Dans la foulée du voyage présidentiel, le premier ministre Edouard Philippe était de passage dans nos îles. De la Martinique à la Guadeloupe en passant par les îles du Nord, aucune île n'a été oubliée. Sur place, le premier ministre est revenu sur les différents dossiers et a réitéré les engagements du Gouvernement vis à vis de l'Outremer tout en soulignant le rôle des acteurs politiques et économique locaux. Point d'orgue de cette visite ministérielle, la rentrée scolaire et la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélémy ainsi que la relance de l'activité agricole en Guadeloupe. Récapitulatif.
Il a serré des mains, il a encore une fois serré des mains. Il a rencontré du monde, il a fait des interviews. Il a enlacé la population, répondu aux critiques. Bref, Edouard Philippe était aux Antilles. Dans la foulée du voyage présidentiel, le premier ministre Edouard Philippe était de passage dans nos îles. De la Martinique à la Guadeloupe en passant par les îles du Nord, de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, aucune île n'a été oubliée. Sur place, le premier ministre est revenu sur les différents dossiers et a réitéré les engagements du Gouvernement vis à vis de l'Outremer tout en soulignant le rôle des acteurs politiques et économique locaux.
Une arrivée à la Martinique :
Le voyage ministériel a débuté par la Martinique, où samedi Edouard Philippe accompagné par cinq de ses ministres* (Jean-Michel Blanquer (Education), Annick Girardin (Outre-mer), Laura Flessel (Sports), Sébastien Lecomu (Secrétaire d'Etat à la Transition écologique) et Jean-Baptiste Lemoyne (Secrétaie d'Etat à l'Europe et aux Affaires Etrangères), a rencontré les principaux acteurs du paysage politique de la Martinique, parmi lesquels le présidents de la CTM Alfred Marie-Jeanne. Les deux hommes se sont entretenus à l'Hotel de la Collectivité Territoriale de la Martinique.
Par la suite, le premier ministre a ensuite retrouvé le régiment du service militaire adapté de Martinique( RSMA) afin de saluer le travail de ces jeunes qui avaient été envoyés à Saint-Martin ( Une centaine d'entre eux avaient été déployés à Saint-Martin dans le cadre des opérations de secours et déblaiement qui ont suivi le surpuissant ouragan Irma (11 morts, plus de 800 millions d'euros de dommages selon les assureurs, quatre fois plus selon la collectivité)). En sa qualité de premier ministre, Edouard Philippe a ouvert les Assises de l'Outremer.
Le marathon ministériel se poursuivait en Guadeloupe. Cette visite rythmée par des rencontres avec les agriculteurs et les marins pêcheurs durement touchés après le passage de l'Ouragan Maria et une interview au JT autant dire que l'emploi du temps était chargé.
A son arrivé, Edouard Philippe a voulu être en contact avec le monde agricole guadeloupéen, pour constater les dégâts qu'on subi les exploitants agricoles à la suite du cyclone Maria. Comme le soulignaient nos confrères d' Outremer 360, " La banane, produit phare de l’économie guadeloupéenne avec habituellement plus de 80% des exportations agricoles, a été particulièrement fragilisée suite aux ouragans: entre 80 et 100% des fruits ont été détruits par Maria. La visite du Premier Ministre était fortement attendue par les producteurs, déjà éprouvés par l’ouragan Matthew en 2016. Les dommages sont estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros et 67% de la production de banane pour 2018 seront perdus."
Visiblement frappé par le désespoir des exploitants, le premier ministre a fait plusieurs annonces. En effet, le chef du gouvernement a pourtant indiqué que plusieurs aides financières seront apportées, notamment une mobilisation du fonds de secours, une demande de reconnaissance des circonstances exceptionnelles. Le gouvernement, le chef du gouvernement a pourtant indiqué que plusieurs aides financières seront apportées, notamment une mobilisation du fonds de secours, une demande de reconnaissance des circonstances exceptionnelles. Le Gouvernement le chef du gouvernement a pourtant indiqué que plusieurs aides financières seront apportées, notamment une mobilisation du fonds de secours, une demande de reconnaissance des circonstances exceptionnelles.le chef du gouvernement a pourtant indiqué que plusieurs aides financières seront apportées, notamment une mobilisation du fonds de secours, une demande de reconnaissance des circonstances exceptionnelles. Le Gouvernement, par la voix du premier ministre, affirme aussi qu’il apportera son soutien au fonds européen agricole FEADER souhaité par le Conseil régional, aux dispositifs de formation ainsi qu’aux mesures de chômage partiel pour pallier les périodes d’arrêt ou de diminution de l’activité.
Au ministre de s'exprimer : " Le Gouvernement et l'ensemble des collectivité territoriales vont accompagner cette filière pour qu'elle puisse se redresser, à nous produire et reprendre toutes les parts de marché qui étaient les siennes, voire en gagner d'autres à l'avenir. Les arrêtés préfectoraux constatant la calamité agricole ont été pris, les indemnisations vont devoir être versées progressivement, au fur et à mesure que l'ampleur des dégâts sera finement mesurée."
Le 1er ministre vient de confirmer le maintien et meme le renfort du plan Kanner pour la réhabilitation et la construction d'infrastructures sportives dans les DOM et singulièrement en Guadeloupe
Autre dossier brûlant de cette visite la rénovation des équipements sportifs. Finalement le premier ministre a balayé toutes les inquiétudes des personnalités politiques. Durant sa visite, il a affirmé le maintien et même le renfort du plan Kanner pour la réhabilitation et la construction d'infrastructures sportives dans les DOM et singulièrement en Guadeloupe. Une enveloppe de 7, 13 millions pour les équipements sportifs ultramarins a été annoncée.
Profitant de son passage dans l'archipel, il a inauguré le centre sportif et culturel Emmanuel Albon situé au Raizet. L'établissement financé à hauteur de 7,6 millions € par la Région, le Gouvernement et l'Agence Nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Rencontre avec les pêcheurs :
Deux semaines après l'énorme blocage des axes routiers occasionné par les marins-pêcheurs, c'est accompagné des présidents des deux collectivités Ary Chalus et Josette Borel-Lincertin que le chef du Gouvernement a rencontré les acteurs de la profession. Comme le rapporte France-Antilles, Charly Vincent, président du comité régional des pêches Guadeloupe a profité de cette rencontre pour remettre au premier ministre un dossier complet sur l'état des lieux des pertes occasionnées par le passage de l'ouragan Maria. Un montant est fixé : 6,6 millions€ avec 300 entreprises de pêche impactées. Malheureusement le point de presse prévu par le ministre n'a pas eu lieu. Il ne s'est donc pas exprimé sur le sujet.
Le premier ministre a assisté à la rentrée scolaire à Saint-Martin.
Dernière étape de son voyage aux Antilles, le Premier Ministre Edouard Philippe s'est rendu à Saint-Martin et Saint-Barthélémy où il était très attendu par la population, les professions ainsi que par la classe politique locale.
S'exprimant face à la presse, Edouard Philippe a déclaré : « Nous venons pour constater la façon dont la vie reprend son cours. Nous savons que la situation sur le terrain est toujours marquée par de grandes difficultés »
Il faut souligner que 95% des bâtiments ont été détruits ou endommagés à Saint-Martin, et plus d’un cinquième des 35.000 habitants ont quitté la partie française de l’île, partagée avec les Pays-Bas.
Clé de cette visite ministérielle, la rentrée scolaire à laquelle le chef du Gouvernement a participé en compagnie de Daniel Gibbs (président de la Collectivité de Saint-Martin), le ministre de l Education Nationale et le recteur Camille Galap...
" Le Premier Ministre favorable à un moratoire sur les charges sociales patronales à Saint-Martin et Saint-Barthélemy "
Fortement endommagées par Irma, les entreprises des îles du Nord (notamment celles de Saint-Martin) ont du mal à reprendre leur activité. C'est aussi l'une des raisons qui ont amené le premier ministre a allé à la rencontre des acteurs économiques locaux. Il a notamment déclaré que : Les entreprises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy touchées par l’ouragan Irma « ne paieront pas de charges sociales patronales » jusqu’en novembre 2018, précisant que le gouvernement allait déposer un amendement au projet de budget de la Sécu.
De plus comme le rapportait Outremer360 se référant aux propos du ministre, l'Etat va par ailleurs accorder une aide de 62 millions d’euros à la collectivité territoriale de Saint-Martin (12 millions pour 2017, et 50 millions pour 2018), afin de compenser son manque à gagner en termes de taxes foncières et d’autres ressources fiscales. Qui plus est, il s'est dit favorable à un moratoire sur les charges sociales patronales à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et justement, concernant le moratoire, Outremer360 apporte des précisions « si l’activité touristique ne reprend pas avec assez de vigueur en novembre 2018 », le chef du gouvernement a précisé que ce moratoire serait « assorti d’une possibilité de différer le remboursement jusqu’au 1er janvier 2020 au plus tard et d’étaler celui-ci sur une période de cinq ans. L’amendement prévoira également la possibilité d’effacer 50% de la dette sociale contractée sur la période », a indiqué M. Philippe.
A savoir que la collectivité de Saint-Martin, présidée par Daniel Gibbs, avait annoncé en septembre qu’il n’y aurait plus de taxe foncière à payer d’ici la fin de l’année, compte tenu des dégâts causés par l’ouragan. L’Etat « va procéder à la compensation du dégrèvement des taxes foncières que vous avez décidé en septembre dernier », a assuré Edouard Philippe. « L’objectif est d’éviterles ruptures de trésorerie et de permettre à la collectivité de faire face à ses charges. C’est aussi ce sur quoi nous travaillons pour l’année 2018, compte tenu de la contraction des ressources fiscales de votre collectivité… Cela représente plus de 62 millions d’euros d’aides à la collectivité », a-t-il dit.
"Quand on nous demande de payer nos assurances et qu'on les paie en retard, il y a des majorations, des pénalités. Comment expliquez-vous que, pour une maison où vous ne pouvez pas vraiment habiter, au bout de deux mois vous n'avez toujours pas un centime sur votre compte pour reconstruire? Au bout de deux mois!"
Au ministre de répondre : "Madame, je ne suis pas votre assureur...Mon travail, c'est de faire en sorte que les assurances puissent faire le leur, et puissent le faire bien et vite. Je ne suis pas là pour les excuser, mais je sais qu'ils rencontrent parfois des difficultés (...) on a parfois des difficultés à démontrer que la personne qui demande l'indemnisation est effectivement propriétaire. C'est une question qu'on a évoquée avec le Président, et on a regardé comment on pouvait mettre en place des procédures qui permettaient d'éviter de réobtenir des documents de la part du notaire. On essaie d'inventer des procédure pour avancer plus vite"
De ce voyage, il a eu du positif comme cette photo de jeunes écoliers souriant aux premier ministre en toute innocence.