Alors que les français avaient les yeux rivés sur le dernier grand oral des onze candidats de l'élection présidentielle, au même moment à Paris, sur les Champs Elysées, une fusillade a éclaté.Un policier a été tué et deux autres blessés. L'auteur des coups de feu a été abattu. L'Etat Islamique(DAESH) a revendiqué l'attaque.
A trois jours d'une élection présidentielle française placée sous haute surveillance en raison de la menace djihadiste. Ce soir, les français, avaient les yeux rivés sur France 2 où se déroulait, le dernier grand oral des onze candidats de l'élection présidentielle. Au même moment à Paris, sur les Champs Elysées, une fusillade a éclaté, un policier a été tué et deux autres blessés jeudi soir lors d'un attentat sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, revendiqué dans la soirée par l'Etat islamique (EI).
L'assaillant s’appellerait Karim C. né le 31 décembre 1977 à Livry Gargan (93) de nationalité française a été abattu. L'auteur présumé de l'attaque était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Que sait-il passé ?
Des policiers qui se trouvaient dans un fourgon ont été pris pour cibles par des tirs provenant d'un individu au volant d'une audi aux alentours de 21 h00 sur la célèbre avenue des Champs-Elysées. "L'agresseur est arrivé en voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l'arme automatique, a tué l'un des policiers et à essayé de s'en prendre aux autres en courant". Une touriste a également été "légèrement blessée par balle. Elle a reçu "un éclat dans le genou". Après l'attaque, le quartier a été bouclé et d'importantes forces de police ont été déployées.
Une présidentielle sous tension :
Cette attaque intervient à trois jours de l'élection présidentielle et en plein dernier grand oral télévisé des onze candidats à l'Elysée. Ce scrutin, très indécis, est placé sous très haute surveillance et se tiendra pour la première fois dans l'histoire de la Ve République sous le régime de l'état d'urgence, instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015, les plus meurtriers jamais commis dans le pays avec 130 morts. La menace djihadiste reste en effet très forte. Une série d'attaques, parfois de masse, ont fait 238 morts depuis 2015, ciblant notamment la célèbre Promenade des Anglais à Nice le 14 juillet 2016 (86 morts). Et un nouvel attentat a été déjoué selon les autorités avec l'arrestation, mardi, de deux hommes soupçonnés de préparer "une action violente" et "imminente". Clément Baur, 23 ans, et Mahiedine Merabet, 29 ans, ont été interpellés à la sortie d'un appartement de Marseille, où les enquêteurs ont retrouvé un arsenal important composé d'armes et 3 kg d'explosif artisanal, du TATP, dont une partie prêt à l'emploi. Les recherches visant les deux hommes, tous deux fichés S, s'étaient intensifiées après l'interception par les renseignements, le 12 avril, d'une vidéo d'allégeance ou de revendication destinée à des membres du groupe djihadiste Etat islamique (EI).