Le Conseil d’Etat a rejeté hier les deux protestations électorales déposées par Thierry Robert et Sébastien Marcel.
Le député maire de Saint Leu Thierry Robert, a été débouté par le Conseil d'Etat. C'est ce que rapporte le quotidien réunionnais Clicanno : Le Conseil d’Etat a rejeté hier les deux protestations électorales déposées par Thierry Robert et Sébastien Marcel. La première visait à annuler les élections régionales de décembre dernier et déclarer inéligibles Didier Robert et ses 46 colisitiers.
La seconde visait à obtenir l’annulation de l’élection de Thierry Robert, Gilbert Annette et Huguette Bello et les déclarer inéligibles.Thierry robert reprochait au président candidat d’avoir méprisé le code électoral en faisant trop de publicité dans les six mois précédant l’élection. Lors de l’instruction de l’affaire, le 2 juin dernier, le rapporteur public avait balayé tous ces griefs en insistant sur le caractère régulier de ces publications et leur absence de ton polémique. Une publication toutefois pouvait poser problème au niveau de comptes de campagne de Didier Robert, Le Journal de Cilaos dont le coût de l’édition a pu revêtir le caractère d’un don.. Mais dès lors qu’il a été informé du ton de la publication, Didier Robert l’a intégré dans ses comptes. Pas d’inéligibilité qui tienne donc.Concernant le recours visant les têtes de liste à gauche et au centre, Sebastien Marcel dénonce l’emploi de cars payés par les municipalités de Saint-Denis et Saint-Leu pour acheminer les gens dans trois meetings à Saint-Denis, Saint-Joseph et Saint-Leu.. Ces dépense sont bien inscrites dans le compte de campagne de Thierry Robert. Là encore pas d’inéligibilité en jeu.
De plus, dans l'affaire qui l'opposait au président de régioon de la Réunion, le tribunal l'a condamné à 1 500 euros d’amende. Il doit en plus, verser la somme d’un euro symbolique à la partie civile ainsi qu’à 6 000 euros de frais d’avocat pour des faits de diffamation. Le président de Région lui reprochait, en effet, de l’avoir accusé d’"acheter" les Réunionnais et la presse. Le député-maire devra, en outre, prendre à ses frais les espaces de publication annonçant sa condamnation dans les médias.