Encore une fois, le CHU de la Guadeloupe fait parler de lui de façon péjorative. Régulièrement, l'établissement hospitalier fait la Une des journaux pour sa gestion catastrophique, sa vétusté. Une nouvelle fois, l'Hôpital de Pointe-à-Pitre/Abymes est pointé du doigt pour sa façon de traiter les patients. Voici l'histoire de Patricia, touriste en vacance en Guadeloupe en attente d'une opération suite à une fracture du fémur.
Patricia pasait de bonnes vacances jusqu'à cette chute survenue le 24 Décembre dernier qui lui a causé une simple fracture du fémur. Depuis, la touriste qui est hospitalisée au CHU est en attente d'une intervention chirurgicale des plus banales. Sauf que le Centre hospitalier a repoussé à plusieurs reprises l'opération. Résultat, 15 jours d'attente et de souffrance pour celle qui voulait visiter la Guadeloupe.
Son quotidien au CHU ? De simples cachets de Doliprane, faute de morphine, pour lui permettre d'affronter la douleur. La pose d'un contrepoids de 3 kg réalisé à partir de bouteilles en plastique. Et bien évidemment une sonnette d'appel qui ne fonctionne pas. Elle ne pleure même pas des vacances gâchées par une chute. Mais hurle désormais sa douleur et son incompréhension, en se sentant totalement abandonnée dans un CHU incapable de l'opérer depuis maintenant 13 jours. L'intervention chirurgicale que Patricia attend depuis le 26 décembre se veut pourtant relativement classique : la pose d'une simple plaque pour réduire une fracture nette du fémur. Sauf que dans un hôpital semble manquer de tout, faute de financement lui dit-on !
Gérard Cottelon, directeur du CHU interrogé sur la question assure que : « La douleur de cette patiente est évaluée par des médecins »
En attendant, Patricia attend couchée dans son lit d'hôpital !