je suis très active sur les réseaux sociaux. J'ai commencé en tant que youtubeuse et bloggeuse sur les réseaux sociaux, ce qui m'a valu la casquette de ce que l'on appelle " influenceur " " influenceuse". Ensuite, j'ai été rédactrice pour le blog du magazine féminin Antilles-Guyane CREOLA, puis, je suis devenu animatrice sur RCI et cette aventure à la radio dure depuis trois ans maintenant. On va dire que je suis multi-casquettes.
TLFWI : Avant que tu ne deviennes influenceuse, tu occupais quel emploi ? Etait-ce dans la communication où dans un tout autre domaine. Peux-tu nous parler de ton parcours ?
Bénédicte Baker : Mon parcours professionnel n'a absolument rien à voir avec mes activités actuelles. Premièrement, je suis diplômée d'un BTS et d'une Licence en vente et production touristique. J'ai travaillé pendant très longtemps dans les agences de voyage et pour les tours opérateurs. J'ai également travaillé à Roissy Charles-De Gaulle et à Orly. C'est en revenant en Guadeloupe, vers 2009, que j'ai eu l'opportunité de travailler dans la communication avec le Parc National pour lequel j'étais chargée de communication sous l'égide de Wilfried Démonio qui a été un mentor pour moi et qui m'a donné le goût de la communication. J'ai aussi travaillé au cabinet de la Préfecture à l'époque c'était Marcelle Pierrot qui était la préfète ( première femme préfète en Guadeloupe et première guadeloupéenne à occuper ce poste chez elle). J'ai eu à ce moment un cursus très institutionnel. Après, je me suis retrouvé au chômage et, c'est à ce moment que l'aventure de La Fée Pipelette a commencé. Cela fait donc six ans que cette aventure se poursuit.
The Link Fwi : Qu’est-ce qu’une influenceuse et intagrammeuse ?
Bénédicte Baker : Personnellement, je n'ai pas choisi d'être influenceuse. Lorsque j'ai commencé en 2015, à la différence de l'Hexagone ou encore des Etats-Unis, en Guadeloupe, nous n'avions pas encore cette accoutumance aux réseaux sociaux. Je ne savais pas que j'étais bloggeuse et le terme influenceuse n'était pas encore très utilisé. Nous étions vraiment au début. Mon premier désir était d'avoir une plateforme pour partager mes trouvailles, donner des conseils, car, depuis toute petite, j'étais celle que l'on contactait pour avoir des conseils que ça soit au niveau vestimentaire, des maquillages à mettre, ou les produits à utiliser pour l'entretien de la peau. J'ai donc voulu démocratiser mes conseils et les donner au plus grand nombre, d'où la création de ma chaîne Youtube, qui s'est muée en un compte Facebook et Instagram et cela continue jusqu'à maintenant.
Pour revenir à la question, pour moi, le premier mot qui me vient quand je pense au mot influenceuse, c'est le partage. Il y a le désir d'aider et de se sentir utile également. C'est dans cet optique que je me suis lancé. J'avais cette envie d'aider une communauté exclusivement féminine, partager des bons plans etc. J'avais aussi le désir de véhiculer des messages positifs pour que celles qui me suivent se sentent bien dans leur être. C'est donc comme cela qu'est née La Fée Pipelette. Dans le concept, c'est une véritable pipelette, puisque j'échange constamment avec ma communauté ou des personnes issues de d'autres univers. Mais, en aucun cas, j'avais pour objectif, ou que je pensais devenir " influenceuse", bien que j'avais le désir de rayonner.
TLFWI : Qu’est-ce qui t’a motivé à continuer dans cette voie ?
Bénédicte Baker : Pour moi, c'est la persévérance. J'aurais pu abandonner à plusieurs reprises, car le domaine du marketing d'influence dans lequel j'évolue depuis six ans est à mon sens, pas encore bien structuré. De ce fait, ce qui donne l'envie de continuer c'est la passion, l'envie de partager et donc par amour pour les gens, mais surtout la persévérance. Arriver dans un domaine qu'on ne connait pas, qui n'est pas construit et que l'on doit bâtir, ce n'est pas toujours facile, c'est même très compliqué. A mon niveau, j'ai eu de nombreux partenaires qui m'ont fait confiance et qui continuent de le faire. Il est vrai que j'ai multiplié les partenariats. Notamment, des médias m'ont fait confiance, comme RCI ou CREOLA. Grâce à cela, j'ai pu faire de La Fée Pipelette une entreprise à 360°.

The Link Fwi : Comment gères-tu ta carrière ? As-tu un agent ?
Bénédicte Baker : Sincèrement, cela ne m'intéresse vraiment pas d'avoir un agent. C'est qu vrai que, lorsque tu atteins un certain nombre d'abonnés cela peut être intéressant mais, je n'en ai pas envie car, j'ai commencé seule et, je ne vois pas ce que m'apporterait un agent. Je n'ai jamais eu de mal à avoir des partenariats avec des marques ou des personnes qui ont créé des choses que j'aime beaucoup. Je gère moi-même ma partie administrative, mes réponses aux emails que je reçois. Je suis vraiment La Fée Pipelette à 360°.
TLFWI : Est-ce que ce sont les marques, les créateurs ou les photographes qui te contactent ou c’est toi qui te met en valeur ?
Bénédicte Baker : C'est une bonne question. Il faut savoir que je me suis fait connaître à travers un événement, la Caribbean Beauty Fest. Cela faisait six mois que j'avais commencé mon activité en tant que La Fée Pipelette et grâce à cet événement, j'ai fait des rencontres, j'ai eu des opportunités et c'est comme cela que la chose a commencé. Je n'ai jamais eu besoin d'aller démarcher des marques ou d'avoir une approche dans un objectif commercial envers des structures locales ou nationales pour avoir des collaborations ou des partenariats. Je pense que d'ailleurs, c'est l'un des critères de l'influenceur. Ce dernier est plus souvent approché par les marques que lui qui ne les démarche. Bien évidemment c'est quelque chose que je prends en considération chez des personnes organisées qui vont aller à la rencontre des marques pour les démarcher et avoir cet aspect stratégique, en mode " ok , moi aujourd'hui, je vais contacter trois enseignes et je vais leur dire ce que je souhaite." C'est quelque chose que je trouve très honorable, mais personnellement je ne l'intègre pas dans ma démarche. Au fil du temps, moi, quand j'ai collaboré, je me suis rendu compte que, ce que je produis a vraiment de la valeur. On te contacte, parce que tu fais de la création de contenus, tu es donc un créatif voire un artiste. Donc tout ceci a un coup et donc une valeur. Me concernant, j'ai été soumis au syndrome de l'imposteur, ( le fait de ne pas se sentir légitime dans le domaine dans lequel pourtant on excelle), donc c'est la question de valorisation de son travail et de ses compétences, et moi, pendant longtemps, j'ai eu cela. D'autant plus que je rentrais dans un domaine qui était à son balbutiement, donc cela a pris du temps. A mes débuts, j'acceptais les échanges marchandises mais, j'ai réfléchi et je me suis dit que ce que je faisais était un véritable travail, que c'est de l'énergie mise à contribution. C'est aussi des stratégies mises en place et puis tout simplement, on te contacte dans un but commercial. Ce qui est bien c'est que, au fur et à mesure, j'ai été entouré de personnes qui avaient cette fibre entrepreneuriale avec qui j'ai pu échanger et prendre des conseils car, ici, à mon commencement, le côté business était tout nouveau, les influenceurs étaient incapables de mettre un prix sur leurs prestations. Aujourd'hui, ce n'est plus un problème, je suis structuré, j'ai mes plaquettes de prix etc. Vous l'aurez compris, c'était un cheminement. Il y a eu tout un processus que je pense que certains ou certaines n'ont pas encore établi. Tous les influenceurs ou influenceuses, enfin, les personnes qui veulent entrer dans le domaine ( quoique j'ai du mal avec ça aussi ), si je devais leur conseiller une chose, structurez vous, car le travail que vous faites à de la valeur et c'est monétisable.

The Link Fwi : C'est vrai que de nos jours, le développement des réseaux sociaux à engendrer une multiplication du nombre d’influenceurs et influenceuses, est-ce plus difficile aujourd’hui ( même au niveau local) d’être influenceuse ?
Bénédicte : C'est vrai, que dans cette question, vous parlez de concurrence. C'est que tout le monde peur ouvrir un compte Instagram, Facebook, Snapchat ou encore Tik Tok et beaucoup le font pour se lancer et donc se faire connaître. C'est un milieu assez convoité au sens où beaucoup se lancent pour avoir de la notoriété, pour être vus. Il y a un côté très narcissique avec les réseaux sociaux, nous n'allons pas se le cacher, c'est très réel et, cela fait même partie intégrante des réseaux sociaux. Personnellement, je n'ai jamais eu ce problème car, je ne me suis jamais senti lésé. J'ai réussi à m'implanter et à construire quelque chose autour de La Fée Pipelette. Après peut-être que je suis un " dinosaure " de l'influence en Guadeloupe, je ne sais pas (rires) mais, j'ai toujours su m'affirmer donc parler de concurrence ne m'a jamais fait peur car, quand on est une influenceuse, on a son univers et, les gens nous suivent pour cela. Selon moi, c'est très important de savoir qui l'on est quand on se lance dans ce domaine. Ils sont de plus en plus nombreux à dire " je veux devenir influenceur ou influenceuse" mais pour moi, ça n'a pas de sens. A mon avis, on ne se lève pas un matin et se dire du jour au lendemain, " je vais devenir influenceuse". Qu'est-ce qu'il y a derrière cette motivation ? Être connu ? D'autant plus qu'il y a énormément de subterfuges pour augmenter les abonnés. C'est très stratégique.
Me concernant, il m'arrive d'avoir un manque d'inspiration, ou d'exprimer l'envie de me déconnecter complètement des réseaux sociaux parce que c'est un besoin qui se fait sentir. Mais, encore une fois c'est du branding si l'on veut marquer des gens, il faut créer sa ligne éditoriale, donc il faut se démarquer et pour cela, il faut vraiment faire la différence car de nos jours, des influenceurs, il y en a tellement et ils font de très belles choses. Des personnes que l'on suit par moment sur les réseaux se révèlent, développent des facultés dont on avait pas connaissance. Là, je pense à une fille qui s'est révélée à mes yeux et je suis vraiment épaté. Ce que je pense de toutes cette émergence, c'est tout simplement, les réseaux sociaux sont un nouveau moyen de communication. Ils ont transformé nos habitudes. Avant, on jouait avec les copains, les copines, nous n'avions pas encore cette habitude d'avoir un smartphone dans les mains alors que maintenant, c'est un mode de communication avec ses codes qui font partie des nôtres actuellement. Je donne un exemple assez simple : " nous suivons une amie ou une connaissance sur les réseaux sociaux, elle aussi, il suffit que l'on partage un contenu et que celle-ci ne like pas notre poste, nous pensons rapidement qu'elle ne nous aime plus." C'est la réalité de cette nouvelle génération parce que, les réseaux sociaux ont réussi à surpasser le langage de la communication humaine et c'est très fort. C'est donc inhérent à l'être humain, il va falloir composer avec et beaucoup l'ont compris notamment après le confinement que nous avons vécu et avec la période actuelle. Les réseaux sociaux sont donc indispensables à la fois pour les entreprises et pour les personnes. Après, il faut aussi savoir qui l'on suit et qui on like. Ce que je veux dire c'est que, en tant qu'abonnés, nous avons un pouvoir d'encourager la personne que l'on suit quand elle fait de bonnes choses ou de la décourager quand c'est mal. Juste par la petite touche " like " ou la mention " s'abonner " nous pouvons changer beaucoup de choses.

The Link Fwi : Quel est ton rapport avec les réseaux sociaux ? Que sont-ils pour toi et comment les utilises-tu ?
Bénédicte Baker : Je suis au stade que les réseaux sociaux sont devenus un réflexe. De part effectivement mon implication liée à mon activité. J'ai une consommation qui est forte. Cependant, j'ai vraiment ce besoin de couper radicalement avec les réseaux sociaux, en général cela se fait deux ou trois fois par an, c'est vraiment quelque chose qui est de l'ordre du besoin. En fait, j'ai besoin de me couper des ondes et j'arrive à la faire dans une période disons de un mois. C'est une réelle déconnexion quasi totale puisque c'est mon activité professionnelle et c'est grâce à cela que je gagne ma vie, mais cette coupure est indispensable et mes abonnés le savent depuis longtemps. J'en parle assez ouvertement. Cette démarche est certes très personnelle mais c'est lié au fait que j'ai une connexion très forte, j'ai donc le recul dessus, ce qui me permet de m'en détacher.
TLFWI : Selon toi qu’est-ce qui est le plus difficile dans ce domaine particulier ? Se faire reconnaître, avoir de la visibilité ? Ou tout simplement durer dans le temps ?
Bénédicte Baker : Première chose, c'est se faire connaître sur les réseaux sociaux en général. Si je prends l'exemple de Youtube qui est un réseau où les gens sont très fidèles. Lorsque ces personnes te suivent, elles vont le faire sur une longue durée, cela va de paire avec le référencement de la vidéo. Pour moi, Youtube est le réseau sur lequel le public adhère le plus difficilement, sauf si tu fais un buzz et que cela te permet de te faire connaître. Ce qui est aussi difficile, est d'avoir une communauté engagée que l'on choisi. Il y a des communautés qui sont plus difficiles à avoir. Si je me réfère à mon profil, j'ai toujours tenu à avoir une majorité de femmes, car, je m'adresse à la gente féminine. Maintenant, il y a des outils qui permettent de se développer sur les réseaux sociaux et d'acquérir la communauté que l'on souhaite avoir. Sur Facebook, c'est encore plus compliqué de générer des abonnés ou de la visibilité etc Sur Tik Tok, honnêtement je me pose encore beaucoup de questions sur cette plateforme, je trouve que cela va tellement vite et que le peu que le peu que l'on puisse faire, même une courte vidéo peut générer des milliers d'abonnés. Après comme je le disais, pour vraiment durer dans ce milieu, il faut de la passion. Cependant, il y a un vice. Au sens où, tu vas être fortement liés à tes abonnés. Tu peux limite dépendre d'eux. Ton nombre d'abonnés te fait, et avoir cette approche où tu as de la notoriété, tu deviens une " star " des réseaux sociaux ", tu produis des choses intéressantes qui attirent et au final tu peux prendre " la grosse tête " et c'est de ce ce dont je parle. C'est le nombre d'abonnés qui va pousser certaines personnes à continuer et pas ce qu'elles ont réellement à apporter.
The Link Fwi : Comment se déroule la journée de La Fée Pipelette ? Mettons-nous dans la peau de la Fée Pipelette pendant 24h que ferions-nous ?
Bénédicte Baker : Alors, c'est impossible (rires). Mes journées ne se ressemblent. ( rires). Par exemple, je suis avec vous mais après, j'ai un autre rendez-vous avec un institut qui me propose un partenariat. Nous allons discuter, voir ce que je peux apporter à leur enseigne avec mon univers. Ensuite, je dois préparer mon émission sur RCI. J'ai deux heures d'antenne avec Thierry Etenna et Janphi. D'ailleurs RCI est vraiment le seul endroit où je dois me déplacer à une certaine heure mais, sinon je suis libre de mon temps. Je fixe moi-même mes rendez-vous. J'ai aussi mes clients, en terme de Community manager. Je passe beaucoup de temps à travailler à la maison, et en général, comme je le disais, il n'y a pas une journée type. Le matin, je m'occupe de tout ce qui est traitement administratif, ou travailler pour mes clients et puis, je pars en rendez-vous mais jamais avant 11h30. Je ne prends jamais de rendez-vous à 8h, je n'aime pas ça (rires), et je ne sais pas ce que sait que de rouler à 7h du matin, tout simplement parce que j'ai horreur de ça. (rires) J'ai donc cette liberté d'organisation. Il fût un temps où, par exemple, le jeudi soir, je partais à La Coupe, qui est un bar dansant sur Jarry avec qui j'avais un partenariat. Vous comprendrez que mon emploi du temps est très varié, il dépend des saisons, des périodes. Je suis vraiment libre (rires)

TLFWI : Quel est ton plus beau souvenir en six ans de Fée Pipelette ?
Bénédicte Baker : La chose qui me revient le plus à l'esprit au moment où cela s'est produit et où j'ai ressenti une grande joie et une grande fierté. C'était en 2017, lorsque j'ai été contacté par la rédactrice en chef de CREOLA qui m'avait proposé d'alimenter le blog du magazine féminin au moment de leur digitalisation. C'était un véritable honneur que l'on me propose cela, puisque CREOLA a été le magazine de ma jeunesse. Quand j'étais au lycée, je l'achetais. Du coup, le fait que l'on pense à moi pour cette tâche, m'a fait prendre conscience de ma crédibilité et de mon impact au point d'intéresser CREOLA. Puis, quelques mois après, il y avait mon pseudonyme La Fée Pipelette en couverture du magazine, je crois que c'était en Juillet 2017 et voir mon nom à côté de ceux de quatre autres bloggeuses prédéfinies pour cela, fut une belle impression. J'en garde un agréable souvenir. Après, j'en ai beaucoup d'autres car, quand on est influenceuse et que l'on arrive à sortir du lot et se faire un nom, nous avons droit à de nombreux privilèges. Mon deuxième meilleur souvenir est mon partenariat avec la marque de sous-vêtements UNDIZ où j'avais fait un cliché avec Philippe Tirolien qui est un photographe local et cette photo était remontée jusqu'à Undiz national et ils l'avaient posté sur le site. Je pourrais aussi parlé de mon entrée à RCI. C'est vraiment un accomplissement des rêves que j'avais. Des choses qui me paraissaient impossibles à réaliser il y a des années et finalement, je l'ai fait. Raison pour laquelle, je dis que rien est impossible au final. Mon parcours me l'a prouvé.
The Link Fwi : Quelle est ton actualité et pouvons nous la suivre ?
Bénédicte Baker : Comme j'ai pu le présenter sur les réseaux sociaux, j'avais une émission qui devait voir le jour mais finalement, elle n'aura pas lieu, car au niveau de la technique, je n'étais pas satisfaite mais je sais qu'elle verra le jour vu qu'elle a suscité beaucoup d'enthousiasmes de la part de mes abonnés, de mes partenaires. Je la voyais comme une finalité, une consécration, raison pour laquelle, je ne l'abandonne pas. Puis, pour mon actualité pour la période de Juillet Août, je continue simplement dans ma lancée. Il est vrai que je travaille beaucoup plus en profondeur et derrière l'écran ce qui explique que je suis moins présente sur les réseaux sociaux avec moins de contenus. Je poste beaucoup moins qu'avant, où je postais tous les deux ou trois jours. Sur ce point, je me suis détaché de cet aspect des réseaux sociaux et comme le disais, je travaille beaucoup plus derrière la caméra en me consacrant à mon travail de Community manager et en terme de stratégie aussi. J'ai aussi des projets qui arrivent au niveau de la radio et je pense qu'en Septembre, nous aurons de nouvelles choses à présenter et à annoncer.
TLFWI : Et où pouvons nous suivre ton actualité ?
Bénédicte Baker : Vous pouvez suivre mon actualité sur Instagram bien évidemment, sur Youtube. Je suis aussi présente sur Facebook, ainsi que sur Tik Tok plateforme sur laquelle je suis moins présente. Voilà.
The Link Fwi : Merci beaucoup Bénédicte.
Bénédicte : Merci beaucoup The Link Fwi et merci à vos lecteurs, lectrices.
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