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Kalash condamné à un an de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende

Dernière mise à jour : 5 juil. 2023

Le rappeur martiniquais bien connu, Kalash, à été condamné à 12 mois de prison avec sursis ce lundi suite à son procès à Paris pour délit de fuite, outrage et rébellion suite à un accident ayant eu lieu sur les Champs-Élysées en 2019. Il dispose de 10 jours pour faire appel.





Ces dernières années, le chanteur martiniquais Kalash a plusieurs fois eu à affaire avec la justice et ce lundi se tenait à Paris son nouveau procès. Après six reports, la décision du tribunal de Paris est tombée lundi 26 juin : le rappeur d'origine martiniquaise Kalash a été condamné à un an de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour délit de fuite, outrage et rébellion après avoir été impliqué dans un accident de voiture sur les Champs-Élysées en mars 2019. Toutes les demandes de nullité soulevées par son conseil ont été rejetées.


Dans la nuit du 16 au 17 mars 2019, alors qu'il roulait sur les Champs-Élysées, le rappeur en léger état d'ébriété, emboutit plusieurs véhicules avant d'être interpellé par la police. L'arrestation musclée de l'artiste avait été filmée par des passants.


De son côté, depuis le début de l'affaire, Kévin Valleray estime avoir été victime de violence policière.


Un policier est entré dans le véhicule, m'a mis un coup de poing et deux doigts dans la gorge. J'ai eu le nez cassé et deux dents de tombées. J'essayais de me débattre.

Kalash lors de son procès, le 23 mai, à Paris

Outre l’amende de 5.000 euros, Kalash devra aussi verser 2.900 euros de dédommagement aux trois policiers qui l’avaient interpellé et 3.300 euros aux occupants des véhicules percutés. Le mois dernier, la procureure de la République avait requis 15 mois d'emprisonnement avec sursis et 15.000 euros d'amende.


Cette condamnation est la première conclusion d'un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus de quatre ans : le rappeur a lui-même attaqué l'État pour violences policières mais l'enquête de l'inspection des services (IGPN) n'a relevé aucune faute dans la conduite des policiers qui ont procédé à son interpellation.


Condamné quatre ans après les faits, le Martiniquais a désormais 10 jours pour faire appel de la décision.


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