top of page
Photo du rédacteurAdmin

L'UNIVERSITE DES ANTILLES OBTIENT UNE RALLONGE FINANCIERE !!!


Corinne Mencé-Caster présidente de l'Université des Antilles est soulagée, son établissement a obtenu à l'issue d'une réunion organisée Lundi concernant le cadrage budgétaire de la nouvelle université, une rallonge financière de la part du Ministère de l'Enseignement Supérieur.

Lundi Corinne Mencé-Caster accompagnée du Recteur d'Académie de la Martinique Camille Galap ainsi que du Secrétaire Général du rectorat martiniquais, des vice-présidents en charge de la formation et de la vie universitaire, Antoine Delcroix, et des finances, Didier Bernard, les deux présidents de pôle, Jean-Emile Symphor et Didier Destouches étaient à Paris pour une réunion d'importance capitale ! Il s'agissait du bilan et des finances de l'Université des Antilles pour la nouvelle année. A la fin de la réunion, le soulagement, l'Université obtient un coup de pouce financier de la part du Ministère de l'enseignement supérieur. l'Université des Antilles ne devait recevoir que 84% du budget concédé en 2013 qui s'élevait à 91 millions. Ce coup de pouce devrait être inscrit au budget de façon récurrente en principe. Le vice-président aux finances a obtenu, par rapport au passif, aux dettes qui pèsent sur sa comptabilité, un accompagnement et des séances de travail pour les équipes administratives sur des questions aussi précises que les charges d'amortissement ou le fonds de roulement.

Interrogée par France-Antilles Martinique, Corinne Mencé-Caster a tenu les propos suivants : « L'enveloppe nous sera annoncée d'ici une quinzaine de jours. Mais nous savons qu'elle va tenir compte de l'augmentation importante des surcoûts des maintenances et des coûts qui ne sont pas supprimés par la sortie de la Guyane de l'UAG. »

L'impression laissée est que le gouvernement essaie de se rattraper sur la façon un peu légère dont certains ministres (Christiane Taubira, Geneviève Fioraso et George PauLangevin aux premières lignes) ont considéré les deux pôles martiniquais et guadeloupéens après la reconnaissance de la scission de la Guyane en 2013. Chose importante, le ministère et la délégation se sont mis d'accord sur une lecture commune des applications de l'ordonnance encore en débat.

L'université sera bien un seul établissement unique avec un bien commun qui sont les services centraux et les compétences transversales comme la faculté, qui devra mettre en oeuvre l'autonomie de ses pôles.

Le gros morceau a porté sur la manière dont le budget devait être réparti, ce qui n'est pas sans lien avec les statuts de la future Université des Antilles que le ministère et les rectorats veulent bien accompagner dans leur rédaction. Le ministère a encore proposé un calendrier conforme à celui du vote de la ratification de l'ordonnance au Parlement.

La délégation universitaire attend du ministère, d'ici une quinzaine de jours, de connaître le montant exact du coup de pouce et sa feuille de route et son calendrier de gestion sur les plans juridiques, administratifs et budgétaires.

Malgré cette nouvelle positive, la menace de grève du Pôle Guadeloupe se fait sentir. La polémique était lancée depuis Janvier mais il semblerait que le pôle rentrerait effectivement en grève. Les deux syndicats Speg et Unsa-Éducation ont appelé à un débrayage, le 16 Mars sur le campus de Fouillole à Pointe-à-Pitre. Une partie du personnel a suivi le mouvement et a participé à l'assemblée générale à l'amphithéâtre Mérault à Fouillole, à laquelle se sont joints des étudiants du campus.

Selon les syndicats, « les personnels et étudiants ont témoigné des grandes difficultés auxquelles ils sont confrontés dans les enseignements et la recherche. Celles-ci découlent de l'absence d'application des critères de l'ordonnance, de carences manifestes du dialogue de gestion interne, des difficultés institutionnelles à réunir un CA (conseil d'administration) de l'établissement pour procéder à un vote régulier du budget conforme à l'ordonnance en vigueur » .

Le Speg et L'unsa notent également « une insatisfaction générale qui perdure quant à l'absence d'agenda opérationnel d'adoption et de mise en oeuvre d'un budget qui respecterait à la fois l'autonomie des pôles et les critères de répartition des moyens entre les pôles universitaires de Guadeloupe et de Martinique » .

Par conséquent, les syndicats ne suspendent pas leur préavis de grève envoyé à la présidence le 10 mars. Ils exigent toujours des autorités de l'université et des autorités gouvernementales « un calendrier et des modalités opérationnelles pour sortir l'établissement de la confusion institutionnelle et budgétaire actuelle qu'ils ont contribué à engendrer et qui n'a que trop duré » . Un blocage peut donc être déclenché à tout moment.

TheLinkFwi@l'Actualité en un clic !!

7 vues0 commentaire
bottom of page