Comme chaque année depuis 2009, après le Tour cycliste de la Guadeloupe, le vainqueur du Tour se rend à la prison de Baie-Mahault où il échange avec les jeunes détenus. On appelle cette étape l'Etape du Coeur.
Le Président du Conseil Régional de la Guadeloupe Victorin Lurel, accompagné par le président du Comité du Cyclisme, du vainqueur Boris Carène et de Yoann Ruffine, en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) sont partis à la rencontre ceux qui sont enfermé à la Jaille.
L'opération est menée depuis 2009 par la collectivité régionale, elle permet aux personnes qui n’ont pas pu participer à la grande fête du cyclisme de rencontrer le vainqueur du Tour. Les lieux choisis symbolisent généralement la solidarité, la prise de conscience et l’humanisme, telles que des visites dans les hôpitaux, les prisons, ou encore aux associations humanitaires.
L'occasion de cette visite était d’expliquer la démarche et de présenter les actions de la Région et de ses partenaires en faveur de l’insertion et de la réinsertion des jeunes placés sous main de justice, notamment par le biais de la formation professionnelle, ainsi que dans le domaine du sport. Le but, montrer à ces jeunes qu'il n'y a pas de fatalité et que l’on peut se relever des accidents de la vie.
Victorin Lurel de s'exprimer sur cette étape du coeur :
"Grand moment d’émotion et d’échange hier au centre pénitentiaire de Baie-Mahault où nous nous sommes rendus avec Boris Carène dans le cadre de la traditionnelle étape du cœur du tour cycliste de la Guadeloupe. Cette année, en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) et le Comité régional de cyclisme, le choix a été fait d’aller à la rencontre des jeunes mineurs et majeurs incarcérés. Ils ont ainsi pu rencontrer notre grand champion guadeloupéen. Nous menons cette opération depuis 2009 afin de permettre aux personnes qui n’ont pas pu participer à la fête du cyclisme d’échanger avec le vainqueur du Tour. Les lieux choisis (hôpitaux, maisons de retraite, centre de détention, associations à vocation humanitaire) symbolisent généralement la solidarité, la prise de conscience et l’humanisme. Avec la délégation nous avons partagé un long moment avec ces jeunes pour leur dire qu’il n’y a pas de fatalité et que l’on peut se relever des accidents de la vie. J’ai insisté pour ma part sur tout ce qui est déjà mis en œuvre pour éviter la récidive et faciliter la réinsertion des détenus. C’est ainsi que nous avons pu voir à l’œuvre une dizaine de jeunes incarcérés sur le chantier d’insertion à vocation agricole soutenu par la région et qui se situe derrière le centre pénitentiaire. Mais de tous ces instants, je retiens cet échange émouvant (voir notre photo) avec un des jeunes détenus qui m’a fait partager ses lectures à l’intérieur de sa cellule."
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