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Inondations du 30 avril : l’état de catastrophe naturelle reconnu

  • ELMS
  • 11 mai 2022
  • 3 min de lecture

Ils étaient nombreux à avoir perdu leurs véhicules ou du matériel professionnel suite aux fortes précipitations du 30 avril dernier. Ils n'ont pas attendu longtemps pour que l'Etat reconnaisse l'Etat de catastrophe naturelle. C'est donc chose faite, le gouvernement a annoncé que l'état de catastrophe naturelle serait reconnue pour quatre communes : les Abymes, de Pointe-à-Pitre, du Gosier et de Morne-à-l'Eau.



inondation devant la mairie de Pointe-à-Pitre. Photo : Laetilight Wada


Le samedi 30 avril dernier, la Guadeloupe était placée en vigilance rouge. Pour rappel,

le département avait été placé en vigilance rouge pour fortes pluies et orages, à 4h46. Peu après 8 heures, la vigilance orange a été annoncée par la préfecture. Une trombe d'eau qui a surprise tant les autorités préfectorales que locales. Suite aux fortes précipitations plusieurs axes routiers étaient le samedi matin impraticables ou difficiles d'accès. Les communes des Abymes, du Gosier, de Pointe-à-Pitre et de Petit-Bourg avaient été particulièrement touchées.


En quelques heures la Guadeloupe mais principalement la zone centre de l'archipel s'est transformée en une piscine à ciel ouverte du fait de fortes précipitations qui se sont abattues sur l'ensemble du territoire. Des pluies qui ont affecté des milliers de guadeloupéens qui ont perdu leurs véhicules ou autres ateliers professionnels. Raison pour laquelle, ils étaient nombreux à attendre que les services de l'Etat décrète l'état de catastrophe naturelle qui sera nécessaire pour renflouer les pertes des biens tant personnels que professionnels


Ils n'ont pas attendu longtemps pour que le gouvernement reconnaisse l'état de catastrophe naturelle. C'est donc chose faite, le gouvernement a annoncé que l'état de catastrophe naturelle serait reconnue pour quatre communes : les Abymes, de Pointe-à-Pitre, du Gosier et de Morne-à-l'Eau.


Les sinistrés des inondations qui ont impacté ces communes, entre le vendredi 29 et le samedi 30 avril 2022, vont pouvoir bénéficier d’une indemnisation à la hauteur de leurs attentes. Il faut évidemment que leurs biens soient assurés.


Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, qui a rencontré le président du Département de la Guadeloupe Guy Losbar, a communiqué cette information sur son compte Twitter, ce mercredi 11 mai.




En plus des inondations et des coulées de boues d’une ampleur sans précédent observées dans l’archipel, deux morts et un disparu sont à dénombrer.




Réactions de la classe politique locale :



La député Justine Bénin a indiqué dans un communiqué " je prends acte de l'annonce du Gouvernement avec satisfaction , de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour les communes du Gosier, Pointe a Pitre, morne-à l'eau et les Abymes."

Il s'agit selon elle "'d'une bataille menée de front auprès du gouvernement pour que la Guadeloupe bénéficie de ce dispositif après les inondations récentes qui ont fait des dégâts très importants et ruiné des entreprises et des foyers"


En effet, les parlementaires de Guadeloupe avaient écrit au début du mois de mai au Premier ministre pour lui demander de reconnaître l'état de catastrophe naturelle après les inondations, mais également de renforcer la coopération avec les collectivités pour augmenter les investissements contre l'artificialisation des sols.













Que dit la loi ?


La question des indemnisations des victimes de catastrophes naturelles ( sur à une catastrophe naturelle est régit par la Loi n° 82-600 du 13 juillet 1982 modifiée et régit par l'article L. 125-1 du code des assurances). Elle se fonde sur le principe de mutualisation entre tous les assurés et la mise en place d’une garantie catastrophes naturelles de l’État.


Cette indemnisation est soumise à certaines conditions :

  • le phénomène naturel doit être la cause déterminante du sinistre et présenter une intensité anormale ;

  • les victimes doivent avoir souscrit un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie ou les dommages aux biens ainsi que, le cas échéant, les dommages aux véhicules terrestres à moteur. Cette garantie est étendue aux pertes d’exploitation, si elles sont couvertes par le contrat de l’assuré ;

  • l’état de catastrophe naturelle, ouvrant droit à la garantie, doit être constaté par un arrêté interministériel (du ministère de l’Intérieur et de celui de l’Économie, des Finances et de l’Industrie). Il détermine les zones et les périodes où a eu lieu la catastrophe, ainsi que la nature des dommages qu’elle a causés et couverts par la garantie (article L. 125-1 du code des assurances).

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