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70 CANDIDATS POUR LES ELECTIONS EN HAÏTI !


Les élections en Haïti s'annoncent décisives pour l'avenir de la 1ère République Noire. Très attendues, le poste de Président est très convoité, pas moins de 70 candidats se sont déclarés. Le premier Tour doit avoir lieu le 25 Octobre 2015.

Les prétendants à la succession de Michel Martelly sont nombreux Martelly, la Constitution interdisant d'effectuer deux mandats consécutifs, avaient jusqu'à mercredi soir minuit pour déposer leur dossier au conseil électoral provisoire. Et les candidats ont déjà utilisé cette première formalité administrative pour faire valoir leur popularité. En Haïti, l'abondance de candidats est une habitude qui ne manque jamais de faire sourire les habitants. C'est une épidémie connue de tous : à chaque annonce d'élection, la "candatite" gagne le pays. Et l'arrivée en 2011 de Michel Martelly, un ancien chanteur, à la tête de l'Etat, alors qu'il était une star du carnaval, a accentué cette recrudescence de candidatures.

Mais en Haïti pour être candidat, il faut remplir les conditions suivantes : Quelque soit sa situation sociale ou financière, le candidat doit obtenir du parlement une "décharge", un document qui approuve sa bonne gestion des fonds publics. Or, en raison des trois années de retard dans l'organisation des élections législatives, le Parlement a cessé de fonctionner en janvier et n'a donc pas pu effectuer ce travail d'enquête. Il revient donc maintenant au conseil électoral de déterminer si les 70 candidatures déposées sont recevables. La liste définitive des participants à l'élection présidentielle devrait être officialisée à la fin du mois de mai. Ceux qui seront déboutés ne pourront pas récupérer les 500.000 gourdes (10.500 dollars) qu'ils ont dû verser pour s'inscrire. Car paradoxalement en Haïti, où plus de 70% de la population survit avec moins de deux dollars par jour, faire de la politique demande d'avoir de l'argent. Aller à la rencontre des électeurs dans les dix départements, imprimer suffisamment d'affiches avec la photo du candidat, son numéro et le symbole de son parti pour toucher la majorité analphabète: une campagne électorale est un lourd investissement dans un pays où la politique flirte souvent avec la corruption. "L'argent sera malheureusement toujours au coeur des élections" pour Edmonde Beauzile, ancienne sénatrice et candidate à la présidentielle. "Certains veulent tout acheter, même les votes. Pour moi, qui refuse ces pratiques, la campagne sera dure mais c'est un combat que je veux mener pour mon pays".

Déjà 23 candidatures contestées :

Fait habituel pour ce pays de la Caraïbe, qui fait sourire plus d'un, les candidatures à la Présidentielle sont souvent contestées entre les différents adversaires. Pour cette élection les contestations sont très nombreuses.

Le Bureau du Contentieux Electoral Départemental(BCED) a reçu un total de 41 cas de contestations, pour 23 candidats inscrits à la magistrature suprême de l’Etat. Différents motifs sont reprochés à ses candidats à la présidence. Les deux candidats les plus contestées sont Le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque détient le plus grand nombre de contestation, soit 5 en tout, suivi de l'ancien premier ministre Laurent Lamothe avec 4 cas de contestations.

Quels sont les motifs ?

D’après les contestataires de Jacky Lumarque, ce dernier aurait fait partie d’une commission présidentielle sous l’administration de René Preval, ce que réfute l'intéressé. Pour l'ancien premier ministre Laurent Lamothe, on lui reproche son lien avec le président sortant Michel Martelly.

Pour d'autres candidats comme c'est le cas de Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas, on lui reproche de ne pas avoir de decharge pour le poste de directrice générale du MSPP qu’elle a occupé pour la période allant de novembre 1995 à Juillet 1996. De plus, on l’accuse de ne pas avoir l’autorisation du représentant national du Parti. Quant à Me André Michel de la plateforme Jistis, il a une instruction pénale en cours, argumentent ses contestataires. Me André Michel qualifie cette contestation « d’idiote et de fantaisiste ». Les bureaux de contestations ont déjà été établis, les audiences doivent débuter ce lundi 25 mai. Le BCED est dans l’impossibilité d’ouvrir les séances pour cause d’arriérés de salaires réclament les employés.

Voici la liste des 23 candidats à la présidence contestés :

Alexandre Jean Bony, Concorde Nationale

André Michel, Plateforme Jistis

Andresol Mario, Indépendant

Bennett Anthony Repons Klas Mwayenn nan

Brutus Pierre Duly, Consortium national des Partis politiques

Ceant Jean Henry, Renmen Ayiti

Celestin Jude, Ligue Alternative pour le Progres et l'Emancipation Haitienne

Damalcy Kesler MOPANOU

Day Louis Gonzague Edner, plateforme ayissyen kap twavay

Desras Simon Dieuseul, Palmis

Etienne Sauveur Pierre, OPL

Francois Level, parti de la diaspora haïtienne pour Haïti

Gauthier Marie JOSEFA, Alliance Démocratique pour la Réconciliation Nationale

Gauthier Marie Antoinette Plan d’Action Citoyenne

Joseph Antoine, Delivrans

Lamothe Laurent.Platfom Peyizan

Lumarque Jacky, Vérité

Mayard Paul Thierry,Union Nationale des Démocrates Haïtiens

Moise Jovenel, Parti Haitien Tet Kale

Moise Jean Charles, platfom pitit dessalines

Narcisse Maryse, Fanmi Lavalas

Saint Lot Danielle, Defile

Zenny Edwin, Konbit Nasyonal

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