Le salon de l'agriculture est l'occasion pour les hommes politiques français de renouer avec l'agriculture française d'une riche diversité, c'est aussi l'occasion pour eux, d'être proche des agriculteurs, mais surtout de se faire voir. De la gauche à la droite en passant par l'extrême droite, tous les chefs de partis se sont rendus au salon, c'est le cas de Marine Lepen qui s'est arrêtée sur le stand des colorés des Outremers...Elle a accordé une interview au journal 97LAND.
Le salon de l'agriculture est l'occasion pour les hommes politiques français de renouer avec l'agriculture française d'une riche diversité.C'est aussi l'occasion pour eux, d'être proche des agriculteurs, mais c'est surtout l'occasion, de se faire voir. De la gauche à la droite en passant par l'extrême droite, tous les chefs de partis se sont rendus au salon, c'est le cas de Marine Lepen qui s'est arrêtée sur le stand très colorés des Outremers...
Durant sa visite, la présidente du Parti d'extrême droite, a accordé une interview à 97 LAND. Marine Lepen a répondu tout sourire aux questions de notre confrêre. La présidente du FN est revenue dans un premier temps sur l'annulation de l'Opération cocotier, nom de sa visite aux Antilles, qui fut précédée par d'importantes manifestations et la création en Martinique, d'un comité "Marine Dèwo". A la question "votre visite aux Antilles est-elle reportée ou annulée ?" Marine Lepen a répondu par la négative. Pour elle, il s'agit simplement d'un report et non d'une annulation et qu'elle tient à se rendre aux Antilles, avec, à la clé, une journée en Guadeloupe, une journée à la Martinique et un passage par la Guyane.
"Elle est simplement reportée. Il faut que j’y aille, c’est un problème d’organisation. Ce que je ne veux pas, c’est ne rester que deux jours. Je n’ai pas envie d’arriver, de ne rencontrer que deux personnes et repartir aussi sec. Je l’ai fait par le passé : une journée en Martinique, une journée en Guadeloupe, un passage en Guyane, je ne veux plus faire ça. Je veux prendre le temps de rencontrer les acteurs, les chambres de commerce, les producteurs agricoles, voir les autres responsables économiques et les gens de la société civile. Qui dit se donner du temps dit qu’il faut réussir à en dégager, ce n’est pas toujours très simple. Je pense que cette année 2016, ce sera plus facile, car il n’y a pas d’élections de prévues"
En ce qui concerne, les polémiques qui entourent sa venue aux Antilles-Guyane et l'aversion qu'ont les antillais pour le FN. Pour la présidente, il s'agit d'une minorité, d'une poignée de personnes qui, selon elle, parle au nom de la majorité. Toujours selon la présidente FN, elle aurait de nombreux soutiens au niveau local.
"Je sais et je le regrette car à un moment ça n’a pas de sens. Les gens qui viennent manifester sont souvent une toute petite minorité et se croient autorisés à parler au nom de tout le monde. J’ai régulièrement des témoignages de gens là-bas qui me disent : « Venez au contraire. On veut vous rencontrer, on veut parler avec vous »
Moi je n’ai pas envie de subir la tyrannie de la minorité. Ils manifesteront, ils feront du bruit, ce n’est pas très grave. Je serai là et moi je verrai qui j’ai à voir."
Durant son interview, Marine Lepen a laissé plâner le doute, qu'elle se rendrait aux Antilles-Guyane avant la fin de l'année 2016. Ce n'est pas encore sûr, car, comme nous l'avons évoqué le FN est loin de faire des émules aux Antilles-Guyane. En effet, l'année dernière, Le collectif "Marine Dèwo" composé de citoyens de tous horizons, dont les membres sont répartis en Guadeloupe, à la Martinique et en Guyane s'était formé, pour dire non à la venue de Marine Lepen, car selon eux, elle est la représentation de la haine et de l'intolérance sous toutes ses formes. De plus durant les élections régionales, le Front National, représenté par Stephan Viennet n'a réunit que 1,65% de voix. Le FN peine donc a se faire entendre dans les Départements d'Outremer.
E.L.M.S pour TheLinkFwi@l'Actualité en un clic !!!