top of page
ELMS

Le désamour des guadeloupéens pour la politique


Il y'aurait-il un désamour entre les guadeloupéens et leurs dirigeants politiques ? Selon le récent sondage Qualistat demandé par nos confrères de Guadeloupe 1ère, le fossé se creuserait de plus en plus entre ceux qui détiennent le pouvoir politique et la population. Une grande majorité des guadeloupéens ne fait pas confiance à ses élus. A moins d'un an des élections municipales, une forte abstention est à prévoir.

La rupture entre les guadeloupéens et leurs élus semble être consommée. D'année en année, le fossé se creuse entre ceux qui détiennent le pouvoir politique et la population. Une tendance confirmée par la récente enquête de Qualistat demandée par nos confrères de Guadeloupe la 1ère.

Durant une semaine, du 22 au 29 Juillet 2019, l'institut de sondages a interrogé un échantillon de 511 Guadeloupéens (îles du sud comprises) âgés de 18 ans et plus. L'institut a également pris en compte le sexe : 54% de femmes et 46% d'hommes interrogés. Autre caractéristique prise en compte par l'organisme, la catégorie socio-professionnelle. Ils étaient étudiants, chômeurs, cadres, issus d'une profession intellectuelle, commerçants, artisans, chefs d'entreprise, agriculteurs, ouvriers, employés ou tout simplement retraités.

A été prise en compte aussi, la zone géographique des personnes sondées. Evidemment, l'institut a eu plus de réponse de la part des personnes résidant dans la zone de Cap Excellence avec 25% des sondés, puis viennent les résidents de la zone Grand Sud Caraïbe ( 21%) , de la CANBT (19%), suivies des résidents de la Riviera du Levant ( 17%) et de la CANGT ( 15%). Seuls 3% des Marie-Galantais ont répondu aux questions de l'institut.

Morosité, méfiance et peur dans l'Etat d'esprit général :

Depuis 2009, l'archipel traverse une grave crise économique. Malgré les quelques embellies de ces dernières semaines, l'heure n'est pas à la gaieté. A cette question, de l'état d'esprit des guadeloupéens, l'enquête de Qualistat souligne un état d'esprit plutôt morose. En effet, il en ressort que 48% des guadeloupéens et guadeloupéennes sont méfiants quant à l'avenir, contre 23% d'entre eux qui se disent tout à fait confiants. De plus, 36% des guadeloupéens expriment un état de lassitude face à la situation actuelle que traverse la Guadeloupe. Tandis que 12% seulement se disent satisfaits. L'enquête révèle également, que 23% des guadeloupéens sont moroses alors que 18% d"entre eux affirment être dans un état de bien-être. Sur l'ensemble des sondés, 23% d'entre eux vivent dans la peur vu la situation de crise que frappe l'Archipel alors que 21% se disent tout à fait sereins.

Un état de morosité ambiant lié principalement aux problèmes sociaux-économiques qui touchent l'Archipel.

Parmi les personnes sondées ce sont les agriculteurs, les pêcheurs, les employés et les cadres qui sont le plus inquiets pour l'avenir. Selon le sondage Qualistat, 71% des personnes se disant méfiants sont des agriculteurs et des pêcheurs, le tout en lien avec les difficultés de leur profession. 43% de celles et ceux qui se disent moroses sont les agriculteurs et les pêcheurs. 31% des employés de commerce auraient peur de l'avenir. Tandis que 55% de celles et ceux qui connaissent une certaine lassitude de la situation actuelle seraient des cadres. Point positif, la jeunesse représentée par la catégorie des étudiants serait beaucoup plus positive que ses aînés. ( 42% de confiance, 42% de bien-être, 37% de sérénité, 26% d'enthousiasme)

Point positif, la jeunesse garde le moral et elle a espoir dans l'avenir. Ainsi 42% des étudiants interrogés affirment avoir confiance. 42% estiment être bien. 37% des étudiants sondés sont dans un état de sérénité et 26% sont enthousiastes.

Perte de confiance vis à vis de la classe politique :

Sur la question de la confiance accordée à la classe politique, une grande majorité des guadeloupéens ne font pas confiance à ses élus. En effet, selon le sondage de Qualistat, 47% ne font pas confiance à la classe politique, 30% ne lui font plutôt pas confiance. Seul 20% leur font confiance.

Des données couplées aux réponses à la question de savoir laquelle des personnalités est plus à même à construire l'avenir de la Guadeloupe. Ainsi, 45% des personnes interrogées ne font pas confiance aux responsables politiques. Ary Chalus actuel président de la Région Guadeloupe, est plébiscité à 25%. Seuls 5% des sondés voient en Josette Borel Lincertin, présidente du Conseil Départemental et Victorin Lurel, sénateur PS, ancien président de la Région et ancien ministre des Outremers, des personnes capables de construire l'avenir de la Guadeloupe.

Parmi les sondés, seuls 2% voient Gabrielle Louis Carabin capable de diriger la Guadeloupe. Ary Durimel président du REV Guadeloupe, Eric Jalton maire des Abymes sortant et Laurent Bernier maire de Saint-François sont plébiscités à 1% chacun.

Justement concernant la côte de confiance des personnalités politiques locales, l'institut souligne qu'elle est toute fois en hausse par rapport aux mois précédents. Parmi toutes les personnalités politiques locales qui sont à la tête des principales administrations,c'est le président de région qui cumule le plus fort taux de satisfaction. 62% des personnes interrogées lui accordent leur confiance. Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil Départementale est elle aussi assez populaire, puisque 58% des sondés lui font confiance. Les deux présidents des deux Assemblées principales de l'archipel sont populaires comme le révèle la suite de l'enquête de Qualistat. 50% des personnes interrogées affirment apprécier l'action et la personnalité d'Ary Chalus, 14% affirment apprécier ses actions mais pas sa personnalité, 14% disent apprécier sa personnalité et non son action et 17% prétendent ne pas apprécier ni son action, ni sa personnalité. Ils sont 49% à apprécier la personnalité et l'action de la présidente du Conseil Départemental, sauf que 10% aiment son action mais pas sa personnalité, 13% affirment apprécier sa personnalité et non son action tandis que 17% n'apprécient ni son action ni sa personnalité.

Quant aux présidents des EPCI, c'est Gabrielle Louis-Carabin maire sortant du Moule et président de la communauté d'agglomération du Nord Grande-Terre (CANGT) qui recueille le plus d'avis favorables. Ainsi, 49% des personnes sondées pensent qu'elle pourrait jouer un rôle pour la Guadeloupe de demain. Eric Jalton, président de CAP EXCELLENCE est plébiscité à 38%. Marise Etzol progresse dans le coeur des guadeloupéens. 37% de ceux qui ont répondu au sondage, pense que l'actuelle maire de Grand-Bourg de Marie-Galante et présidente de Communauté des Communes de Marie-Galante est capable de jouer un rôle politique dans l'avenir de la Guadeloupe.

Jocelin Sapotille président de la Communauté d'Agglomération du Nord-Basse-Terre et Jean-Pierre Dupont maire sortant de la ville du Gosier ( qui ne se représente pas) et président de la Riviéra du Levant combinent 30% d'avis favorables de la part des personnes sondées.

Les résultats divers aussi bien au niveau des parlementaires guadeloupéens. La députée Justine Bénin encartée au Modem et proche du mouvement présidentiel En Marche ! affiche un taux de satisfaction qui la consolide dans sa position de principale challenger à la Mairie du Moule, cumule 42% d'avis favorables selon le sondage Qualistat. Max Mathiasin, apparenté MoDem est quant à lui crédité à 39%. Alors qu'il ne cumulait que 5% d'avis favorable sur la question de la confiance pour construire l'avenir de l'Archipel, Victorin Lurel, ancien président de la Région, obtient 38% d'avis favorables. Le député Olivier Serva encarté à En Marche ! perd des points dans les sondages. Il ne regroupe que 31% d'avis favorables. Une baisse dans les sondages liés à plusieurs faux pas en début d'année. Des faux pas sans doute liés à ses propos sur le chlordécone et sa décision au sujet de l'abattement fiscal. Malgré cette légère baisse, il reste le grand rival du maire sortant des Abymes, Eric Jalton.

Un fossé qui se creuse entre les Guadeloupéens et sa classe politique :

Les réponses aux questions de Qualistat démontrent une certaine lassitude face aux politiques menées par les hommes et les femmes actuellement au pouvoir en Guadeloupe. A travers ces réponses, il y aurait un certain ras-le-bol général de l'inaction de la classe politique face aux problèmes sociaux-économiques qui touchent la région depuis plusieurs décennies. Un chômage qui augmente au lieu de baisser, une jeunesse désabusée qui part vers un horizon beaucoup plus radieux, des tours d'eau à n'en plus finir alors que l'Archipel est surnommée " l'île aux belles eaux", des terres agricoles polluées pour 700 ans à cause du chlordécone, une corruption généralisée des élites, en Guadeloupe, tant de problèmes qui s'accumulent mais qui ne se résolvent pas, accroissent ce sentiment d'insatisfaction émanant de la population.

1) Chômage et départ de la jeunesse active :

On le sait, en Guadeloupe, le chômage est très important. Il est 2,5 fois plus élevé qu'en France Hexagonale (9%). Selon le BIT,(Bureau International du Travail) en 2018, le nombre de demandeurs d'emploi avoisinerait les 35 000 personnes soit environ 23% de la population active. Il reste quasiment stable que les précédentes années, 2016 et 2017, où l'archipel comptait 24% et 22% de chômeurs. Ce sont les jeunes les principales victimes du chômage. Selon l'INSEE, 47% des jeuens âgés de 15 à 29 ans sont en situation de chômage. 22% de ceux âgés de 30 à 49 ans sont aux chômage. Ainsi, c'est près d'un jeune actif sur deux qui est connaît le chômage.

Récemment la Direction du Travail a publié un bilan des politiques d'emploi menées en Guadeloupe. Selon elle, en Guadeloupe il y aurait 56.0000 demandeurs d’emploi, ce qui représente le tiers de la population active. Comme le stipule la Direction du Travail, le chômage progresse alors que de nombreux dispositifs d'aide à l'embauche existent, parmi lesquels, le Parcours Emploi Compétence, destiné aux personnes en grandes difficultés sociales et professionnelles, et appliqué au secteur non-marchand. Il remplace le CUI-CAE ou encore le contrat en alternance par exemple : le contrat d'apprentissage et enfin l'IAE, l'insertion par l'activité économique. Pourtant, ces dispositifs n'ont pas prouvé leur efficacité.

Dans moins d'un an, les guadeloupéens seront invités à renouveler leurs maires au pouvoir pour certains depuis plusieurs décennies. Cette élection pourrait prendre la même tournure que les élections européennes. Il faut dire qu'en Guadeloupe, la politique est une affaire familiale. C'est le cas dans plusieurs villes ou communes de l'Archipel, où le pouvoir se partage, se transmet de père en fils, de mère en fille, d'oncle à neveu, de tante à nièce etc. Une situation qui entraîne une certaine forme de népotisme.

Au pouvoir, ces dirigeants ne parviennent pas à endiguer le problème du chômage et du départ des jeunes. Au contraire, ils l'accentuent, car, il y a la tendance chez ces dirigeants à favoriser l'ascension des membres de leurs familles dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment des processus de sélection ordinaires, du mérite et, le plus souvent, de l'intérêt général. Ce cas est courant dans les mairies où l'on constate que des membres d'une même famille sont à des postes clés. Les récents problèmes judiciaires de Lucette Michaux-Chevry ou les problèmes politico-financiers à Pointe-à-Pitre en sont des exemples comme beaucoup d'autres en Guadeloupe.

Depuis la loi sur la départementalisation en 1946, en période électorale, les candidats quelque soit le bord politique auquel ils appartiennent, ils promettent d'endiguer le chômage. Pourtant depuis les années 60, il est toujours aussi important en Guadeloupe. Ce problème social a même fait le lit des nationalismes et des indépendantistes qui ont été violemment combattus par la France, mais l'idée d'indépendance ou d'autonomie n'a jamais disparu. Au contraire, elle est encore plus forte qu'auparavant.

Cinquante ans plu-tard, le problème du chômage est toujours d'actualité et constitue encore à ce jour un enjeu décisif pour l'avenir des îles de Guadeloupe.

2) Départ de la jeunesse :

Région vieillissante, en 2030, la Guadeloupe sera, selon les statistiques, la région avec le plus de personnes âgées de France. Une situation qui s'accentue avec le départ massif des jeunes, mais principalement des jeunes hommes.

En effet, en l’espace de 5 ans, la Guadeloupe a perdu 10 000 habitants passant de 404 600 habitants en 2011 à 397 000 habitants en 2017. Désormais l’île compte environ 394 100 habitants en 2018 soit une baisse de 3000 habitants en une année. Ces départs concernent évidemment les jeunes, qui, lassés par le manque de perspective économique préfèrent partir vers l'Hexagone ou encore le Canada, pays qui s'impose depuis une décennie comme le nouvel El Dorado pour les jeunes antillais et principalement pour les jeunes guadeloupéens.

Selon la dernière enquête de l'INSEE, 37 % des personnes âgées de 15 à 64 ans, insatisfaites de leur situation, seraient prêtes à quitter la région pour un emploi ou une formation qualifiante. Ce désir de mobilité est encore plus important chez les actifs âgés de 15 à 29 ans (42 %) et de 30 à 49 ans (44 %) que chez les actifs de 50 ans à 64 ans (25 %), en fin de carrière. Ainsi, travailler ou se former hors de la Guadeloupe est une solution envisagée par beaucoup.

Ceux qui font le choix de rester ou de rentrer chez eux après des années passées hors du département, sont confrontés à des problématiques spécifiques à la Guadeloupe. Parmi elles, le déclassement scolaire ou les " bullshit jobs".

Le déclassement scolaire consiste à occuper un emploi dont les qualifications attendues sont en deçà du niveau de formation obtenu. En gros, c’est comme si vous étiez diplômé d’un master en économie et que vous travailliez dans un supermarché en tant que caissier ou étalagiste. Rien qu’en Guadeloupe, selon l’INSEE : 4 actifs sur 10 soit 40% connaissent un déclassement au début de leur carrière professionnelle. A la Martinique, la situation est quasi similaire.

Alors que dans l’Hexagone, les diplômes sont valorisés, aux Antilles, plus on est diplômé, plus on est exposé au déclassement. Toujours selon les données de l’INSEE, ce déclassement touche principalement les catégories socioprofessionnelles les plus modestes tels que les ouvriers et les employés. Viennent ensuite, les artisans, les agriculteurs, les commerçants, les chefs d’entreprise. Du fait de ce déclassement, une bonne partie des plus diplômés occupe donc un emploi inférieur à sa qualification ou se lance dans une activités indépendantes. Ceux qui n’ont pas la chance ou l’ambition de lancer leur activité, s’envolent vers l’Hexagone, le Canada ou ailleurs dans le Monde pour y saisir de plus grandes opportunités de carrière, surtout en lien avec leurs études.

Point positif; si aujourd’hui le taux de déclassement professionnel est en augmentation c’est dû au fait que la jeunesse a un niveau scolaire plus élevé que les précédentes générations. Ainsi, il s’établit dans les entreprises locales, une sorte de concurrence entre les jeunes diplômés et les plus anciens qui, jadis, n’avaient point besoin d’étude pour occuper un poste. De plus, les titulaires de Bac +3 ou Bac +4 sont les premiers à bénéficier de cette spécificité ultramarine : les postes offerts par la catégorie des professions intermédiaires - les métiers intermédiaires entre employé et cadre - concordent avec leur diplôme, ce qui se traduit par un taux de déclassement très faible (6%).

De surcroît, leur niveau de diplôme plus élevé leur permet de faire valoir un meilleur niveau de qualification face aux Bac +2, qui sont aussi éligibles à ces postes, au moment de décrocher leur premier emploi.

3) Les tours d'eau et corruption :

S'il y a bien un problème qui exaspère les guadeloupéens, ce sont les tours d'eau récurrents. La Guadeloupe, archipel bordé d'eau vit depuis une décennie au rythme des tours d'eau. Eau coupée puis distribuée par secteur, par quartier ou par commune, tuyaux usagés et très anciens sont la raison pour laquelle la distribution de l'eau en Guadeloupe relève du casse-tête chinois, pourtant les guadeloupéens s'y sont habitués.Lorsqu'il a été élu à la tête de la Région, Ary Chalus avait promis de résoudre ce problème, rapidement. Emmanuel Macron de passage en Guadeloupe lors de sa tournée aux Antilles avait sommé la classe politique à résoudre ce problème avant la fin de l'année 2020. Depuis, les querelles politiques autour de la gestion de l'eau se sont estompées et les réparations du réseau d'eau courante s'effectuent ardemment. En attendant un retour à la normale, les coupures continuent.

Néanmoins, le problème de l'eau est avant tout un scandale politico-judiciaire en procès depuis le 12 Septembre 2019; où actuellement l'ancien président du SIAEAG, Amélius Hernandez et plusieurs autres personnalités politiques parmi lesquelles Maguy Célini, 6e Vice Président du Conseil. Ils comparaissent devant le Tribunal de Pointe-à-Pitre pour répondre aux accusations de détournements de fonds, non-respect des règles d'attribution des marchés publics. L'ex président du Syndicat Intercommunal d'alimentation en eau et assainissement de la Guadeloupe est accusé comme l'indique l'ordonnance de renvoi entre le 1er Juillet 2007 et le 31 Mars 2014, étant chargé d'une mission de service public, détourné des fonds en finançant des déplacements personnels, d'élus ou de salariés de l'organisme sans lien avec la mission et sans justificatif pour des montants astronomiques. Il est également poursuivi pour n'avoir pas garanti la liberté d'accès et l'égalité des candidats dans des marchés publics, en concluant des contrats avec des sociétés sans respecter les règles d'attribution des marchés.

On parle de déplacement aux Île caïman, en Nouvelle Calédonie au Japon, à Istanbul ou encore Miami. Coûts des billets d’avion 70 000 euros en 2009, 92000 euros en 2010 73000 euros en 2011 62000 euros en 2012. Des billets dans les 4800 pour aller à Paris comment justifier un tel niveau dépense? A demandé le Juge au cours de l'audience. Armélius Hernandez a alors répondu : " A ce moment là, le SIAEAG avait les moyens de se déplacer. " .

Par la suite, l'ancien président du SIAEAG a affirmé recevoir des menaces émanant de plus haut que lui. Évoquant à demi-mot, les noms de plusieurs personnalités politiques locales parmi lesquelles Louis-Carabin, Joël Beaugendre, Eddy claude Maurice, Bleubarre ,Jean Laguerre ainsi que de hauts fonctionnaires d'Etats que sont l'ancien sous-préfet Bernard Guérin et sa femme aujourd'hui cadre à VEOLIA, ainsi qu'un ancien ministre des Outremers, bien de chez nous. Pourtant, malgré la citation de leurs noms, ces personnalités étaient absentes lors de ce premier procès. Ce n'est que le début d'une affaire politico-judiciaire.

4) Les problèmes environnementaux :

La Guadeloupe est un paradis menacée. Chlordécone, sargasses, érosion des côtes et brumes de sable sont les principales menaces environnementales qui touchent la Guadeloupe. Hors mis le Chlordécone véritable scandale politique et écologique dont le dossier est en cours d'instruction par les tribunaux et les sargasses qui seront pour la première fois au centre de discussions internationales en Octobre prochain, les problèmes environnementaux ne font pas partie des priorités politiques. C'est sans doute la raison pour laquelle, qui poussent les guadeloupéens à s'intéresser de plus en plus aux idées de l'écologiste Harry Durimel. En effet, à la question parmi les chefs de parti suivants, lesquels souhaitez-vous voir jouer un rôle plus important dans la politique locale ? 38% des personnes sondées ont plébiscité le leader du REV Guadeloupe.

Après analyse de ce sondage, on peut d'ores et déjà dire que les prochaines élections municipales de Mars 2020 pourraient prendre la même tournure que les élections européennes. A savoir un fort taux de participation et très fort taux d'abstention. Bien qu'il eut été en progession, le taux de participation, en Guadeloupe, pour les élections européennes, a été de 14,35 %.Pour mémoire, il était en 2014, de 9,26 % et de 14,61 % en 2009.

39 vues0 commentaire
bottom of page