Virale, virale, virale, est la vidéo postée hier sur Facebook. La cause, une nouvelle bavure policière montrant une femme se faire plaquée, tazée et arrêtée par un policier blanc. La scène se déroulait à Fort Worth au Texas. La femme en question avait justement appelé la police pour se plaindre de son voisin blanc qu’elle accusait d’avoir agressé son fils de 7 ans..
Nouvelle bavure policière aux Etats-Unis, mais nous sommes habitués. La vidéo postée sur Facebook est devenue virale en l'espace de 24h. En effet, on y voit une femme se faire plaquée, tazée et arrêtée par un policier blanc. La scène se déroulait à Fort Worth au Texas. La femme en question avait justement appelé la police pour se plaindre de son voisin blanc qu’elle accusait d’avoir agressé son fils de 7 ans. Au final c'est elle qui se fait arrêter par l'officier de police.
Tout semblait se dérouler pour le mieux. Une banale altercation de voisinage avec intervention de la police, pour calmer la situation, mais finalement c'est la police qui a envenimé les choses.
Sur ces images, on peut y voir Jacqueline Craig dire au policier que son voisin a agressé son fils, après l’avoir vu jeter un bout de papier par terre.
Au début de la vidéo, la mère de famille explique à l’agent que son fils a été "agrippé "et "étranglé "par leur voisin. Celui-ci reprochait à son fils de ne pas avoir ramassé un morceau de papier jeté par terre, alors qu’il le lui avait demandé.
Mais le policier ne l'entend pas de cette oreille et donne tord à l'enfant et à sa mère. Face aux propos de l'agent, Jacqueline Craig répond : Peu importe où nous habitons, on n’a pas le droit d’agripper et d’étrangler quelqu’un, Monsieur. […] J’ai un problème avec ça. Mon fils a 7 ans, vous n’avez pas le droit de l’agripper, de l’étrangler …”, dit Jacqueline Craig à l’agent (00’40’’)
Le policier visiblement agacé par l'intervention, répond : "Pourquoi vous n’apprenez pas à votre fils à jeter ses papiers dans la poubelle ?".
"Il ne peut pas me prouver que mon fils a jeté quelque chose, mais le fait qu’il l’ait fait ou non n’a pas d’importance, ça ne lui donne pas le droit de poser la main sur lui", lui répond Jacqueline Craig.
"Pourquoi pas ?", lui rétorque l’agent.La conversation s’échauffe entre eux, Jacqueline Craig est sur les nerfs. "Si vous continuez à me crier dessus, ça va m’énerver et je vais vous emmener en prison", dit l’agent de police (à 01’42’’).
Puis, l'officier passe à l'action plaque.
À ce moment, une autre fille de Jacqueline Craig s’interpose entre sa mère et le policier. Ce dernier met ses bras autour de la fille dans ce qui semble être une tentative de la contraindre. Pendant ce temps, l'une des filles de Jacqueline Craig filme la scène et crie : "Ne la touchez pas ! Ne la touchez pas !". Les images tournées sont instables mais elles permettent de voir la scène. Le policier fait tomber Jacqueline Craig par terre, lui met les mains derrière le dos, puis lui envoie une décharge avec son Taser (1’56’’). Ensuite le policier pointe son arme vers une autre personne. Le policier passe les menottes à Craig, puis se dirige rapidement vers sa fille et l’attache à son tour (2’20’’). Les images , continuent de tourner et la fille qui film, se met alors à houspiller le policier : "Vous êtes filmé en direct, tout a été enregistré ! Doux-Jésus ! Tout a été enregistré". Le policier embarque les deux femmes dans le véhicule de police. Puis tente d’attraper Hymond : "Ok, toi aussi tu vas en prison ma chérie !" (4’22’’).
Postée sur Facebook, la vidéo est devenue virale.
L'avocat de la famille a indiqué que les deux femmes avaient passé la nuit en prison. Elles sont accusées d’entrave à l’action de la police. En revanche, la plus jeune fille de Craig a été relâchée car encore mineure.
Discrimination raciale :
Une conseillère municipale de Fort Worth, Kelly Alen Gray, a annoncé sur son compte Facebook que l’agent fait actuellement l’objet d’une enquête interne de la police. Il a été suspendu, son badge et son arme lui ont été retirés, indique la conseillère. Pour Lee Merritt, l’avocat de Craig et Hymond, sont victimes d’un acte raciste.