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Quel avenir pour la jeunesse des Antilles ?


Population vieillissante, natalité faible, les Antilles sont confrontées depuis plusieurs décennies à la problématique du renouvellement de sa population. Il faut rajouter à cela, le départ massif de la jeunesse vers l’Hexagone par manque de perspectives professionnelles ou le manque de filières pour leurs études supérieures. Malgré des chiffres alarmants, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir rentrer chez eux, mais la peur de se confronter à la réalité locale, les en empêche.

Quand on est antillais, il y a bien une chose que l’on déteste. C’est le fait de quitter notre famille, nos amis et notre île. On a tous en tête, les larmes et les cris de nos proches à l’aéroport, quand on annonce l’embarquement. Que l’on soit de la Guadeloupe ou de la Martinique, on a tous connu ce sentiment de tristesse au moment où l’avion qui nous transporte vers Paris, décolle.

A la différence des Occidentaux ( blancs), plus aventuriers qui n’hésitent pas à quitter leur pays pour s’installer sous d’autres latitudes, l’antillais est profondément attaché à sa terre natale, sa famille et sa culture. Pourtant, une fois le BAC en poche, il faut poursuivre des études supérieures. Bien souvent, il n’y a pas d’autre option que celle de partir. Beaucoup choisissent la France Hexagonale, pays d’attache du fait de l’histoire commune mais, depuis une dizaine d’années, ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance au Canada ou aux Etats-Unis, deux destinations tendances desservies désormais par la compagnie low-cost Norwegian Air.

Face à cette crise sociale qui perdure depuis une décennie, chaque année, la Guadeloupe et la Martinique perdent des habitants, recensement après recensement. En l’espace de 5 ans, la Guadeloupe a perdu 10 000 habitants passant de 404 600 habitants en 2011 à 397 000 habitants en 2017, désormais l’île compte environ 394 100 habitants en 2018 soit une baisse de 3000 habitants en une année. La Martinique, quant à elle, connaît une tendance beaucoup plus accentuée de la baisse de sa population. Selon l’INSEE, l’île aux fleurs aurait perdu 16 000 habitants en cinq ans. Une baisse de la population qui en dit long sur la crise économique et sociale que traversent ces territoires autrefois prospères. A noter que, la Guadeloupe et la Martinique sont les seuls territoires français à connaître une si forte baisse de leur population. Cette diminution va de paire avec la baisse de la natalité, en Guadeloupe malgré la petite augmentation (+ 0,95%) , la natalité reste très faible, tandis qu'à la Martinique, elle, affiche une baisse plus prononcée avec 1,91 naissances par femme en 2016 contre 1,95 en 2015.

Toutes ces données devraient inquiéter la classe politique des deux îles soeurs. Etant moi-même un jeune à la recherche d’un emploi stable, j’ai décidé de prendre la plume pour essayer de comprendre les raisons qui poussent la jeunesse des Antilles à partir loin de chez elle à contre-coeur.

Le BUMIDOM comme traumatisme :

S’il y a bien un épisode dans l’Histoire des Antilles-Françaises qui hante encore aujourd’hui les mémoires, c’est le BUMIDOM.

Pour la petite histoire, tout remonte aux années 60. La seconde guerre mondiale est terminée, l’Indochine et l'Algérie prennent leur indépendance après des guerres de décolonisation violentes. La France qui se reconstruit a besoin de main d'œuvre. Dans le même temps, dans les départements d'Outre-mer, et notamment aux Antilles la situation économique est des plus mauvaises. L'économie sucrière décline, le chômage devient endémique. Les Dom connaissent une explosion démographique, et une volonté d'indépendance se fait entendre. Le gouvernement craint des révoltes. L'ex-premier ministre et député de la Réunion Michel Debré a alors l'idée de faire venir les jeunes ultramarins dans l'Hexagone. En 1963, le Bumidom est créé.

Placé sous la tutelle du ministère des DOM-TOM et du ministère de l'Économie. les missions du BUMIDOM sont multiples : information des futurs migrants, formation professionnelle, regroupement familial, gestion des centres d'accueil.

Le BUMIDOM a occasionné de manière directe la venue en France, notamment en région parisienne, de 70 615 personnes nées outre mer auxquelles l’administration faisait miroiter une vie meilleure mais, ils n’obtinrent que des emplois médiocres de plombiers, servantes, gardiens d'immeuble, facteurs etc . Selon les chiffres, entre sa création et décembre 1981, la Guadeloupe et la Martinique ont émis respectivement 16 562 migrants et 16 580 migrants tandis que La Réunion en a émis 37 473, soit plus de la moitié du total. Ils sont majoritairement originaires du sud de l'île, des Avirons à Saint-Philippe.

Au début, cette émigration a d'abord été une émigration de travail, elle est devenue par la suite avec la multiplication des procédures de regroupement familial, au début des années 1970, une migration de peuplement. De fait, les migrants ne passent plus toujours par les foyers provisoires de travailleurs comme durant la première décennie. Ils se fixent définitivement dans des chambres meublées en centre-ville ou surtout en banlieue avec les autres populations émigrées. Mieux diplômées, les femmes désormais plus nombreuses sont orientées vers l'aumônerie et le secteur paramédical.

Le BUMIDOM a aussi influencé indirectement l'arrivée d'autres migrants ultramarins dans le cadre du service militaire ou d'une mutation de la Fonction publique.

Fortement contesté, en 1968 les bureaux de son antenne parisienne sont saccagés. Sur les murs des inscriptions sont taguées: "A bas l'impérialisme français et ses valets. Vive les Antilles libres". Derrière la propagande, se cachait une réalité, le déracinement mais aussi le racisme, la précarité, la violence. " Quel que soit le niveau d'instruction des migrants, ils furent embauchés à des tâches subalternes devant prouver que leur niveau était au-dessus de leur apparence, d'autres se firent happer par la pègre (énormément d'histoires de drogue et de prostitution, de disparitions…). Ce racisme sous-jacent contribua à un enfermement psychologique de ces gens qui ne pouvaient plus exister pour ce qu'ils étaient vraiment... "

Au début des années 80, plus de 260 000 Domiens ont migré dans l'Hexagone. En 1981-82 le Bumidom disparaît, au profit de l'ANT: Agence nationale pour l'insertion et la protection des travailleurs d'Outre-mer, à la suite de l'arrivée de la gauche au pouvoir. L'ANT, elle-même, deviendra LADOM, l'Agence de l'Outre-mer pour la mobilité.

En 2008, l’INSEE recensait 365 000 ultramarins dans l’Hexagone. Bon nombre sont issus de cette émigration institutionnalisée. C’est un Antillais sur quatre et un Réunionnais sur sept qui vivraient en France. Toujours selon l’étude de l’Institut, les antillais se sont plutôt fixés dans l’agglomération parisienne, les réunionnais dans le sud de la France. Leur taux d’emploi et leur niveau de formation sont comparables à ceux des autres métropolitains. Les Domiennes travaillent essentiellement dans la fonction publique, territoriale ou hospitalière, les Domiens dans les secteurs des transports, de la logistique, de la poste ou du bâtiment.

Un Chômage de masse qui pousse à fuir :

Cinquante ans après, la situation aux Antilles n’a guère changé. Malheureusement, les étudiants ne sont pas les seuls à quitter l’île. De plus en plus d’actifs, tentent leur chance en France ou à l’étranger, du fait du chômage. Selon les chiffres de l’INSEE, en 2017, en Guadeloupe, le chômage s’établit à 22,4% pour la population active, dont près de 43,3% de chômage chez les jeunes entre 15-24 ans. A la Martinique où il est un peu plus faible, il s’élève tout de même à 18% pour la population active et 40% pour les jeunes entre 15-24 ans.

Selon Elie Domota, porte parole du LKP, la durée de leur chômage est souvent longue voire très longue. Certains attendent un an, un an et demi voire deux ans ou plus avant de trouver un emploi convenable.

Fort taux de réussite au BAC et filon à gogo :

Même si beaucoup ne font pas d’études supérieures, les jeunes antillais ont quasiment tous le BAC. Selon les derniers résultats du Bac 2018, le taux général de réussite est de 86,50% pour l’Académie de la Martinique ( +2pts par rapport à 2017). Les résultats des trois baccalauréats ( général, technologique et professionnel) pour la Martinique sont les suivants : 89,4% pour le baccalauréat général ( +2 pts par rapport à 2017), 86,4% pour le Bac Technologique ( -4,7 pts par rapport à 2017) et 81,9% pour le Bac professionnel. En Guadeloupe, il est de 89, 1% ( -0,9 pts, 90,1% en 2017), le taux de réussite dans les séries générales est de 91,5%.

Quand ils font des études chez eux ou ailleurs et qu’ils arrivent sur le marché du travail local, les antillais sont confrontés à la dure réalité de leurs îles. Ils subissent le chômage, la concurrence de leurs semblables également titulaires d’un niveau universitaire. Qui plus est, chose unique pour des territoires français, le filon est roi. Pour rappel, les Antilles Françaises sont de petits territoires où tout le monde se connaît. Il est donc courant, que les parents soucieux de l’avenir de leur progéniture, tentent de faire jouer leurs relations pour lui garantir un emploi. Aussi bien en Guadeloupe qu’à la Martinique, les jeunes diplômés diront la même chose, “ sans filon aux Antilles, il est impossible de trouver du travail “ et ils ont raison. Le problème des petits pays où tout le monde connaît tout le monde, il est très difficile de trouver un emploi sans passer par une tiers personne qui pourrait favoriser votre CV au détriment d’un autre. Pour être honnête, sans filon aux Antilles, il est impossible de trouver un travail décent, sauf si tu es blanc, fonctionnaire et que tu sois muté en Guadeloupe ou en Martinique. En 2017, l’île aux belles eaux s’est placée en tête des destinations favorites pour l’installation des hexagonaux.

Un déclassement scolaire exceptionnel pour des territoires de la République :

Chose unique en France, c’est aux Antilles que l’on retrouve le plus fort taux de déclassement scolaire. Le déclassement scolaire consiste à occuper un emploi dont les qualifications attendues sont en deçà du niveau de formation obtenu. En gros, c’est comme si vous étiez diplômé d’un master en économie et que vous travailliez dans un supermarché en tant que caissier ou étalagiste. Rien qu’en Guadeloupe, selon l’INSEE : 4 actifs sur 10 soit 40% connaissent un déclassement au début de leur carrière professionnelle. A la Martinique, la situation est quasi similaire. Alors que dans l’Hexagone, les diplômes sont valorisés, aux Antilles, plus on est diplômé, plus on est exposé au déclassement. Toujours selon les données de l’INSEE, ce déclassement touche principalement les catégories socioprofessionnelles les plus modestes tels que les ouvriers et les employés. Viennent ensuite, les artisans, les agriculteurs, les commerçants, les chefs d’entreprise.

Du fait de ce déclassement, une bonne partie des plus diplômés occupe donc un emploi inférieur à sa qualification ou se lance dans une activités indépendantes. Ceux qui n’ont pas la chance ou l’ambition de lancer leur activité, s’envolent vers l’Hexagone pour y saisir de plus grandes opportunités de carrière, surtout en lien avec leurs études.

Point positif; si aujourd’hui le taux de déclassement professionnel est en augmentation c’est dû au fait que la jeunesse a un niveau scolaire plus élevé que les précédentes générations. Ainsi, il s’établit dans les entreprises locales, une sorte de concurrence entre les jeunes diplômés et les plus anciens qui, jadis, n’avaient point besoin d’étude pour occuper un poste. De plus, les titulaires de Bac +3 ou Bac +4 sont les premiers à bénéficier de cette spécificité ultramarine : les postes offerts par la catégorie des professions intermédiaires - les métiers intermédiaires entre employé et cadre - concordent avec leur diplôme, ce qui se traduit par un taux de déclassement très faible (6%).

De surcroît, leur niveau de diplôme plus élevé leur permet de faire valoir un meilleur niveau de qualification face aux Bac +2, qui sont aussi éligibles à ces postes, au moment de décrocher leur premier emploi.

Le transport et la vie chère, autres facteurs de départ :

Entre les chemins de fer, les bus, les tramways, les taxis et les sociétés de VTC, on peut dire qu'en France, le transport en commun a été pensé par les pouvoir publics depuis plusieurs décennies, ce qui favorise la mobilité des biens et des personnes. Aux Antilles-Françaises, les transports en commun peinent à se développer. Ce qui pose un problème structurel pour le développement du territoire. On le sait, la mobilité de la population compte comme facteur de développement économique. Par exemple, en Guadeloupe, il a fallu attendre, plus de vingt ans pour qu’un service de transport régulier se mette en place, et encore, les bus de KARULIS, ne desservent que les zones de la Région Pointoise ou les zones touristiques. Dans certaines zones,, il faut attendre près de deux heures pour qu’un bus passe. A la Martinique, la situation n’est guère différente. Entre les grèves des bus du réseau Mozaïk, il a fallu attendre six ans pour que le TCSP ( Transport Collectif en Site Propre en Martinique) fonctionne, faute à un manque de cohésion entre les membres de la classe politique. De ce fait, les antillais sont obligés passer le permis de conduire, d'acheter une voiture. Bien évidemment, qui dit voiture, dit crédit et donc les dettes apparaissent.

Autre facteur et non des moindres, la Vie Chère. Toujours, selon l’INSEE, en Outremer, le niveau général des prix à la consommation était entre 7,1% et 12,5% supérieur à celui de la France Hexagonale en 2015. C’est cette même vie chère qui a poussé les antillais dans les rues en 2009, avec les Mouvements du LKP en Guadeloupe ou du 5 Février à la Martinique. Les gouvernements se suivent et pourtant la vie reste quand même plus chère aux Antilles qu’en France. La récente nomination de Francis Amand au poste de délégué interministériel à la concurrence, laisse perplexe car, il existait déjà auparavant, la “ Loi Lurel” sensée mettre en place des parades pour lutter contre la vie chère en Outre-Mer. Beaucoup parlent d’un effet d’annonce sans réel changement.

Une jeunesse sans repère et sans activité :

Alors qu’en France ou ailleurs en Occident, l’épanouissement de la jeunesse est au centre des enjeux politiques. Il y a des parcs pour se promener, se rencontrer, picknicker, des parcs de loisir et d'attraction pour les jeunes et les enfants. Aux Antilles rien n’a été pensé pour la jeunesse. En Guadeloupe mis à part la plage, la rivière, Carrefour, les boîtes de nuit situées sur la zone de la Riviéra, aux Abymes, ou encore La Marina, il n’y a pas vraiment de zones de loisir pour la jeunesse. Il faut le dire, aux Antilles, quand on est jeune, on s’ennuie et comme dit le proverbe, la oisiveté est la mère de tous les vices. Ce qui entraîne de la délinquance et avec elle, la violence.

Bien que la délinquance soit en forte baisse aux Antilles, la violence reste toujours très importante.¨Pour l’année 2017 / 2018, en Guadeloupe, tous les indicateurs sont en baisse,

  • -3,9% pour les atteintes aux biens à savoir les vols,

  • -29% pour les vols avec violence,

  • - 21% pour les vols avec arme.

  • 31 meurtres enregistrés, nous sommes bien loin des 50-60 meurtres de ces dernières années.

A la Martinique, les chiffres sont eux aussi en baisse. Pour la même période, la Préfecture enregistre une baisse :

  1. des atteintes aux biens qui connaissent une baisse de 5% en 2017 soit 8857 vols commis contre 9336 vols en 2016.

  2. Une baisse effectivement des cambriolages - 10% en 2017,

  3. -12,5% en ce qui concerne les vols avec violence

Néanmoins malgré ces chiffres, la violence reste toujours très importante. Evidemment ce sont les jeunes qui sont les plus exposés. Un bon nombre se retrouvent en prison pour les faits évoqués. 70 714 personnes sont derrière les barreaux en France et une grande partie d’entre elles, se trouvent en Outremer. Selon nos confrères de La1ère, les prisons ultramarines affichent un taux d’occupation de 114% contre 112% il y a un an. C’est environ 5100 personnes détenues dans les Maisons d’arrêts et les établissements pour peines en Outremer. D’ailleurs, c’est en Guadeloupe, plus précisément à Baie-Mahault que le record de densité de personnes incarcérées est détenu. Le centre pénitentiaire de la Jaille est la prison avec le plus fort taux d’occupation avec un record de 208%, soit environ 700 personnes détenues pour une capacité d’accueil évaluée à 504 places. Face à l’augmentation de la population carcérale, à l'orée de 2022, l’Etat envisage la création de 7000 places en plus pour l’ensemble du territoire national. En Guadeloupe par exemple, le gouvernement a promis la création de 300 places supplémentaires pour le centre pénitentiaire de Baie-Mahault et 71 places pour la Maison d’Arrêt de Basse-Terre.

Il est vrai que lorsqu’une personne commet un délit grave, qu’elle soit jugée à hauteur de son méfait, mais, pour lutter contre cette délinquance, l’Etat devrait miser encore plus sur la réinsertion qui prend deux aspects, 1) Une réinsertion sociale, mettant l’accent sur les relations sociales à savoir, une reprise des activités quotidiennes, des relations sociales, familiales et amicales 2) une réinsertion professionnelle qui passe par la reprise des activités professionnelles ce qui favoriserait l’intégration du détenu dans la société, qui l’a rejeté. De plus, l’éducation devrait être au centre des préoccupations des dirigeants.

De plus en plus de jeunes qui veulent revenir :

Fort heureusement tout n’est pas si noir, il n’y a que de la violence, de la précarité et du chômage aux Antilles. De plus en plus de jeunes veulent revenir chez eux pour travailler, créer une entreprise, fonder une famille. Revenir au pays, c’est le rêve de beaucoup d’antillais. Selon la récente enquête “ Alé Viré “ initiée par la sénatrice Catherine Conconne de la Martinique, 8 Martiniquais sur 10 souhaitent revenir chez eux. Le questionnaire mis en ligne avait pour but d’identifier les raisons qui empêchent les jeunes martiniquais de revenir chez eux et celles qui leur donnent l’envie d’y retourner. L'objectif, comme le relatait la sénatrice aux micros de nos confrères de La 1ère, vise à inciter les martiniquais installés dans l'Hexagone ou ailleurs dans le Monde à revenir et surtout empêcher les départs définitifs de la jeunesse.


Si le motif professionnel génère les principales inquiétudes sur le retour au pays natal, selon l’enquête, ceux qui rentrent trouvent leur place sur le marché du travail plutôt rapidement. La famille est la principale motivation du retour. Plus d’un tiers des sondés a évoqué la volonté de développer leur pays comme motif de retour en Martinique. Pour l’heure aucune étude n’a été menée dans ce sens en Guadeloupe mais on suppose que les chiffres seront à peu près les mêmes. De quoi rester optimiste quant à l’avenir des deux îles.

Cet avenir passera forcément par la jeunesse, car, comme dit le proverbe grec “ Le travail de la jeunesse fait le repos de la vieillesse " encore faudrait-il que les anciens fassent confiance à cette jeunesse qui a tant à apporter au pays. Encore faudrait-il que les membres de la classe politique accompagnent la jeunesse dans son épanouissement le plus complet. Puis, que nous, la jeunesse sachions ce que nous voulons pour notre pays. John Fitzgerald Kennedy disait au dernier passage de son Discours d’Investiture “ Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. “. Autant dire que c’est à nous, les jeunes de créer le changement.

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