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Un élève d'origine guadeloupéenne roué de coups à Veauche dans la Loire


Un élève de CM2, originaire de Guadeloupe a été victime d’une agression menée par quatre enfants, dans la cour de l’école primaire Marcel-Pagnol à Veauche dans la Loire, entraînant une incapacité totale de travail de 14 jours. Il serait victime de harcèlement depuis trois ans lié à la couleur de sa peau.

Mardi 14 mars, dans la cour de récréation de l’école primaire Marcel-Pagnol, à Veauche, un enfant âgé de 10 ans est plaqué au sol par plusieurs de élèves et frappé. Cela fait trois ans que cela dure... 3 années durant lesquelles cet enfant se fait régulièrement battre, humilier, intimider par d'autres élèves de son école primaire.

Sa tête, ses cotes, ses bras, ses jambes « sont tuméfiés », relève le médecin de famille, qui évalue l’incapacité totale de travail à quatorze jours. Le choc psychologique est plus inquiétant encore. L'élève de CM2 s'est vu prescrire 14 jours d'incapacité temporaire de travail. Ce jour là, le harcèlement dont était victime l'enfant a pris un tournant dramatique. Jeté au sol de la cour de récréation de son école primaire Marcel Pagnol, le petit garçon a été roué de coups par plusieurs autres élèves.

Plus inquiétant c'est le motif de l'agression : celle de la couleur de la peau qui serait à l'origine des brimades. Cela faisait 3 ans qu'il encaissait insultes, brimades, intimidations, cris de singe. Une situation inacceptable qu'il avait déjà connu dans son ancienne école. Le harcèlement a continué dans son nouvel établissement, la mère témoignait la mère dans les médias "On lui a offert une banane la semaine dernière. On lui a dit ça vient de chez toi ça (...) On le traite de babouin... Des mots qui remettent son intégrité de maman et l'intégrité de toute une famille, d'origine antillaise, intégrée en France et pour qui ça se passe très bien dans la vie de tous les jours...J'en veux énormément à l'Education nationale (...) On a tout fait et aujourd'hui, ce sont les coups de trop".

Les parents dénoncent l'inaction des autorités compétentes. C'est pourquoi ils ont décidé de porter plainte. Contre les quatre enfants agresseurs présumés, contre la ville de Veauches, contre l'Inspection académique.

De son coté, cette dernière assure avoir agi immédiatement. L'adjoint au directeur de l'académie, Cyril Thomas a affirmé à Europe 1 que "les parents ont été reçus, les personnels de l'Education nationale se mobilisent pour accompagner la victime, les agresseurs, les témoins, les équipes enseignantes et les parents".

Pourtant, le médecin de famille affirme avoir, à plusieurs reprises, signalé la situation de harcèlement et violences dont était victime l'enfant, à l'inspection académique, dès le mois de mai 2016, selon France 3.

Une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la gendarmerie de Montbrison (Loire). Trois circonstances aggravantes pourraient être retenues : agression d’un mineur de moins de 15 ans, violence en réunion et violence en milieu scolaire.

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