La Guadeloupe est la région Française qui connait le plus d'Avc, pourtant les moyens de les prévenir sont toujours aussi limités. Seuls les campagnes de prévention et d'information, semblent efficace, pour lutter contre le deuxième facteur de mortalité dans l'île.
Les AVC, deuxième cause de mortalité en Guadeloupe, tuent énormément. Sans doute, connaissez vous quelqu'un qui a été victime d'un AVC. Un parent, un ami, votre conjoint, votre mari, votre collègue, ou bien, vous-même. Sachez, que vous n'êtes pas les seuls. En Guadeloupe, près de 800 personnes, chaque année meurent des suites d'un AVC, pourtant les moyens de prévention sont limités pour un département français. L'ARS (Agence Régionale de Santé) opte pour l'information, en allant à la rencontre des guadeloupéens, en menant des opérations de prévention ou utilisant la publicité pour prévenir la population. Pourtant nombre de personne en Guadeloupe, ne savent pas ce qu'est un AVC et beaucoup peinent à détecter les signes avant coureurs. Ensemble découvrons cette maladie omniprésente, cependant méconnue.
L'AVC ou accident vasculaire cérébral, touche chaque année en France près de 155 000 personnes et occasionne 62 000 décès. L'AVC touche principalement les femmes, en étant la première cause de décès chez la femme mais aussi c'est la première source d'handicap chez l'adulte(homme ou femme). En Guadeloupe, le taux d'AVC est supérieur à celui de l'Hexagone d'environ 50%. Sur l'île, deux à trois personnes par jour en sont victimes. L'AVC touche autant les femmes que les hommes. En Guadeloupe, à la différence de la France, l'AVC touche aussi les jeunes. En outre, c'est la première cause de handicap acquis chez l'adulte et environ 66% des personnes conservent des séquelles. Généralement, l'AVC arrive quand il y a un manque d'activité physique régulière, ou lorsqu'il y a stress ou hypertension, sans oublier l'alimentation pas très équilibrée, à cela se rajoute le Tabac et l'alcool. Malgré toutes informations rapportées, nous savons pas ce qu'est l'AVC.
Qu'est-ce que l'AVC ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) ou attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient à la suite del’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise. Toutefois, plusieurs facteurs de risque peuvent être surveillés. Les AVC ont des conséquences très variables. Plus de la moitié des gens en gardent des séquelles. Environ 1 individu sur 10 récupère complètement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et desproblèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps.
Les différents Types d'AVC :
On distingue 3 types d’accidents vasculaires cérébraux : les 2 premiers sont causés par le blocage d’une artère cérébrale (accident ischémique). Ils sont les plus fréquents et représentent environ 80 % des AVC. Le troisième est causé par une hémorragie cérébrale (accident hémorragique) :
La thrombose cérébrale. Elle représente de 40 % à 50 % des cas. Elle se produit quand un caillot sanguin se forme dans une artère cérébrale, sur une plaque de lipides (athérosclérose);
L’embolie cérébrale. Elle représente environ 30 % des cas. Comme dans le cas de la thrombose, une artère cérébrale est bloquée. Cependant, ici, le caillot qui bloque l’artère s’est formé ailleurs et a été transporté par la circulation sanguine. Il provient souvent du coeur ou d’une artère carotide (dans le cou);
L’hémorragie cérébrale. Elle représente environ 20 % des cas, mais c’est la forme d’AVC la plus grave. Souvent causée par une hypertension de longue date, elle peut aussi résulter de la rupture d’une artère du cerveau, là où se situe unanévrisme.
En plus de priver une partie du cerveau d’oxygène, l’hémorragie détruit d’autres cellules en exerçant de la pression sur les tissus. Elle peut se produire au centre ou à la périphérie du cerveau, tout juste sous l’enveloppe crânienne.
Parmi les autres causes, plus rares, d’hémorragies cérébrales figurent les crises d’hypertension, une hémorragie dans une tumeur cérébrale et des problèmes de coagulation sanguine.
Il peut arriver que l’obstruction d’une artère cérébrale ne soit que temporaire et qu’elle se résorbe naturellement, sans laisser de séquelles. On appelle ce phénomène accident ischémique transitoire (AIT) ou mini-AVC. Les symptômes sont les mêmes que ceux d’un « vrai » AVC mais ils disparaissent en moins d’une heure. Un mini-AVC est un signal d’alarme à prendre au sérieux : il peut être suivi d’une attaque cérébrale parfois plus grave au cours des 48 heures suivantes. Il est donc important de consulter un médecin au plus tôt.
Les Causes de l'AVC :
L’athérosclérose, c’est-à-dire la formation de plaques de lipides sur la paroi des vaisseaux sanguins, est l’une des principales causes de l’accident vasculaire cérébral. L’hypertension artérielle est aussi un facteur de risque important. Avec le temps, la pression anormale exercée par le sang sur la paroi des vaisseaux sanguins peut provoquer leur rupture. La rupture d’une artère du cerveau peut être facilitée par la présence d’un anévrisme. (gonflement d’une petite section d’une artère), en raison d’une faiblesse de la paroi.
L'AVC survient surtout, lorsque les cellules nerveuses sont privées d'oxygène, ne serait-ce que quelques minutes, elles meurent et ne se régénèrent pas. Plus les délais entre l'AVC et la prise en charge médicale sont courts, plus le risque de séquelle grave s'amenuise.
Comment savoir quand une personne fait un AVC ? : Les symptômes
un engourdissement du visage : impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d'un côté ;
une perte de force ou un engourdissement du membre supérieur (impossibilité de lever le bras) ;
un trouble de la parole : difficulté à parler ou à répéter une phrase ;
une difficulté à comprendre son interlocuteur ;
un engourdissement ou une faiblesse de la jambe ;
une perte soudaine de l'équilibre : instabilité en marchant, comme en cas d'ivresse ;
un mal de tête intense, brutal et inhabituel ;
un problème de vision, même temporaire : perte de la vue d'un œil ou vision double.
Pour répondre à vos questions, une série de cinq émissions de 4'30 nommée "STO AVC" a vu le jour sur la toile. Ce programme est réalisé par la Fédération Nationale : France AVC , épaulée par le Collège Nationale des Cardiologues français (CNCF), soutenus par le Laboratoire Boehringer Ingelheim. Le 14 Mai prochain se tiendra la Journée Européenne des AVC. A travers toute l'Europe, des journées de préventions seront assurées par des équipes bénévoles afin de mieux communiquer sur cette maladie liée à notre sédentarité.
E.L.M.S pour TheLinkFwi@