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Au Mississipi, six policiers avouent avoir torturé deux afro-américains durant des heures.

La mission première de la Police est de protéger les citoyens, pourtant, ces policiers eux ont manqué à leur devoir. Six policiers ont reconnu avoir fait une perquisition sans «sans mandat, ni justification» et ils ont aussi admis avoir torturé deux hommes noirs, les ont agressés sexuellement, et ont tiré dans la bouche de l’un d’eux.


source : AFP

La mission première de la Police est de protéger les citoyens, pourtant, ix policiers blancs du Mississippi ont admis avoir torturé deux Afro-Américains pendant deux heures avec un godemiché, des tasers et une épée, allant jusqu’à tirer dans la bouche de l’une des victimes, a annoncé jeudi 3 août le ministère américain de la Justice.


Cette affaire est un « exemple horrible et frappant de mauvais comportement policier, qui n’a pas sa place dans notre société », a fustigé devant la presse la représentante du ministère Kristen Clarke, en dénonçant des actes « motivés par des préjugés raciaux et par la haine ».


Les six agents, dont certains ont reconnu appartenir à une équipe surnommée la «Brigade des voyous» et réputée pour sa brutalité, sont actuellement poursuivis par la justice et ne sont plus en exercice.


L'histoire s'est déroulée en janvier dernier. Les policiers qui faisaient une patrouille sont entrés « sans mandat, ni justification » dans une maison de Braxton, une petite ville de cet Etat du sud des Etats-Unis, pour torturer les deux hommes noirs qui s’y trouvaient, selon un communiqué du ministère.


Les policiers les ont menottés et les ont soumis à une séance de torture en proférant des « insultes raciales », a raconté Mme Clarke.


Selon l'accusation, les agents ont agressé leurs deux victimes sexuellement avec un godemiché et leur ont infligé 17 décharges électriques avec leurs tasers. Ils les ont aussi humiliés en les forçant à avaler de l'alcool, de l'huile de cuisine, du lait et d'autres liquides.


Selon Kristen Clarke, l'un des deux Afro-Américains a été frappé avec «une épée en métal, un morceau de bois, et un ustensile de cuisine en bois».



Deux heures de calvaire et un tir par arme à feu :


Ce calvaire, qui a duré environ deux heures, a culminé lorsque l’un des agents a mis son arme de service dans la bouche d’un des deux hommes. Pour l’effrayer, il a d’abord pressé la détente après avoir retiré une balle du chargeur. Lors d’une seconde tentative, la balle est en revanche partie et a traversé le cou de la victime.


Les policiers ont alors laissé leurs victimes dans une mare de sang pendant de longues minutes, pendant qu’ils se concertaient pour couvrir cette bavure.



La procureure générale adjointe pour les droits civils au ministère américain de la Justice, Kristen Clarke, à gauche, s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse à la suite d'une audience au cours de laquelle six anciens agents de police blancs du Mississippi ont plaidé coupables d'infractions fédérales aux droits civils. © Rogelio V. Solis / AP/SIPA


Disparition de preuves, faux rapports et mensonges :


L’équipe a détruit la vidéosurveillance de la maison, l’une des douilles utilisées et a tenté de brûler les vêtements des victimes pour faire disparaître les preuves, selon l’accusation. Les agents ont également placé un pistolet à grenaille sur l’une des victimes et de la méthamphétamine sur les lieux pour prétexter un mobile d’intervention. Ils ont ensuite rempli de faux rapports et ont menti de manière répétée aux enquêteurs.


Cinq des prévenus étaient des agents du shérif du comté de Rankin, tandis que le sixième appartenait à la police de Richland.


Trois d'entre eux ont également plaidé coupable dans un autre cas de violence policière, remontant à décembre. D'après la justice, l'un des membres du trio a utilisé un taser sur un homme blanc et tiré près de sa tête pour lui soustraire des aveux, sans aucune intervention de la part des deux autres.


source : AFP



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