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Chantal Loïal " C'est compliqué d'être noir dans la danse mais surtout d'être une femme".

Allier la chorégraphie et les danses traditionnelles, c’est la recette gagnante de Chantal Loial depuis plus de trois décennies. La danseuse guadeloupéenne est une véritable référence en la matière. Installée depuis son tout jeune âge à Paris, elle a su marier danse contemporaine aux musiques de son archipel natal, le tout avec sa touche personnelle, disons revisiter. De passage en Guadeloupe pour une exposition consacrée à sa compagnie de danse Difé Kako, elle est revenue sur son parcours loin d’être difficile, dans ce milieu cloisonné qu’est la danse en Hexagone.



Si à Paris, il y a bien une danseuse afro-descendante qui continuer de laisser son empreinte dans les arts vivants et la danse contemporaine, c’est bien Chantal Loïal. Pour ceux d’entre vous qui ne la connaitrait pas ou qui n’auraient jamais entendu parler de son travail artistique de fond, sans doute avez-vous déjà vu à travers vos écrans, des reportages sur la compagnie Difé Kako ou encore l’événement culturel itinérant Mois Kréyol ? Figurez-vous que derrière cette compagnie de renommée internationale et ce rendez-vous culturel, se cache Chantal Loïal.

Depuis plus de trois décennies, la guadeloupéenne qui allie la chorégraphie, la danse contemporaine, les arts en mouvement et les danses traditionnelles de son territoire de naissance. Elle est même une référence en matière de danse contemporaine dans la capitale. Si bien qu’en 2015, elle reçoit la Légion d’Honneur des mains de l’ancien président de la République François Hollande, puis les médailles des villes de Paris et Sainte-Anne. Au-delà de ces distinctions honorifiques, son parcours ne fut pas des plus simples.

De passage en Guadeloupe pour une exposition consacrée à sa compagnie de danse Difé Kako, elle est revenue sur son parcours dans ce milieu cloisonné qu’est la danse en Hexagone quand on et une femme mais surtout une femme noire.







The Link Fwi : Bonjour Chantal Loïal, bienvenue sur The Link Fwi. C’est un honneur pour nous de vous recevoir dans notre émission « Rencontre avec ». Vous êtes danseuse, chorégraphe mais quand cette passion a t-elle commencée ?

Chantal Loïal : La passion de la danse m'a animée depuis toute petite j'ai toujours dansé en Guadeloupe entre 5 et 6 ans je dansais à l'école on avait une activité de danse avec une professeure, c’est ce qui m'a permis de connaître la danse d'abord gwoka de chez moi entre 6 et 7 ans. Ensuite j'ai voyagé en métropole dans l'Hexagone et j'ai continué à travailler sur tout ce qui était artistique je faisais du patin je faisais de la gymnastique de la danse rythmique et ensuite à l'âge de 14 ans j'ai rencontré d'abord des chorégraphes originaires du Congo et qui m'ont permis de poursuivre un peu dans cette voie qui m'animait j'ai pu côtoyer différents professeurs et surtout différents chorégraphes d'abord mais j’ai plutôt côtoyé plutôt des chorégraphes originaires de l'Afrique aussi bien d'abord l'Afrique Centrale que je l'Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire le Mali, le Burkina Faso. Ces professeurs arrivaient après les indépendances d'Afrique, ont fait le choix de rester en France où ils ont formé de nombreux danseurs et nombreuses danseuses notamment des antillaises ce qui nous a entre autres permis de renouer avec nos racines africaines et c’est comme ça que j’ai baigné dans les danses africaines.


Lorsque j’ai monté ma compagnie de danse dans un carrefour et dans un triangulaire la Caraïbe de notre côté plus la Guyane et également l'Afrique ainsi que la France comment et la façon dont elle nous percevait. C’est donc en partant de la danse traditionnelle de faire ce travail.

TFLWI : Quand est-ce que la danse est passée d'une passion à un métier ?

Chantal Loïal : alors écoutez j'ai passé le bac à 20 ans et ensuite très rapidement déjà même avant le bac je faisais la danse, je voyageais avec quelques groupes de musique, quelques ballets. Par la suite, une fois que j'ai eu mon bac, j'ai continué. Des chanteurs m'ont proposé comme danseuse, j’ai accepté. J’ai par exemple dansé pour Peter Gabriel qui avait repéré beaucoup d'artistes dans les années 90 d'artistes africains ou de différents pays d'Afrique et également d'Amérique du Sud. C'était aussi la période de Kassav' vous voyez donc c'est comme ça qu’au même titre que d’autres danseuses antillaises, j’ai été repérée par ces groupes qui, à l’époque avaient des danseuses.


The Link Fwi : C’est la danse classique que vous souhaitiez faire, pourtant vous vous êtes développé dans les danses afro ? Est-ce que vous n’étiez pas faite pour la danse classique ?

Chantal Loïal : c'est vrai que quand je suis arrivé en France je découvre à la télé la danse classique et quand j'allais en cours avec mon prof Assaï Samba qui était originaire du Congo ce dernier m’a conseillé de faire de la danse classique vu que j’étais selon lui j'étais très souple mais que je manquais de tonicité et pour lui la danse classique m’aurait redonner de la tonicité et utiliser ma souplesse. Je suis allée et comme j'étais très forte je suis allée en prendre un cours, on m'a dit demain en collant et “rentrez vos fesses”. J’avais 14 ans, j'étais complexée, je ne suis jamais revenue. J'ai continué plutôt le jazz et la danse africaine. C’est vrai que l'Afrique m'a bien reçu avec ce corps callipyge que j'ai et du coup, cela m'a réconcilié quelque part ça ne veut pas dire que je n'ai pas gardé de complexe mais en tout cas pour la scène j'ai su affronter la scène avec ce corps. J'ai rencontré beaucoup de personnes sur mon chemin qui m'ont accompagné comme José Montalvo et Dominique Hervieu, deux chorégraphes contemporains qui ont su mettre en valeur différents corps, pas que le mien mais différents corps, grands, petits, gros et surtout différentes esthétiques, en tenant compte des danses aussi en provenance de nos territoires et de nos identités. Me concernant, étant donné que j'étais de cette identité des Antilles mais ayant travaillé autour de différentes danses j'ai pu côtoyer ces chorégraphes et aussi mixer avec d'autres propositions esthétiques qu'ils avaient dans leur compagnie.




TLFWI : Quelles ont été vos toutes premières expériences scéniques professionnelles ?

Chantal Loïal : Ma plus grande je dirais que les toutes premières c'est des spectacles de fin d'année à l'école quand vous vous préparez un spectacle et après la plus grande expérience la toute première qui m'a marquée c'est que je suis parti au festival de Carthage en Tunisie j'avais 17 ans j'étais encore à l'école et j'ai fait une tournée de 10 dates en Tunisie entre le ballet puisque le ballet que je fréquentais, le ballet Lokolé avait un orchestre et avait un ballet et on a fait cinq dates avec le ballet et 5 dates avec l'orchestre et je dors ça et je dansais avec les deux.


The Link Fwi : Quel souvenir, gardez-vous ?


Chantal Loïal : un très bon souvenir. Vous savez ce sont des souvenirs marquants, vos premières dates ça marque toujours et une grande ouverture aussi parce que c'était encore des endroits où il y avait encore des moyens donc et une grande ouverture sur la culture et sur la singularité des gens et l'altérité.


TLFWI : En 1994, vous décidez de créer votre propre compagnie de danse Difé Kako. Comment est née cette idée

Chantal Loïal : Ecoutez quand on crée une compagnie on est jeune en tout cas il y avait quelque chose de sûr c'est que nous voulions mettre nos singularités et nous avions une fièvre de danser donc nous étions des filles nous avons fait appel à des musiciens et que des femmes danseuses mais musiciens sur scène enfin musiciens qui nous accompagnaient plutôt et l'idée c'était vraiment nous étions des filles qui avions travaillé avec tous ces maîtres à danser des ballets qui étaient restés à Paris donc nous étions revisité ce qu'il nous avait appris donc l'idée c'était vraiment de mettre notre identité on va dire métisse notre diversité qui était l'Afrique qui était en même temps le jazz le classique qui était la Martinique la Guadeloupe c'était mélangé tout ça et en faire on va dire une sauce créole mais bien pimentée et qui puisse être à la hauteur aussi avec beaucoup de rigueur et c'était ça le combat et faire connaître une culture qui appartenait aussi à ces différentes régions de France et la faire entendre même si aujourd'hui elle est encore difficilement entendable ou en tout cas pas dans la manière on voudrait la faire entendre.

The Link Fwi : Combien êtes-vous dans Difé Kako ? Et quelles sont les origines de vos danseurs ?

Chantal Loral : Dans Difé Kako, j'ai beaucoup de métissage. On va dire beaucoup de gens d'une double culture originaire soit de l'Afrique ou soit des Antilles et sinon au-delà de cette double culture afro-descendante j'ai eu des personnes originaires de l'Asie donc Taiwan il y en a d'autres qui venaient du Japon, de la Chine mais aussi des personnes qui nous ont accompagnés venant du côté de l'Afrique du Nord, du Maroc, de l'Algérie. On a des personnes de la Réunion qui nous rejoignent aussi on a des personnes de la Guyane voilà enfin en dehors des Antilles voilà je dirais que l’altérité la plus loin presque c'est en dehors des Outremers et des Antilles c'est l'Asie que j'ai pu avoir dans ma compagnie. Nous sommes à peu près une quarantaine de personnes dans la compagnie entre les musiciens, les danseurs et aussi le bureau la production.



Compagnie Difé Kako performance en Guadeloupe. Photo ELMS Photography

TLFWI : Vous êtes la créatrice du festival Mois Kréyol, comment est née cette idée ?


Chantal Loïal : Pour revenir à Mois Kréyol, au départ, ce n'était pas un festival, c'était un moment créole que nous devions acter un week-end. Par la suite, il est devenu un festival parce que c'était une période où j'avais beaucoup de partenaires avec lesquels je travaillais avec la compagnie Difé Kako qui m'ont dit ah mais nous sommes intéressés par ta proposition et du coup comme on a vu que cela prenait un mois, la personne qui était chargée de la communication au sein de ma compagnie m’a dit pourquoi ne pas l’appeler Mois Kréyol et voilà c’est comme cela que le festival est né mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’avait pas été pensé. Ensuite, l’institution nous a suivi, pour moi cela coïncidait avec une période politique sur la souffrance des territoires et le reproche que l’on faisait que tout était concentré dans les grandes métropoles ou dans la capitale, Paris. Par territoires en souffrance, on peut penser aux Outremers. Les politiques, vu que c’est évidemment et éminemment bien souvent politique, ils ont considéré que c'était un projet intéressant et ce sont intéressés à l’idée que j’avais de le développer en itinérance en se disant que les territoires en avaient besoin et que dans l'Hexagone nous avons des originaires d'Outre-mer et aujourd’hui, quel pont je peux faire avec les Outremers en faisant aussi une proposition en Martinique Guadeloupe et Guyane avec la France et dans cette itinérance et dans cette circulation des artistes et surtout comment la compagnie Difé Kako peut être la locomotive de ce projet.



The Link Fwi : Vous qui êtes danseuse connue en France et au-delà, pensez-vous que le milieu de la danse en France est fermé au corps noir ?


Chantal Loïal : Selon moi, c’est assez cloisonné. On a encore beaucoup de mal à se faire entendre...


TLFWI : Jusqu’à présent ?


Chantal Loïal : jusqu’à présent ! Tout dépend de quelle forme esthétique vous délivrez et que vous employez. Pour moi, ils ne sont pas ouverts à un éclectisme de forme esthétique. Je trouve que ça reste encore très fermé. Il y a quand même encore un endroit où il y a un seul regard et il y a pas des multiplicités de regards et des multiplicités d'offrir au public différentes propositions artistiques donc je trouve que c'est encore assez fermé. Contrairement aux États-Unis où je suis très suivi, notamment des chercheurs des universités de là-bas qui suivent mon travail et surtout mes questionnements afro identitaires et afro-descendantes, je sens que la France est encore assez fermée à cet endroit-là. Donc oui, à mon sens pour l’instant la danse est fermée au corps noir.



Compagnie Difé Kako performance en Guadeloupe. Photo ELMS Photography


The Link Fwi : Est-ce difficile d’être noir et de devenir danseur(euse) chorégraphe en France ?


Chantal Loïal : D'être noir oui pas complètement non plus par contre dans la forme que nous pourrions proposer ça reste compliqué mais ça reste compliquer surtout d'être une femme à tous les niveaux et quand on est noir encore plus et quand on a des esthétiques qui tiennent de notre patrimoine voilà qui sont éminemment contemporains en plus qui sont très vivants mais c'est toujours la manière dont on a d'exprimer qui parfois ne correspond pas aux critères attendus.


TLFWI : Vous êtes en ce moment en Guadeloupe dans le cadre d’une exposition et surtout de la RIDA, mais comment voyez-vous le développement des danses traditionnelles en Guadeloupe ?


Chantal Loïal : Personnellement, e trouve que il faut faire attention qu'on ne perd pas nos danses traditionnelles et pour l'instant, la RIDA qui est venue j'ai accompagné j'ai aidé j'ai fait du lien pour qu'il puisse découvrir le maximum d'artistes même s'ils ont pas tout découvert mais je pense qu'ils ont pu découvrir énormément de choses et ils ont été interpellés à plusieurs niveaux l'un des niveaux c'était qu'est-ce qu'ils peuvent faire remonter auprès de l'État pour que nos traditions des régions ne se perdent pas y compris les régions d'Outremer et les régions d'Outremer est un exemple puisque nous sommes multiples dans les régions d'Outremer en termes d'esthétique et surtout en termes d'esthétique et surtout en termes de d'influence identitaire puisque nous avons des gens qui arrivent de l'Inde nous avons le Kalinago donc l'Arawak on va dire qui qui de l'Indien Caraïbe, on a aussi les Syriens qui sont arrivés on a eu aussi une influence asiatique la plus forte influence qui est quand même l'Afrique donc tout ça nous sommes déjà un peuple très métisse ce qui fait notre du coup cette créolité et parfois elle n'est pas toujours comprise et entendue et comment faire pour ne pas perdre nos traditions et à la fois qu'on respecte nos formes d'esthétiques en tout cas qu'on soit plus curieux et qu'on soit plus ouvert peut-être je dirais presque pour faire du lyannaj et du tissage, du tricotage avec l'autre et moi c'est ce que j'essaye de faire j'essaye que de faire en sorte que je vis dans l'Hexagone et j'ai des artistes qui sont très attirés pour mon travail et parfois quand ces artistes on va dire simplement blanc ou autre ou asiatique ou autre peuvent être attirés par ce travail souvent on porte un jugement sur eux en disant mais comment ils peuvent se permettre et comment ils peuvent porter cette culture par contre quand nous en tant que Antillais identité Outremer allons avec une esthétique une démarche qui pourrait leur correspondre il n'y a pas de frein et au contraire ils prennent ils prennent à ce moment-là ils prennent et ils sont d'accord avec ça il n'y a pas de frein par contre quand ce sont à l'inverse des personnes de la métropole qui viennent vers nous là c'est beaucoup plus compliqué aussi bien au niveau des musiciens que des danseurs j'ai souvent entendu des remarques à l'inverse non à l'inverse ben on prend puisque vous venez vers nous il y a pas de problème vous avez le droit de prendre de notre identité et au contraire à foisonnement et c'est quasiment celle-ci qu'on va choisir on va choisir celle-ci et c'est celle-ci qu'on va prendre puisque elle correspond à nos critères par contre quand c'est à l'inverse que ce sont des gens de chez moi de chez eux enfin en tout cas de la France plus précisément et qui sont blancs et qui n'ont pas cette culture là au départ dans leur gène, c'est difficile pour eux d'intégrer des propositions comme les nôtres ou en tout cas la France elle-même censure cette approche que des personnes j'ai entendu encore pendant la Rida et déjà avant la Rida cette censure de personnes qui seraient pas noir ou antillais en tout cas qui viendrait vers mon travail faire faire travailler avec moi et m'accompagner ce travail en disant ils peuvent pas porter ce aussi ce travail quoi et le défendre.



Chantal Loïal en Guadeloupe. Photo : ELMS Photography




The Link Fwi : Est-ce que le manque de lieux ou de structures est un frein au développement de ces disciplines ?


Chantal Loïal : Je pense qu'il faut repenser les lieux aux Antilles, il faut repenser les lieux fermés. Il faut faire du marronnage car nous sommes dans une culture de marronnage nous avons maronné toutes nos vies et je pense qu'encore plus maintenant avec l'écosystème culturel, l'écosystème environnemental et pour moi il faut réutiliser notre île et du coup il faut retravailler autrement et exploiter nos lieux notre environnement d'une autre manière et ne pas se focaliser uniquement sur les lieux fermés en hexagone ou ailleurs dans des pays hyper ultra développé nous on a autre chose et j'ai le sentiment qu'on peut exister autrement avec d'autres lieux d'autres endroits.

TLFWI : Est-ce important pour vous de toujours faire cette continuité entre votre archipel et l’Hexagone ?


Chantal Loïal : Ecoutez, je n'ai pas trop eu le choix de d'arriver en France ma mère est venue me chercher sans me demander mon choix puisqu'elle m'avait laissé toute petite aux Antilles en nourrice et elle est venue me chercher. Elle ne m'a pas demandé mon avis donc moi j'ai fait avec et peut-être que chasser le naturel il revient au galop j'étais de manière intrinsèquement et viscéralement liée à cette culture afro-descendante de nos danses au tambour comme je dis et pour moi c'était comment les développer et les faire être un peu une ambassadrice si vous voulez de ces cultures pour faire le lien avec l'Hexagone.

The Link Fwi : Avez-vous un message à faire passer aux jeunes qui veulent devenir chorégraphe ?


Chantal Loïal : Déjà d'une de ne pas hésiter parce que moi je sors d'une époque où il était interdit de danser enfin en tout cas 90% des Antillais on va dire des personnes des Outremer dansent, sont dans la culture après de là en faire son métier déjà c'est difficile les parents ne souhaitent pas et que si vous avez vraiment envie il faut être exigeant n'hésitez pas à y aller vraiment parce qu'ici aux Antilles, il y a tellement peu de travail dans ce métier, il est clair que ça freine et on y est pas complètement. C'est dommage et surtout ce que je leur dirais c'est n'hésitez pas, comme nous sommes dans un archipel et que nous sommes dans une insularité n'hésitez pas à aller vous former à avoir de l'expérience et de faire régulièrement un va-et-vient afin que vous puissiez voir ce qui se passe ailleurs et vous former au mieux voilà mais revenez au pays mais dans le va et vient dans le va et vient parce que sinon ça reste compliquer de voir plusieurs possibilités et comment évolue aussi le contexte culturel.

TLFWI : Chantal Loïal, merci.


Chantal Loïal : merci à vous.

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