Samedi a fait 6 jours que la Guyane est un département complètement mort. Villes paralysées, écoles fermées, desserte aérienne perturbée : la grogne sociale s'amplifie. Insécurité, santé, transports, agriculture : aucun secteur n'est épargné par les mouvements de grève et les protestations.Dans la même journée, la délégation interministérielle dépêchée par le premier ministre est arrivée sur place...mais le mécontentement continue. Cette fois ce sont les candidats qui se sont exprimés sur la situation.
Sixième jour de blocage en Guyane, le département est complètement paralysé. Villes paralysées, écoles fermées, desserte aérienne perturbée : la grogne sociale s'amplifie. Insécurité, santé, transports, agriculture : aucun secteur n'est épargné par les mouvements de grève et les protestations. Malgré l'ampleur que prennent les événements, peu de commentaires de la part des 11 candidats à la présidentielle. Ils ne sont que quelques uns à avoir commenté la situation.
Tour du web des réactions politiques :
François Fillon sur Facebook
Sur sa page Facebook, François Fillon a publié un post dans lequel il explique que "Le prochain quinquennat doit être celui de la restauration l’autorité de l’Etat afin de lutter vraiment contre l’insécurité, la délinquance et l’immigration clandestine qui minent la Guyane."
Jean-Luc Mélenchon sur Twitter :
Le candidat de "La France Insoumise" a publié un tweet dans lequel il dit sa solidarité avec les Guyanais.
Benoit Hamon interrogé par un internaute :
Le candidat socialiste a lui réagi via la social room d'Europe 1, interrogé par un internaute qui le répercute sur son compte Twitter. Benoît Hamon se dit attentif à la situation en Guyane.
Marine Le Pen sur Twitter :
Via son compte Twitter, Marine Le Pen estime que "Les graves troublent qui agitent la Guyane révèlent la perte d'autorité du gouvernement".
Emmanuel Macron sur Réunion 1ère :
A l'occasion de son déplacement à La Réunion, le candidat d'En Marche a réagi, sans vraiment se prononcer, sur la situation en Guyane :
Dans la même journée, la délégation interministérielle dépêchée par le premier ministre est arrivée sur place. A peine arrivée sur le tarmac de l'aéroport Félix Eboué, la délégation interministérielle est partie en hélicoptère, une manière sans doute d'éviter tout contact avec le collectif des 500 frères qui attendait la mission venue de Paris.