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Présidentielle 2017 : l'outre-mer une étape clé pour les candidats ?


Campagne présidentielle oblige, les candidats en lisse à la magistrature suprême se bousculent en Outremer. Après Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon en Décembre aux Antilles-Guyane, Marine Lepen à la Réunion, à Mayotte et en Guyane en Novembre 2016 et le passage de François Fillon à la Réunion en Février dernier, ce week end c'était autour de Benoît Hamon de visiter les Antilles avec deux meetings en Guadeloupe et à la Martinique. Dans un scrutin qui s’annonce serré au premier tour, les DOM-TOM pourraient jouer un rôle important…

Campagne présidentielle oblige, les candidats en lisse à la magistrature suprême se bousculent en Outremer. Après Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon en Décembre aux Antilles-Guyane, Marine Lepen à la Réunion, à Mayotte et en Guyane en Novembre 2016 et le passage de François Fillon à la Réunion en Février dernier, ce week end c'était autour de Benoît Hamon de visiter les Antilles avec deux meetings en Guadeloupe et à la Martinique. Dans un scrutin qui s’annonce serré au premier tour, les DOM-TOM pourraient jouer un rôle important.

Si la tournée des candidats dans les DROM-COM (Départements et Régions d'Outre-Mer - Collectivités d'Outre-Mer) est un passage obligé de chaque campagne présidentielle, cette fois-ci, ces déplacements pourraient impacter directement le résultat du premier tour en avril prochain.

Quasiment 1,3 million d’inscrits sur les listes électorales en additionnant les cinq départements d’outre-mer (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion et Mayotte), 1,6 million au total en comptant l’ensemble des onze DROM-COM de la République française, selon l’Insee. Ce réservoir conséquent d’électeurs n’échappe pas aux candidats à l’élection présidentielle. D’autant que le choix des électeurs est encore fortement influencé par les appels au vote des élus locaux.

Même si l’abstention reste plus importante qu’en métropole, la présidentielle mobilise beaucoup. Et le vote n’est jamais acquis à telle ou telle famille politique, bien que « les Antilles votent traditionnellement plus à gauche et le Pacifique plutôt à droite » .

De plus, certains candidats peuvent compter sur les Outremers pour se "refaire une santé", comme ce fut le cas de François Fillon alors au coeur du scandale du "PénélopeGate", lors de son passage à La Réunion il avait été accueillit pa des centaines de sympathisants et il avait dansé le Maloya....

C’est l’autre objectif de ces déplacements : s’offrir une communication originale faîte d’images du candidat pique-niquant, dansant, dégustant du rhum…

« Ils peuvent présenter un profil plus chaleureux jouant sur l’ambiance, voire la production de clichés dans la représentation des outre-mer. Ce n’est pas le gris des meetings habituel. Au passage, les images prises sur place peuvent servir plus tard dans la campagne.

En faisant la tournée des départements d’outre-mer, les candidats veulent envoyer un signal : « Je vais partout et je n’oublie pas les territoires éloignés car je serai le président de tous les Français », et sur place, des thématiques spécifiques à l’électorat ultramarin sont abordées : comme l'environnement, l'immigration clandestine et la question des énergies renouvelables qui pourraient être source d'avenir pour ces territoires.. Le candidat se montre soucieux des problèmes rencontrés par les français d'Outremer car, ce qui structure le vote ultramarin, c'est la question sociale avec notamment des propositions sur le chômage et le coût de la vie. Et les candidats l'ont bien compris.

source : 20 Minutes

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