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TOP 20 DES MUSEES A VISITER EN GUADELOUPE


Dès que l'on évoque la Guadeloupe, il est évident que les clichés de plage, soleil, sable fin et farniente reviennent, pourtant, sur l'île-archipel, les musées sont omniprésents et se fondent dans le décor des villes et communes. Le dernier en date, le Mémorial Acte, érigé en la mémoire de l'esclavage. Pourtant, bien avant, la Guadeloupe possédait des musées traitant des diverses cultures présentes sur l'île. Voici donc notre TOP 10 des musées à visiter en Guadeloupe.

Visiter les îles de Guadeloupe sans faire un passage au musée, serait une grande erreur. Certes, dès que l'on évoque la Guadeloupe, il est évident que les clichés de plage, soleil, sable fin et farniente avec le ti-punch reviennent. Pourtant, sur l'île-archipel, les musées sont omniprésents et se fondent dans le décor des villes et communes.

Le dernier en date, le Mémorial Acte, érigé en la mémoire de l'esclavage, mais bien avant sa construction, la Guadeloupe possédait des musées traitant des diverses cultures présentes sur l'île. Entre ceux qui évoquent l'histoire du café, du cacao, du carnaval, des robes traditionnelles ou ceux évoquant l'histoire des populations guadeloupéennes, la culture est à portée de tous. Voici donc notre TOP 10 des musées à visiter en Guadeloupe.

20) Musée Schoelcher :

Inauguré en 1887, le musée Schœlcher, propriété du conseil général de la Guadeloupe, regroupe les collections d’art léguées par Victor Schœlcher, homme politique du XIXe siècle qui se battit pour l’abolition de l’esclavage. Sont conservés, des moulages, copies d’antiquités grecques et romaines, des porcelaines de la manufacture nationale de Sèvres mais également des documents sur l’esclavage.

Mitoyen de l’ancien hôtel de ville de Pointe-à-Pitre, le musée Schœlcher est un immeuble entièrement en pierre, un type de construction unique à Pointe-à-Pitre. La façade se signale en outre par son décor soigné. Une partie du bâtiment (façade et toiture) est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1979.

19) Musée Saint-John Perse :

Cette ancienne demeure, construite dans le dernier quart du XIXe siècle, a été la propriété personnelle du directeur de l’usine Darboussier, Ernest Souques, puis celle des directeurs successifs de l’usine. Cet édifice à l’architecture remarquable est composé d’une structure métallique avec remplissage en briques.À l’abandon au début des années 1970, menacé de destruction, la municipalité se porta acquéreur de l’édifice en 1975 et demanda son classement. Classé le 2 février 1979 et après plusieurs années de restauration visant à en faire un musée municipal, le musée Saint-John Perse, l’édifice fut inauguré en 1987, lors des cérémonies célébrant le centenaire de la naissance du poète.

18) Musée Edgar Clerc :

Situé au Moule, ce musée départemental porte le nom de l’archéologue ayant mis au jour le site de Morel attestant d’une présence amérindienne, notamment les Huécoïdes vers 500 av. J.C. Edgar Clerc a fait don de sa collection au Conseil général en 1977. Le bâtiment, conçu par le grand architecte guadeloupéen Jack Berthelot pour s’intégrer dans un paysage et un parc magnifique, a été inauguré le 4 août 1984. Consacré à la découverte des espaces amérindiens de la Grande Terre à travers les sites de Morel, Anse Sainte-Marguerite, Anse à la gourde et La Désirade essentiellement, il met en valeur le patrimoine précolombien de la Guadeloupe à travers une collection variée d’objets témoignant du passage de ces peuples amérindiens (Huécoïdes, Saladoïdes, Troumassoïdes, Arawaks, Caraïbes…). Les visiteurs peuvent ainsi admirer les poteries, vases en terre cuite, amulettes en bois, colliers funéraires, parures, objets rituels, pièces décorées chargées de symbolisme, des bijoux en coquillage ou en pierre, l'outillage et découvrir les vestiges archéologiques liés aux implantations de villages et aux rites funéraires, plusieurs thèmes étant déclinés (site amérindien, fabrication des vases et objets, habitudes alimentaires…). Il continue à s’enrichir de dons et d’acquisitions nouvelles. Le personnel du musée se fait un plaisir de donner des explications complémentaires, voire guider à travers différents sujets : la fouille d’un site amérindien, l’esthétique du corps, la fabrication des vases en céramique, les pétroglyphes et le travail de la pierre, les villages amérindiens, la culture et la consommation du manioc etc. Enfin, le jardin amérindien, en accès libre, peut être visité avec un jardinier-guide, certains matins. Le site accueille plusieurs manifestations dans l'année dont “la nuit européenne des musées“ en mai et “les journées nationales de l'archéologie“ en juin. Visites guidées sur rendez-vous uniquement

17) Écomusée de Marie-Galante (Habitation Murat) :

L’Ecomusée de Marie Galante se situe au sein de l’Habitation Murat, l’une des habitations sucrières la mieux conservée de l’île de Marie Galante. Il a vu le jour en 1976. C’est l’association « Inventaire, traditions et arts populaires de Marie-Galante » qui avait alors organisé une grande collecte d’objets du quotidien, mais aussi d’objets d’art. Aujourd’hui détenu et géré depuis 1985 par le Conseil Régional de Guadeloupe, l’Ecomusée abrite une importante collection d’outils à main, de matériels technologiques préindustriels, d’objets quotidiens divers, de documents d’archives privées et de témoignages enregistrés auprès des gens de métiers et détenteurs des savoir-faire populaires et naturalistes de l’île. Vous découvrirez à travers ces objets le patrimoine culturel et historique particulièrement riche de Marie-Galante. Le domaine accueille également un incroyable jardin médicinal installé dans l’ancien enclos à animaux. Dans ce jardin, les spécimens végétaux sont regroupés selon leur utilisation et leur préparation. Vous découvrirez par exemple les plantes amères, considérées comme toniques digestifs et stimulants, les plantes externes utilisées en bain, les plantes pour « mal vant » qui permettent de traiter divers maux mais aussi des plantes spécifiques pour les maux de l’homme ou de la femme. Pour information, l’habitation Murât fut en 1839 la plus grande plantation de canne à sucre de la Guadeloupe, avec 207 esclaves. L’habitation se compose de la Maison du maître, l’ancienne usine et le moulin à vent. Le domaine est aujourd’hui classé monument historique.

16) Ecomusée créole de Saint Rose :

L’Ecomusée créole de Guadeloupe vous propose une immersion totale en plein cœur de l’histoire, de la culture et des traditions créoles. De plus, vous découvrirez la biodiversité de la Guadeloupe. En effet, l’Ecomusée recense un nombre impressionnant de plantes médicinales et aromatiques que vous découvrirez en vous baladant dans un vrai jardin typiquement créole. Vous apprendrez que chaque plante, arbre, fleurs ont une utilité bien particulière. Des panneaux didactiques vous décrivent les utilisations traditionnelles et scientifiques des plantes répertoriées parsemées d’anecdotes de nos aînés. Une table d’hôte est ouverte le midi pour vous faire goûter à la cuisine des produits cultivés sur place. L’Ecomusée propose également quelques gîtes parfaitement équipés et situés au cœur d’une nature luxuriante.

15) Musée du Rhum de Saint Rose (Distillerie Reimonenq):

Le Musée du Rhum, un complexe situé en Guadeloupe, plus précisement à Sainte-Rose, une ville de Nord Basse-Terre, ce site a pour but de vous renseigner sur ce lieu d’histoire et de culture, qui fait partie du patrimoine ancestrale de la Guadeloupe, car ces installations existent depuis des générations et se passent de pères en fils dans la famille Reimonenq. Et c’est pourquoi il est nécessaire de mettre en valeur ce lieu et ses différents éléments grâce aux nouvelles technologies.

Jetez un regard sur 3 siècles d’Histoire, d’art et de traditions dans le musée qui jouxte la distillerie. Grâce à un film vidéo tourné à la distillerie, vous pénétrerez dans le cycle du rhum et découvrirez les secrets de sa fabrication . De nombreux objets vous étonneront: documents, gravures, panneaux et outils sont, certes, les témoins d’un passé révolu, mais aussi une invitation à retrouver l’âme d’une Guadeloupe authentique. Des recompositions minutieuses ont été réalisées: l’atelier du tonnelier, le magnifique ensemble de coutelas (ou machettes) venus des cinq continents, de l’alambic en cuivre, de même que la sucrote où se faisait le sucre au 17ème siècle. En fin de visite, la boutique vous propose une gamme étendue de produits typiques du monde antillais. Vous pourrez également déguster les diverses variétés de rhum de la distillerie dont la renommée n’est plus à faire, ainsi que les nombreux dérivés tels que punchs et Shrob .

14) Musée du Café de Vieux Habitants :

Situé dans la commune de Vieux Habitants, permet de découvrir le domaine où sont plantés des caféiers. Il explique ensuite le bonifierie qui est le lieu de transformation du café avec les étapes de séchage et torréfaction.

Il vous présente en détail, de 1721 à nos jours l’épopée du café en Guadeloupe: la vie, les gestes, les coutumes et les techniques de production. De la cueillette à la torréfaction, il vous dévoile toutes les opérations nécessaires à la transformation du grain de café en une boisson aux nombreuses vertus. Vous comprendrez alors pourquoi le cru « »Côte sous le Vent »" qui est entre autre le seul café français, est classé comme l’un des meilleurs cafés au monde.

13) La Maison du café de Vieux Habitants :

Située sur l'Habitation La Grivelière, ensemble de bâtiments agricoles d'une caféière à Vieux-Habitants.

L'habitation est fondée à la fin du XVIIe siècle, elle est classée aux monuments historiques depuis 1987.

Elle propose des visites guidées d'une heure autour du café, du cacao et de la vanille, et d’autres activités : exposition des objets de la mémoire, randonnées, veillées culturelles, bivouac et baignade. L’habitation compte également une grande surface arboricole où poussent des orangers, citronniers, abricotiers, caramboliers, avocatiers ou encore mahogany dont vous pourrez déguster de délicieux nectars de fruits. Enfin, chaque midi, une table d’hôte vous servira un excellent repas coloré et savoureux. Il faut savoir que l’habitation cultive encore aujourd’hui le café, et pas seulement. Le domaine cultive aussi banane, cacao et vanille. De nombreux produits issus des cultures locales vous seront proposés dans la boutique.

12) La maison du cacao :

Située au cœur d’une ancienne région productrice de cacao, la Maison du cacao vous propose de partir à la découverte de l’histoire de cette culture. Entre savoir-faire et produits du terroir, la Maison du cacao vous invite à découvrir la saveur originelle de notre plus gros pêché de gourmandise : le chocolat. La culture du cacao est née au XVIIème siècle en Guadeloupe. Le processus de fabrication du chocolat étant relativement simple, le cacao a fait vivre de nombreuses familles guadeloupéennes. Néanmoins, aujourd’hui, la culture de la canne à sucre et de la banane, beaucoup plus rentables, ont fait quasiment disparaître celle du cacao.

Votre visite de la Maison du cacao débutera par un joli jardin tropical planté de cacaoyers – trinitario, criolo ou forestero (différentes variétés venues de toute la planète) – mais aussi caféiers, roucous, ananas, qui faisaient également la richesse de la population autrefois. Vous découvrirez alors le fruit du cacaoyer qui pousse à même le tronc : la cabosse. Au fil de cette balade, une exposition retrace l’histoire du chocolat et toutes les étapes de la fabrication artisanale sont reproduites (fermentation, séchage, torréfaction…). La visite continue et s’achève par une explication instructive sur les étapes après torréfaction et la fabrication de la pâte et du bâton de cacao. Vous pourrez également goûter aux fèves de la cabosse ou encore à un délicieux chocolat chaud réalisé devant vous avec le chocolat de la Maison. Enfin une petite boutique vous propose de ramener chez vous ce délicieux chocolat des îles de fabrication artisanale : chocolats fins, tablettes, beurre de cacao, gâteaux, confiture de fèves de cacao, éclats de fèves, punchs…

11) Le musée "Costumes et Traditions", au Gosier :

Le musée Camélia "Costumes et Traditions" se situe à Périnette au Gosier. Il vous fait la présentation du patrimoine de la Guadeloupe à travers des costumes, des objets de la case en bois d'autrefois, d'un jardin de plantes médicinales.

En Guadeloupe, les costumes et les modes vestimentaires font aussi partie intégrante de la culture.

On y trouve cinq espaces qui représentent les scènes de vie de la population de la Guadeloupe de l’Antiquité jusqu’au 20ème siècle. Ce voyage vous emmène à la découverte des traditions de l’archipel et les différents événements qui se sont déroulés en Guadeloupe. La salle I raconte l’histoire de l’île, à commencer par les Amérindiens, en passant par Christophe Colomb. La salle II, elle, traite divers sujets toujours liés à la couture, aux coutumes et aux costumes, on y découvre par exemple la broderie et la dentelle. On y expose aussi la salle d’école et les jeux des enfants dans le temps, mais surtout le mode vestimentaire des différentes ethnies de la population de la Guadeloupe. Vous y trouverez alors les costumes traditionnels qui sont, aujourd’hui encore portées par certains guadeloupéens.L’espace « Ti kaz an mwen », qui signifie ma petite case, nous dévoile l’environnement de la case d’Olympe, personnalité très célèbre dans l’histoire de la Guadeloupe. Vous découvrirez la décoration intérieure et extérieure de sa case, ses activités, mais surtout, son jardin ponctué de plantes médicinales. Enfin, l’espace audio-visuel du musée traite, à l’aide des nouvelles technologies, notamment à travers un diaporama, le thème de l’habillement en général. Le musée est ouvert tous les jours et le prix d’entrée est de 8 euros. La visite dure à peu près une heure et demi.

10) Le Musée de la Canne à Beauport Port-Louis :

Situé dans le nord Grande-Terre sur l'ancien site de la sucrerie de Beauport à Port-Louis, "Beauport Le Pays de la Canne" vous fera découvrir l’histoire de la canne à sucre avec son musée entièrement dédié à l'histoire de la coupe de la canne en Guadeloupe. Un petit train vous acheminera à travers les champs de canne à sucre pour une visite de 50 minutes. Beauport dispose d’une boutique de souvenirs et de deux espaces de restauration, un restaurant, Le Beauport proposant de la cuisine créole et française et un restaurant La Kaz à Bokits proposant de la restauration rapide (bokits, salades, croque-monsieurs…

9) La Maison du Bois à Pointe Noire :

Initiée par l’Office National des Forêts en 1981, la Maison du Bois, installée à Pointe Noire, la Côte-Sous-Le-Vent, est conçue pour valoriser les bois et pérenniser les savoir- faire traditionnels des artisans du bois aux Antilles.

La visite permet aux visiteurs de se faire une idée de l’intérieur d’une case typiquement créole des années soixante. Le visiteurs peut voir et d’admirer des objets en bois inhérents à la vie quotidienne des habitants, comme les outils d’ébénisterie, les ustensiles ménagers, les jouets d’enfants.

Pour les amateurs de beaux meubles, comme les lits ou les buffets en bois exotiques, les sculptures en bois, seront les bienvenus car ils auront l’opportunité de voir l’exposition des artisans locaux comme ROVELAS ou MYRIAM Moretto.

8) Musée de la vie d'antan :

Comme son nom l'indique, le musée de la vie d'antan situé à Petit Canal, vous transportera au coeur d'une Guadeloupe d'une autre époque. Inauguré le 23 mai 2001, à l'initiative de l'Association Patrimoine et Savoirs, le Musée de la vie d'Antan est le premier musée d'art et traditions populaires de la Guadeloupe. Après une campagne de collecte d'objets usuels, les membres de l'APS souhaitent à travers des expositions thématiques et temporaires, accompagnées de publications, présenter la vie quotidienne en Guadeloupe jusque dans les années 60 tout en menant une réflexion sur l'évolution des comportements. Ceci dans un souci d'aider les générations futures à mieux s'approprier leur passé.

7) Centre culturel Rémy Nainsouta :

Centre culturel et Galérie d'Art située à l'entrée de la ville, est l'ancien hôpital Saint-Jules résérvé alors aux plus démunis, entièrement restauré après le passage du cyclone Hugo en septembre 1989 a été transformé en centre culturel baptisé Centre Rémy NAINSOUTA, en hommage à l'ancien maire de Saint-Claude, qui étaiet un médecin vétérinaire, érudit, défenseur de la culture guadeloupéenne et pour la promotion de la Guadeloupe, homme politique et Résistant censuré par le gouverneur Sorin.

Le centre vous propose au rez-de-chaussée : une bibliothèque consacrée à la Caraïbe, une salle de conférence dans l'ancienne chapelle et au premier étage où se trouvaient les salles communes un vaste espace d'expositions. Se reinseigner auprès des bibliothèques de la ville pour en connaître le programme.

6) Musée Gerty Archimède :

Le musée Gerty Archimède du nom éponyme de l'avocate et première femme politique française a entré à l'Assemblée Nationale.

Installé dans la maison où Gerty Archimède vécut jusqu'à sa mort en 1980, il est consacré à la vie de la militante féministe et ancienne maire de la ville de Basse-Terre.

5) Fort Delgrès à Basse-Terre :

Le fort Delgrès, anciennement fort Saint-Charles, est un fort français qui domine la ville de Basse-Terre en Guadeloupe. Il fut un haut lieu de la lutte franco-anglaise dans les Antilles puis de celle des Guadeloupéens contre l'esclavage conduit par l'officier mulâtre et résistant Louis Delgrès. Il a été classé monument historique par arrêté du 21 novembre 1977.

Haut lieu d’Histoire, le Fort Delgrès est devenu le lieu des commémorations de la résistance à l'esclavage, le musée accueille une exposition sur l’histoire de la Guadeloupe et plus particulièrement celle des évènements de 1802, en pleine lutte des guadeloupéens contre l’esclavage.Dans le Fort Delgrès se trouve un cimetière où reposent les tombes des soldats décédés pendant la colonie et notamment de l’Amiral Gourbeyre et du général Richepance, emporté par la fièvre jaune, après avoir remporté le combat en Guadeloupe.

4) Fort Fleur d'épée :

Le Fort Fleur d'Epée dressé au dessus de la commune du Gosier, a été construit sur un plan polygonal de Vauban, entre 1750 et 1763. Cette forteresse s'étire sur 150 mètres de longueur et 45 mètres de largeur. L'histoire raconte qu'un soldat, surnommé Fleur d'épée, avait une case à l'emplacement du fort. Le nom du fort Fleur d'épée viendrait de là. Le fort fait partie de l'histoire de la Guadeloupe. Il fut le témoin de combats entre français et anglais au XVIIIème siècle. Occupé en 1794 par les anglais il fut repris par Victor Hugues après de violents combats. A la fin des hostilités, quelques années plus tard, le fort fut abandonné et livré à la végétation. Le fort est protégé par par un fossé qui l'entoure. L'entrée était fermée par un pont levis. Des souterrains relient les différentes parties du fort. Aujourd'huis, ces souterrains abritent ponctuellement des expositions d'art. En arrivant au fort, via une route sinueuxe, on peut voir de magnifiques maisons privées, tournées vers la mer, dont la résidence départementale, ancienne habitation du sous-préfet. Monter au fort Fleur d'Epée, c'est trouver un endroit calme où il fait bon se reposer quelques instants à l'ombre des flamboyants. En prime, une vue imprenable sur la baie du Gosier et sur la Basse-Terre.

3) Musée de la banane :

Installée dans une ancienne maison de planteur construite en 1902 et restaurée, au cœur d’une authentique bananeraie, la Maison de la banane est un petit musée où vous pourrez tout apprendre sur la banane, son histoire, son économie, et sa culture. Le bananier a été introduit au XIXème siècle en Guadeloupe. Il servait alors comme plante d’ombrage du café et du cacao. Car vous apprendrez que le bananier n’est pas un arbre, mais bien une plante gigantesque. Aujourd’hui, la banane est la première production de la Guadeloupe, et la première exportation en volume. La culture de la banane est un pilier de l’économie agricole du département. Lors de votre visite à la Maison de la banane, vous découvrir une très belle exposition qui retrace l’histoire de la banane en Guadeloupe via notamment des photos anciennes représentant les premiers modes de conditionnement et d’exportation des bananes vers 1930. Vous pourrez également comprendre comment étaient acheminées les bananes, ainsi que les conditions de transport ; des tous premiers bateaux aux containers d’aujourd’hui. Les différents traitements subis par les bananes pour être protégées des insectes et champignons sont également bien expliqués. Ensuite, une balade vous fera découvrir les différentes variétés de bananes, ainsi qu’un jardin de plantes médicinales et aromatiques. Votre visite s’achèvera par une dégustation et vente de produits à base de banane ainsi que d’objets artisanaux confectionnés à partir de feuilles de bananiers (poupées, bracelets…).

2) Domaine de Vanibel :

Le domaine de Vanibel est une charmante propriété perchée à 350 m d'altitude, à 4 Km du Bourg de Vieux-Habitants, au coeur de la Côte Sous-le-Vent territoire riche de son environnement et de ses traditions. Vous y passerez le meilleur des séjours, que vous soyez en couple ou en famille dans des appartements ou des bungalows. Sur cette habitation qui recèle encore quelques vestiges des civilisations amérindiennes, découvrez les nombreux témoins des activités datant de la colonisation de l'île: aqueduc, moulin, bonifierie de café donnent au lieu un cachet unique. La famille Nelson dans la voie de leurs prédécesseurs, se consacre à la culture du café, de la vanille et de la banane. Ils vous offrent dans ce cadre merveilleux, des gîtes ruraux confortables et décorés avec soin. Une visite guidée du domaine vous sera proposée lors de votre séjour. Le domaine de Vanibel a reçu la 'Marque de confiance' décernée par le Parc National de Guadeloupe à certains prestataires, situés dans sa zone périphérique. Grâce à ce classement pleinement justifié par la qualité de l'accueil, l'intérêt du patrimoine et la richesse du cadre naturel, vous êtes sûr de passer des vacances de charme dans un environnement authentique et original. Le Domaine de Vanibel est classé 'Gîte de France' et conseillé par le Guide du Routard. Entre mer et montagne, découvrez depuis le domaine de Vanibel des sites parmi les plus beaux des Petites Antilles : - Les rivières et cascades bondissantes accessibles à tous (Les chutes du Carbet, la Vallée de la Grande Riviève...). - Les sentiers de randonnées à travers le Parc National. - Le fameux volcan de la Soufrière, point culminant des Petites Antilles.

1) Le Mémorial Acte :

Nouveau venu dans le paysage pointois, visible à des km mais critiqué par une partie de la population, qui reproche certaines omissions historiques, la réécriture de l'histoire. Le Mémorial Acte est le Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage ». C'est même le seul centre au monde a parlé de l'esclavage. Ce mémorial est situé dans la rade du port de Pointe-à-Pitre, sur le site de l'ancienne usine sucrière Darboussier. Initié par l'ancien président du Conseil Régional Victorin Lurel et la Région Guadeloupe sur proposition du Comité International des Peuples Noirs (CIPN), le Mémorial ACTe a pour ambition originelle de créer un lieu dédié à la mémoire collective de l'esclavage et de la traite, ouvert sur le monde contemporain. A la centre centre de commémoration, lieu de rassemblement et centre culturel, le Macte doit être visiter.

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