Durant trois jours, la Guadeloupe a accueilli entreprises privées, scientifiques caribéens et des délégations de la région Caraïbe pour la grande Conférence Internationale sur les sargasses, organisée par la Région Guadeloupe au WTC de Jarry. Trois jours au cours desquels, scientifiques, chefs d'entreprises et politiques ont mené des discussions pour tenter de trouver une solution à la grande problématique des algues sargasses qui envahissent les plages de la Caraïbe. Point d'orgue de cette 1ère édition, la visite du premier ministre Édouard Philippe.
Durant trois jours, entreprises privées, scientifiques caribéens et des délégations de la région Caraïbe se sont réunies pour la grande Conférence Internationale sur les sargasses organisée par la Région Guadeloupe au WTC de Jarry. Trois jours au cours desquels, scientifiques, chefs d'entreprises et politiques ont mené des discussions pour tenter de trouver une solution à la grande problématique des algues sargasses qui envahissent les plages de la Caraïbe. Point d'orgue de cette 1ère édition, la visite du premier ministre Édouard Philippe.
Accompagné par Annick Girardin, ministre des Outremers et d'Elisabeth Borne, ministre de la Transition Ecologique, Edouard Philippe a voulu rassurer les guadeloupéens qui depuis 2011 subissent les invasions massives d'algues sargasses. Ainsi, le premier ministre a assuré que le gouvernement prenait "à bras le corps" le sujet des algues sargasses. Il a évoqué la création d'un « programme caribéen sur les sargasses », qui permettra la mise en place d'une plateforme d'information et d'un centre d'alerte, y a été officiellement constitué. Il sera financé par des fonds européens, animé par la région Guadeloupe et soutenu notamment par le Mexique, le Brésil, le Costa Rica, la République dominicaine ou encore l'Association des Etats de la Caraïbe. L'objectif est de « renforcer la capacité de réponse » face à l'invasion des sargasses.
"La bonne façon de régler le sujet, ce n'est pas de multiplier les plans années après années", a également souligné Edouard Philippe lors de son discours. "Il faut évidemment accompagner les pouvoirs locaux pour trouver des solutions immédiates mais c'est aussi se projeter dans l'avenir et trouver des solutions de long terme", a-t-il ajouté, plaidant pour traiter ce sujet "au niveau international".