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UN PRESIDENT GUADELOUPEEN POUR L'UNIVERSITE DES ANTILLES


Quatre mois après la démission de Corinne Mencé Caster de son poste de présidente de l'Université des Antilles. L'heure est aux élections. Trois candidats, trois hommes, se sont faits connaître et tous originaires de la Guadeloupe. Malheureusement aucune femme.

Après avoir survécu à l'affaire Ceregmia, la division de l'ancienne Université des Antilles et de la Guyane, avec l'indépendance du pôle universitaire de Cayenne, il y a quatre mois, Corinne Mencé Caster démissionnait de son poste de présidente de l'Université pour « créer les conditions propices à une anticipation des élections » et permettre à la nouvelle équipe de gouvernance, « de négocier avec le Ministère un contrat conforme à sa vision et à son projet, pour les cinq années à venir » selon ses propres termes. Elle exposait les raisons de son départ dans une lettre ouverte postée sur le site freepawol

Désormais à l'Université des Antilles l'heure est aux élections et trois candidats, que des hommes malheureusement se se font faits connaître : trois professeurs émérites dans leur domaine respectif.

On retrouve Eustase Janky, chef du pôle parent-enfant au CHU de Pointe-à-Pitre mais aussi professeur d’université. Au sein de l’Université, il a également occupé les fonctions de Doyen de la Faculté de médecine de 2000 à 2005 puis Vice-Président du Pôle Universitaire de la Guadeloupe de 2009 à 2012. Il a été notamment conseiller au Conseil Economique et Social.

Le deuxième candidat est Jean-Gabriel Montauban, professeur d’économie et doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques. Comme Eustase Janky, c’est la deuxième fois qu’il présente sa candidature à la présidence de l’Université.

Troisième candidat : Vincent Valmorin, enseignant-chercheur et professeur de Mathématiques.

Seuls ces trois candidats ont déposé une candidature. Malheureusement, aucune femme ne s'est présentée. L’élection du futur président de l’université des Antilles se tiendra le 25 janvier prochain sur le campus de Fouillole à Pointe-à-Pitre. L’actuel administrateur provisoire, Jacky Narayaninsamy, nommé suite au départ de l’ancienne présidente Corinne Mancé-Caster, laissera donc sa place.

De son côté, le Conseil d’administration devra se réunir quinze jours avant l’élection. Le Jour-J, chaque candidat exposera son programme pendant dix minutes. Par bulletin secret avec passage obligatoire dans l’isoloir, le ou la futur(e) président(e) devra être élu(e) à la majorité absolue, soit 16 voix au moins sur 30. Si aucune majorité ne se dessine au 4ème tour, on procédera à un nouvel appel à candidature, sur une période de huit jours. Le CA de l’Université des Antilles a par ailleurs été renouvelé le 22 novembre. En plus des vingt membres élus, participeront au vote dix personnalités extérieures : un représentant du conseil régional de Guadeloupe, de la mairie de Pointe-à-Pitre, de la collectivité territoriale de Martinique, de la mairie de Schoelcher, deux représentants d’organismes de recherche (un en Guadeloupe et un en Martinique) et quatre personnalités du monde socio-économique.

A savoir que c'est la première fois qu’un président sera élu depuis la mise en place de l’Université des Antilles, il y a deux ans.

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