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CUBA SUR LA VOIE DU PROGRES ?


Cuba, l'un dernier pays communiste, frappé par un embargo militaire et économique depuis cinquante ans, a décidé de changer et s'engage sur la voie du progrès. Progrès qui s'illustre par des changements politiques. Deux mesures ont été adoptées : l'une autorisant le retour des médecins qui ont fui le régime Castriste et une loi autorisant les Cubains à faire du tourisme chez eux et de cotoyer les nombreux hotels du pays.

Cuba s'ouvre et change et veut le faire savoir. Plusieurs mesures ignisiant le changement politique ont été adoptées, l'une concerne le tourisme et l'autre le retour des mécedins ayant fait défection au régime.

La première des mesures : Le Tourisme :

- Dans la Caraïbe, il est normal de voir les habitants des îles se relaxer sur les plages et visiter leur pays. A Cuba, les cubains n'en n'avaient pas le droit, mais depuis le début du mois D'Août les cubains sont autorisés à se rendre sur les plages et dans les hotels de l'île. Ces dernières décennies, à Varadero, la station balnéaire de Cuba, les canadiens, les espagnols et autres touristes sud-américains ou Européens étaient des clients assidus, dans quelques semaines Cuba accueillera ses premiers touristes Américains qui sont attendus par milliers. Mais pendant les vacances d’août, les touristes c’étaient les Cubains eux-mêmes : ils se sont rendus en masse dans les complexes touristiques, comme pour en profiter avant que l’afflux d’Américains ne fasse monter les prix.

Jusqu’en 2009, les Cubains n’avaient pas le droit de fréquenter les hôtels, réservés aux touristes. Depuis que la loi a changé, les 27 hotels du groupe Espagnol Melia International,enregistrent un boum dans la fréquentation des autochtones. Et le plus surprenant pour les dirigeants de ce groupe, c’est que ce ne sont pas seulement les établissements plus abordables qui en profitent, mais aussi les hôtels de catégorie plus élevée. Le coût d’un séjour dans ces établissements reste hors de portée de la majorité des habitants de l'île qui gagnent moins de 25 dollars par mois. Et même si les hôtels de Varadero proposent des tarifs spéciaux aux Cubains pendant la basse saison touristique, beaucoup ont dû économiser pendant plus d’un an pour payer l'hôtel tout compris à 50 $ par nuit, le prix accordé aux résidents.

Si aujourd'hui les cubains peuvent se payer des vacances s'est dû à deux décisions politiques qui ont crée des opportunités pour la population : l’autorisation de recevoir de l’argent de leur famille depuis les États-Unis, et surtout le droit d’entreprendre dans le secteur privé, ce qui a dopé le pouvoir d’achat de nombreux Cubains, même en reversant d'importantes sommes d'argent à l’État, ces activités restent rentables et apportent des revenus nouveaux à de nombreux Cubains.

Cuba compte sur le tourisme et l'arrivée des premiers touristes Américains pour booster l'économie de l'île. Déjà, d’ici à la fin de l’année les prévisions portent sur 150 mille touristes en provenance des USA. Ils s’ajouteront aux milliers de visiteurs venus d’Europe, du Canada et d’Amérique Latine. Les autorités Cubaines ont déjà démarré des campagnes de promotion touristique dans les pays émetteurs, et l’apprentissage de l’Anglais sera une priorité cette année dans les écoles Cubaines !

La Deuxième mesure adoptée par les autorités Cubaines : le retour des médecins ayant fait défection au régime !

A Cuba, les médecins et infirmiers exilés étaient les derniers à être frappés de restrictions au retour sur l'île. Depuis les années 1960, ces professionnels "déserteurs" étaient frappés d'une interdiction de retour, même pour les visites ponctuelles, qui pouvait varier de quelques années au bannissement à vie selon les cas, puis d'une interdiction d'exercer sur l'île.

Changement ! Les médecins et les infirmiers pourront revenir quand ils le voudront et retrouver un poste équivalent à leur dernière affectation dans le système de santé cubain, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué publié par les médias d'Etat.La réintégration professionnelle concernera également les professionnels de santé qui ont émigré légalement depuis la réforme migratoire de 2013, qui avait assoupli les conditions de départ et de retour des Cubains. Ces derniers étaient jusqu'à présent autorisés à revenir à Cuba, mais sans garantie de retrouver leur emploi.

Avant la réforme migratoire, les conditions de voyage des professionnels de santé, comme les universitaires et les sportifs, étaient strictement réglementées pour éviter la fuite de cerveaux et de talents. Aujourd'hui, seuls certains spécialistes et chirurgiens ont besoin d'un feu vert des autorités pour voyager.

Pour Cuba, les médecins cubains installés à l'étranger rapporteront gros : 50.000 médecins et professionnels de santé sont déployés dans 68 pays, principalement au Brésil et au Venezuela, rapportent à l'Etat près de 10 milliards de dollars annuels. Dans certains pays, comme Haïti et la Dominique, ces services ne sont pas facturés.

Privilégiés par rapport à la majorité de la population, les médecins demeurent toutefois sous-payés par rapport à leurs confrères d'Amérique latine. En 2014, le salaire moyen des médecins était passé de 627 pesos (20 euros) à 1 600 pesos (50 euros), dans un pays où le salaire moyen ne dépasse pas 15 euros.

Cuba change et le fait savoir !

E.L.M.S pour TheLinkFwi@l'Actualité en un clic !!

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