Aux Etats-Unis nous avons Donald Trump et ses phrases outrageuses, visant les minorités, en France, nous avons Henry De Lesquen du Plessis Casso, un noble, qui s'est lancé dans la course aux présidentielles de 2017. Tout à l'air normal, sauf que pour le vicomte Henry De Lesquen du Plessis Casso, l'esclavage n'était pas un crime contre l'humanité.
Vous vous demandez, qui est Henry De Lesquen du Plessis Casso ? Jusque là méconnu, quasi absent des médias, ce haut fonctionnaire d'Etat, membre de la vieille noblesse bretonne de part son titre Vicomte De Lesquen Du Plessis Casso, fait parler de lui par ses phrases, toutes aussi choquantes les unes que les autres. Alors qu'aux Etats-Unis on dénonce, les discours outrageux de Donald Trump visant les minorités. En France, Henry De Lesquen du Plessis Casso parle librement sans qu' il ne soit dénoncer. Né le 1er janvier 1949 à Port-Lyautey (aujourd’hui Kénitra) au Maroc. Il fait ses études à l'ENA puis obtient une licence en sciences économiques à l'Université Paris-I. Avec d'anciens camarades de l'ENA, il co-fonde le Club de l'Horloge, aujourd'hui nommé "Carrefour de l'Horloge" qui se veut être un cercle de pensée politique à mi-chemin entre la Droite et l'Extrème Droite radicale. Depuis 1985, il préside le Club de l’Horloge et Radio Courtoisie depuis 2007.
Marié à une femme blanche comme il le dit lui-même et père de cinq enfants. Aujourd'hui Henry De Lesquen se dit candidat à la Présidentielle de 2017, mais, il a une vision particulière du monde qui l'entoure. En effet, il se déclare défenseur du national-libéralisme qui est un courant politique du XIXe siècle, mêlant nationalisme et libéralisme totale du point de vue économique. Il affirme vouloir « brûler le code du travail » et supprimer le salaire minimum afin d'assurer la primauté du contrat. Il est également favorable au retour à la monnaie nationale par scission de l'euro.
De plus, Henry De Lesquen, soutient que la France « a été fondée par la fusion, la symbiose de trois peuples, les Gaulois, les Romains et les Francs, et qui, tous les trois, étaient des peuples indo-européens » et que le Monde contemporain est divisé en six civilisations : l'Occident, le monde russe, l'Orient, le monde chinois, le monde indien et l'Afrique noire qui est infantilisé.
C'est sur la question de l'esclavage que Henry De Lesquen fait le plus parler de lui. Pour lui, l'esclavage ne fut pas un crime et qu'il s'est imposé dans l'histoire comme une nécessité économique. Il a même fait une analyse (à sa façon) en 10 points de l'esclavage.
" 1. Le discours convenu est anachronique. On ne peut abolir l’esclavage qu’à un certain degré de développement économique.
2. Nul ne voudrait être réduit en servitude. Mais on a encore moins envie de mourir de faim. Cruelle alternative, jadis.
3. Je suis pour la liberté, donc contre l’esclavage. Mais je sais que l’on ne peut y mettre fin dans une société où règne la misère.
4. Selon George Stigler, prix Nobel, l’interdiction de l’esclavage est économiquement coûteuse, bien que moralement désirable.
5. Selon Robert Fogel, prix Nobel, l’esclavage était une solution efficace, bonne pour l’économie, bénéficiant à tous, dont les esclaves.
6. L’abolition de l’esclavage a eu des conséquences catastrophiques pour tous quand elle a été prématurée, comme en Haïti.
7. Les Pères de l’Eglise et les philosophes stoïciens ont admis l’esclavage au nom du droit naturel. Ils le tenaient comme un moindre mal.
8. Les noirs transportés en Amérique avaient été réduits en esclavage par d’autres noirs qui les avaient vendus aux blancs.
9. Les esclaves noirs emmenés en Amérique ont en général mieux vécu que s’ils étaient restés en Afrique.
10. Selon Fogel, les conditions de vie des esclaves noirs du Sud des Etats-Unis étaient meilleures que celles des ouvriers blancs du Nord.
Conclusion : l’esclavage s’est imposé jadis comme une nécessité. Ce ne fut pas un crime. Nous n’avons pas à rougir de nos ancêtres."
L'homme politique poursuit son analyse, sur la question des réparations :
" 1. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation devraient s’adresser aux noirs d’Afrique, dont les ancêtres ont vendu les leurs.
2. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation sont en général des métis qui descendent aussi des esclavagistes.
3. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation ne seraient pas en vie s’il n’y avait pas eu l’esclavage.
4. Il est clair que l’exportation des esclaves a rapporté aux Etats noirs et a bénéficié à l’économie africaine jusqu’à la colonisation.
5. On nous jure que le christianisme condamne l’esclavage, mais Jésus n’a pas eu un mot contre cette institution.
6. Les 4 grandes religions de l’humanité, hindouisme, bouddhisme, christia-nisme, islamisme, ont toutes approuvé l’esclavage.
7. Le judaïsme talmudique (mitzvot n° 504 à 516), comme le judaïsme an-tique (10e Commandement), préconise l’esclavage.
8. Les contempteurs de la traite des noirs sont muets sur la traite des blancs due aux Arabes barbaresques, qui a duré jusqu’en 1830.
9. Il n’y a pas de minorité noire dans les pays arabes, alors que la traite y a amené 15 millions d’esclaves noirs.
10. Le sort du salarié importe peu à son employeur. Le sort de l’esclave compte beaucoup pour son maître.
Conclusion : le mythe du crime contre l’humanité appliqué uniquement à la traite transatlantique est une arme de la propagande cosmopolite. "
En conclusion, si nous nous basons sur ses analyses, l'esclavage n'était en rien un crime, qu'à cette époque il était normal de posséder des esclaves. Que l'esclavage était un bien-fait pour l'Occident, qui a pu sortir de la misère et que l'esclavage était même approuvé par les religions, donc pourquoi l'Homme blanc devrait avoir honte de son passé.
E.L.M.S pour TheLinkFwi@l'Actualité en un clic !!