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Linsay Boraton pour TheLinkFwi

ÉRITAJ, MÉMOIRES VIVANTES


Le 27 Mai 1848 marque la fin de l’esclavage, par la promulgation de ce décret tant attendu, une nouvelle page de l’Histoire de Guadeloupe s’ouvre. La traite négrière et les colonisations ont provoqué une rencontre frontale entre des peuples d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Ces rencontres ont, souvent dans la douleur, créées des dynamiques d’échange, de partage, de confrontation qui vont profondément marquer les territoires en question, les sociétés qui s’y forment. Ces entrelacements de coutumes, de langues, de tribus, de cultures et de religions et des comportements vont contribuer à l’émergence de nouvelles formes d’expressions culturelles, artistiques et spirituelles.

Ce patrimoine matériel et immatériel est un héritage qui appartient aux générations qui succèdent. Un héritage qui ne doit pas être vécu comme une dette mais comme une force, une base socle. La Municipalité de Petit-Canal l’a bien compris et s’engage afin que cet héritage soit mieux compris et appréhendé par tous.

Le 27 Mai est une date qui résonne particulièrement en Guadeloupe, c’est l’occasion de manifestation populaire d’appel à la Mémoire. A Petit-Canal, se trouve le « Symbole de la Liberté », qui serait le premier monument commémoratif de l’Abolition de l’Esclavage et qui daterait de 1848. Ce territoire est le Carrefour des Mémoires où toutes les communautés vivent en harmonie: Indiens, descendants d’esclaves, migrants caribéens.

L’édition 2015 « ÉRITAJ , MÉMOIRES VIVANTES »sera le point de départ d’actions fortes de la Municipalité souhaitant donner aux vies aux Mémoires. Cette manifestation s’inscrit dans un mouvement international de reconnaissance: l’Unesco vient de déclarer la Décennie Internationale pour les Personnes d’Ascendance Africaine, le projet « Route des Esclaves » vient de fêter ses 20 ans.

C’est dans cette optique que Petit-Canal a décidé d’inscrire la commémoration du 27 Mai 2015, en soutenant les cultures vivantes et la création, en rendant accessible la connaissance, en favorisant les partages et les rencontres. Elle fait appel pour cette première édition à des artistes guadeloupéens de style et de générations différentes dans un esprit de « lyannaj ».

Source: http://festivaleritaj.fr/eritaj-memoires-vivantes

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