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Dans la tête d'Alice Anne-Augustin

  • ELMS
  • 2 juil. 2021
  • 12 min de lecture

Qui est Alice Anne-Augustin ? Cette jeune artiste atypique, originaire de la Guadeloupe, s'est fait connaître il y a peu de temps avec ses créations originales de robes de papier. Forte de plusieurs expériences artistiques concrétisées au Canada, Alice-Anne Augustin tente d'apporter sa touche au vaste monde de l'art. A l'occasion de son exposition « ON THE WAY » à La Galerie, nous l'avons rencontrée et posé quelques questions auxquelles elle a répondu.



Crédit photo : Yvan Cimadure-Méry

De façon général, lorsque l'on évoque l'art caribéen, on pense souvent à l'art haïtien, ou encore celui développé à Cuba ou à la Jamaïque. Pourtant, ces dernières années, l'art caribéen s'est enrichi d'artistes venus des îles francophones de la région. Peu connu jusque là, l'art guadeloupéen et plus largement, l'art antillais ont de plus en plus la côte, pour le plus grand plaisir des passionnés. Il est fini le temps où l'art de nos îles n'attirait pas. Fini aussi le temps où les artistes de Guadeloupe ou de Martinique, ne s'exportaient pas. Les choses ont changé. Rien qu'au niveau local, les expositions se sont multipliées. Des fondations aident désormais les artistes à se faire connaître hors de nos frontières. Du côté de l'international, la participation d'artistes guadeloupéens ou martiniquais à des salons, des foires ou autres résidences s'est véritablement accrue et certains se sont érigés en véritables ambassadeurs de l'art de Guadeloupe et de Martinique.


Ainsi, une nouvelle génération d'artistes est apparue. Parmi eux, on retrouve Alice-Anne Augustin qui s'est fait notamment connaître grâce à ses robes originales faites de papier. Forte de plusieurs expériences artistiques concrétisées au Canada, Alice-Anne Augustin tente d'apporter sa touche au vaste monde de l'art. A l'occasion de son exposition « ON THE WAY » à La Galerie, nous l'avons rencontré et posé quelques questions auxquelles elle a répondu. C'est dans le magnifique décor de La Galerie située au coeur de la ville de Ponte-à-Pitre qu'elle a répondu à nos questions.


The Link Fwi : Bonjour Alice-Anne Augustin, bienvenue sur The Link Fwi, premièrement qui es-tu, peux-tu te présenter ?


Alice-Anne Augustin : Juste un être humain, parmi les autres, une graine qui germe et se développe du mieux possible, comme toutes les autres. Professionnellement, je suis une artiste, je verse des pots de peinture sur des toiles en mentalisant le moins possible mes mouvements et le plus souvent possible sans intention spécifique de départ. Je fabrique également des Robes de Papier que je fais porter par des danseuses qui leur donnent vie quand elles se mettent en mouvement.



TLFWI : D’où vient ta passion pour l’art, quand et comment as-tu développé ton talent pour ce domaine ?


Alice-Anne Augustin : J’ai toujours été créative. Cela ne s’est pas toujours traduit dans l’art, mais d’une manière ou d’une autre, même quand je travaillais dans des secteurs qui n’avaient aucun lien avec ce domaine là, c’est une caractéristique qui ressortait. Plus jeune, j’ai toujours eu à ma portée des moments artistiques, que ce soit à travers la danse, ou des ateliers divers (dessin, poterie, peinture, créations…). Je ne sais pas si je développe ce qu’on appelle un « talent », mais en tout cas j’expérimente, ce qui enrichit ma pratique de cette technique.



The Link Fwi : Parle-nous de ton parcours. As-tu suivi des cours ou fait des études d’art ?



Alice-Anne Augustin : J’ai étudié à l’Université de Bordeaux III, après une année en prépa lettres option arts (ou seul l’art n’était pas une catastrophe). J’ai quitté la prépa après la première année. Une case qui ne me correspondait pas. Riche intellectuellement, mais ce n’était pas suffisant, ou adéquat pour moi, peut-être trop restrictif, trop orienté grandes écoles, élite, bref des cases qui sont plus illusoires que réelles en fait. Je suis donc rentrée en 2e année de Licence en Arts Plastiques à l’Université Michel de Montaigne. J’ai obtenu mon diplôme, puis j’ai déménagé au Canada, ou j’ai obtenu une licence en Communication Relations Humaines (plus orientée développement personnel, psychologie, sociologie etc..), puis une Maitrise en Communication Recherche-Création en Média expérimental. J’ai pu rendre mon mémoire en partie sous forme d’oeuvre (c’était la particularité de notre section), et c’est là que sont nées les Robes de Papier. Elles parlent de la pollution informationnelle, de l’identification à l’objet, puis du détachement de ce dernier, pour retrouver l’essence de soi.


The Link Fwi : As-tu été soutenu par ta famille ? Qu’ont-ils dit ou pensé quand tu leur a évoqué ton envie de faire de l’art ?



Alice-Anne Augustin : On peut être à la fois soutenu et retenu par sa famille. Il faut juste se détacher du besoin de validation extérieure, et lâcher nos propres croyances, spécifiquement celles avec lesquelles nous limitons notre potentiel d’action. L’important est de se rendre compte que peu importe ce que l’on s’empêche de faire, nous sommes responsables de lâcher les ancres avec lesquelles nous nous retenons de tracer notre propre route. Ma vie est ma vie, la vie des autres est déjà prise. Validé ou pas, l’important c’est de s’engager dans ce que l’on pourrait passer des heures à faire sans même s’en rendre compte. C’est un bon début. Les autres auront toujours un avis. Alors autant faire ce que l’on aime. L’argent ne devrait pas non plus être un moteur. Il est pratique mais on peut s’enliser dedans aussi, donc avoir du recul sur « pourquoi je fais les choses, quelle est ma motivation et de quoi vient-elle? Est ce que je le fais parce que je le veux vraiment ou parce que j’ai peur de l’insécurité, ou d’un manque de reconnaissance, ou pire, par culpabilité? »



TLFWI : Comment qualifierais-tu ton art ? Justement, peux-tu nous expliquer ce qu’est le Fluid Art ?



Alice-Anne Augustin : Je ne ressens pas le besoin de qualifier mon art. Je ne dirais même pas que c’est « mon » art… je fais ce que je fais, sans prétention, sans besoin de faire de broderie linguistique. C’est peut-être trop simple. Après si je devais parler du courant artistique dans lequel je m'inscris, c'est le Fluid Art, c’est le travail de la peinture alors qu’elle est encore humide. Il y a vraiment beaucoup de techniques, les gens expérimentent beaucoup. Moi j’y trouve quelque chose qui m’hypnotise complètement, dans le faire et dans l’observation a posteriori aussi.



Crédit photo : ELMS Photography



The Link Fwi : Te souviens-tu de tes premiers pas dans le monde artistique ? ( Un souvenir ou une anecdote de débuts difficiles )


Alice-Anne Augustin : Que ce soit pour les Robes de Papier ou pour la peinture, je suis un peu ermite dans ma grotte. C’est là que se font les premiers pas en réalité, à couvert, seule dans mon espace. Les pas qui se voient ne sont pas les premiers. Ce sont juste ceux qui sont visibles par les autres yeux. Tout ce que je peux en dire n’est pas vraiment anecdotique mais c’est à chaque fois ce sentiment d’être une funambule qui croit en sa vision et qui marche vers elle. Je dois garder une certaine vitesse pour continuer d’avancer et ne pas tomber. C’est un peu comme le fil du rasoir, j’en suis à la fois légèrement électrisée et grisée. C’est très agréable comme sensation. « This is actually happening. » Souvent d’ailleurs je me dis que j’ai enfin des problèmes que j’ai envie d’avoir (tout ce qui est technique relativement à la création, le développement, le marketing, la fabrication etc…)



TLFWI : Quels sont les artistes, peintres ou graphistes qui t’ont inspirée et qui t’inspirent encore aujourd’hui ?


Alice-Anne Augustin : J’évite de regarder à droite et à gauche, j’essaie vraiment de regarder à l’intérieur. On peut quand même citer Klein, avec son bleu magnifique, Jonone, qui en plus de faire du grand, du varié (en terme de surface) et du lourd (j’ai déjà eu l’occasion de cotoyer au quotidien un de ses tableaux immenses), a l’air d’être complètement engagé dans ce qu’il fait, quand il le fait. Comme si le reste du monde n’existait pas. Je partage ça. C’est presque méditatif en fait. Dans ma pratique on retrouve ça autant dans le quasi instantané de la peinture (dans laquelle je m’absorbe complètement, peu importe le nombre d’heures que ça prend), que dans les Robes de Papier, qui pour le coup peuvent prendre des semaines à être réalisées. Il m’a fallu plus de 3 mois pour réaliser les robes du show du Festival Mode & Design à Montréal en 2016, avec 12 robes sur mesure. Les heures, les jours et les semaines passent et mon attention est uniquement centrée sur ce qu’il y a devant moi, le fil de couture et mes pliages.



The Link Fwi : D’où puises-tu tes inspirations ?


Alice-Anne Augustin : L’inspiration vient juste après l’expiration. Oui, vraiment. Essaye de retenir ton souffle et tu verras. C’est la vie, l’inspiration.


TLFWI : Quels sont les thèmes qui te sont chers et que tu abordes à travers tes toiles ?


Alice-Anne Augustin : Je n’ai pas de thèmes chers. Il y en a déjà assez. A la rigueur des couleurs qui reviennent…mais j’explore. J’élargis ma zone de confort. L’expo « ON THE WAY » est presque complètement bleue. Je n’essaye pas. Je me laisse guider par ce qui arrive. Ce qui est toujours étonnant c’est la cohérence qui arrive entre les oeuvres quand on les regroupe dans un même espace, elles créent comme une atmosphère à elles-mêmes, un autre monde, pas si loin du notre, et qui fait écho d'ailleurs. Les gens qui se déplacent pour venir voir, vienne le vivre en fait, et vraiment, ressortent en disant « Merci pour le voyage »



crédit photo : Cédrick Isham Calvados

The Link Fwi : Quelles sont les expos ou show solos auxquels tu as participé, peux-tu nous parler des plus marquants ?


Alice-Anne Augustin : Ma première expo de peinture intitulée « MOMENT PRÉSENT » a eu lieu à la Galerie l’Art s’en Mêle à Gosier, en 2019. J’ai fait pour la première fois une toile en live devant le public. Comme je ne sais pas ce qui va arriver, tout peut arriver, le pire comme le meilleur. C’est ça le vrai travail. Accueillir ce qui arrive, même si, et surtout si, cela implique d’être vulnérable pendant un instant. L’expo entière était un risque…que je suis ravie de m’être autorisée à prendre. Le confort est l’ennemi de l’évolution. Ce que je peux dire de mon expérience avec les galeries c’est que les gens impliqués facilitent et supportent les artistes et les expos. S'accorder, c’est parfois un challenge, mais quand ça arrive c’est top, l’artiste peut alors avoir toute la latitude d’expansion qu’il ou elle désire avoir. Je remercie donc les galeries qui m’ont exposée dans l’écoute de mes demandes. Je n’en ai pas fait beaucoup, mais les deux plus belles jusqu’à présent sont celles de L'art s’en Mêle avec Vivianne Pelus, et La Galerie avec Tony Quimpert. En ce qui concerne les Robes de Papier, mon directeur de mémoire Louis-Claude Paquin m’a supportée de manière exemplaire. Le premier show en Octobre 2014 était vraiment marquant, car c’était à la fois une fin et le début de tout. Encore une fois pour naviguer il faut lever l’ancre. La disparition des premières robes ont été un point majeur de mon travail sur les Robes. Il y avait quelque chose de magique là-dedans. Les danseuses ont donné leur meilleur, la conceptrice lumière aussi... le public est sorti du temps et de l’espace pour vivre une expérience unique…en tout cas c’est ce qui m’a été rapporté. Pour moi, c’était magique de voir se concrétiser à l’extérieur, sur la scène, ce qui est né dans ma tête.



TLFWI : En tant que femme et surtout en tant qu’artiste quel regard portes-tu sur la Guadeloupe et la société guadeloupéenne ainsi que la place des femmes dans notre société ?



Alice-Anne Augustin : Je ne regarde pas en tant que femme, ni qu’artiste. Je regarde juste avec des yeux. Les autres biais je m’applique à en faire abstraction, pourquoi donc se restreindre à un genre? La place que l’on a est celle que l’on prend. La Guadeloupe est une partie de la Terre magnifique, avec une nature luxuriante et généreuse. Les gens sont ce qu’ils sont, et partout dans le monde. Enfin...ils sont ce qu’ils font d’eux-mêmes…c’est ce que nous sommes tous. La question est : Ce que nous faisons est il bénéfique pour nous même et pour les autres? Je ne détiens pas les réponses…mais je cherche! L’idée c’est de tendre vers l’idéal…et idéalement tout se passe bien! Donc il y a du travail pour mettre ça en oeuvre, sans question de genre, ou de territoire. On finit par s’embourber quand on se cantonne à des considérations identitaires…mais ça vient d’un besoin qui, clairement, n’est pas nourri correctement…et ça remonte loin en ce qui concerne la Guadeloupe…le tout est de lâcher prise sur ce qui est devenu inadéquat ou obsolète pour avancer. Sinon on ne peut faire que du surplace.


crédit photo : ELMS Photography


The Link Fwi : Est-ce difficile d’être une femme dans le milieu artistique en Guadeloupe et plus spécifiquement aux Antilles ?



Alice-Anne Augustin : C’est toujours difficile d’avancer quand on se plante soi-même des bâtons dans les roues, ou que l'on imagine qu’il y a des bâtons qui vont nous tomber dessus. J’ai fait ça, il y a un moment. Je ne le fais plus. Faire ce qu’il y a à faire, et le faire de son mieux, point. Le reste va s’aligner au fur et à mesure. Si ça n’avance pas il est judicieux de regarder ou ça coince et d’y faire quelque chose. Mon discours est très axé sur l’autonomie et la prise de ses responsabilités…mais la conséquence de tout ça c’est une énorme (re)prise de pouvoir sur sa propre vie. Et c’est top. Difficile au début, mais de plus en plus fluide. Si c’est bien cela que l’on cherche bien entendu car il y a des bénéfices négatifs à rester coincé. Mais c’est moins agréable on va dire. J’aurais aimé comprendre ça bien plus jeune…c’est aussi pour cette raison que j’en parle, particulièrement avec les enfants et les jeunes…pour qu’ils sachent que le pouvoir est entre leurs mains à eux, et qu’ils pilotent leur propre machine. Faire de son mieux, et faire de toute situation le meilleur que l’on puisse. Rien de plus. Chaque situation est un miroir, une opportunité de découvrir comment on la gère ( la situation) et nous informe de la où on en est soi-même et de ce qu’on peut travailler, améliorer. En Guadeloupe il y a beaucoup de place pour créer ce qui n’existe pas encore. C’est super.



TLFWI : Combien de temps faut-il pour réaliser un tableau?


Alice-Anne Augustin : Ça dépend de la taille de la toile, du nombre de litres de peinture que je veux y mettre, de ce qui se passe sur la toile au moment T. La préparation de mes couleurs est longue. L’acte de création peut durer entre 15 minutes et 5 heures. Il faut cesser de croire que le temps passé est une unité de mesure de valeur des oeuvres. Renoir dit ceci : « Ce dessin m’a pris cinq minutes, mais j’ai mis soixante ans pour y arriver ». La nature crée des choses éblouissantes en une fraction de seconde, ainsi qu'en des millions d’années. Il n’y a que ton expérience de la chose qui soit pertinente.


The Link Fwi : Aujourd’hui nous sommes à La Galerie où tu exposes, peux-tu nous parler de cette exposition, quel est le sujet principal les thématiques abordées à travers tes oeuvres exposées ?



Alice-Anne Augustin : « ON THE WAY » signifie « En route » ou « Sur le chemin ». C’est ce que je fais. Je suis sur le chemin. Parfois il y a des accidents. Je suis très engagée dans ce cheminement, au delà de ce qu’on peut imaginer. Le résultat de cet ensemble de toiles est hyper cosmique, spatial, on nage littéralement dans un océan d’étoiles, de reflets irisés, de camaïeux de bleus, nuageux ou aquatiques. Mes titres sont souvent ce qu’il y a de plus figuratif dans l’ensemble, mais pas toujours.


Hermes Lace, par exemple, est la plus grande toile de l’expo. Dans la toile, j’ai cru apercevoir un heaume bleu ailé, et cela m’a évoqué Hermès, le messager des Dieux dans la Grèce Antique, c’est le Dieu de la Communication. Lace veut dire dentelle. Hermes Lace parle du paradoxe de l’utilisation de la parole. C’est une clé, qui permet à la fois d’ouvrir et d’enfermer. C’est un outil et une arme. Cela dépend de qui l’utilise et comment on choisit de la manier. On peut à la fois en bénéficier, s’y perdre, s’y dissoudre, ou s'emmêler dans ses dentelles intriquées.


Dans Sens Contraires, on peut ressentir deux pôles qui sont à l’opposés l’un de l’autre et dont pourtant les racines ou les branches tendent vers la même direction. La dualité est juste une apparence. On peut appliquer ça à plusieurs sphères, externes et internes. Que ce soit au niveau de l’univers, du monde, des interactions sociales ou de soi-même, la dualité est toujours là en apparence, mais on partage bien le même air, le même Espace ( Akash en Hindi - qui est d’ailleurs le titre d’une autre oeuvre de l’exposition « ON THE WAY »). On tend vers une certaine expansion peut importe comment elle se manifeste. Ce sont les manifestations de cette expansion qui donnent une apparence de dualité. Mais le moteur est le même… Et là on est partis…voila pourquoi je n’explique jamais rien, et que je laisse les spectateurs voir à travers leurs propres lunettes, teintées ou pas (enfin pas…Peu!). Pour qu’ils puissent vivre l’expérience qu’ils ont envie de vivre, eux et qu’ils ne soient pas dirigés ou biaisés par ma teinte à moi (rires). Ce n’est que mon expérience.


God Spirit est arrivée en partie par accident… j’ai tout de suite su qu’il ne fallait surtout pas y toucher, et qu’elle devait rester comme ça. C’était complètement intuitif comme décision et résultat, c’est l’une des oeuvres les plus appréciées de l’exposition.


Narcisse a une essence plus sombre, intriquée, mais fascinante, qui peut effrayer ou absorber…avec des éclats d’irisés, de rouge et une espèce de buisson de fleurs en rhizomes qui éclosent dans l’obscurité.



crédit photo : Cédrick Isham Calvados



TLFWI : Avec l’actuelle pandémie de la COVID-19, l’année 2020 a été assez particulière, la monde entier s’est un peu mis sur pause, comment as-tu vécu l’arrêt de toutes ces activités notamment au niveau professionnel et artistique ?


Alice-Anne Augustin : J’ai passé la seconde vitesse. J’ai utilisé le temps en confinement pour vraiment investir les réseaux sociaux, faire réaliser un site web professionnel, avec du contenu de qualité encore inusité jusqu'alors. Je n’ai pas arrêté, j’ai amélioré. Beaucoup d’entreprises ont saisi l’opportunité d’ailleurs, et s’en sont bien sorties grâce à cette attitude la, ce que je salue. S’adapter et faire le meilleur que l’on puisse de chaque situation.


The Link Fwi : Où pouvons-nous suivre ton actualité ? Es-tu sur les réseaux sociaux ?


Alice-Anne Augustin : Mon lien Linktree qui résume toutes les plateformes dont la page Facebook, le catalogue WhatsApp, le compte Instagram , le Site Web, les Galeries virtuelles dont l’expo « ON THE WAY » et son catalogue.


TLFWI : Merci Alice-Anne Augustin.


Alice-Anne Augustin : Tout le plaisir est pour moi.







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