Le Comité National pour les Réparations fête ses deux ans et voit le parcours qu'il a déjà fait depuis sa création. Le Comité a été invité à New York par l'institut du Monde Noir.
La mobilisation des adhérents est difficile mais le Comité National des Réparations ne désespère pas, car depuis le sujet des réparations prend de l'ampleur, intéresse et fait débat au sein de la population antillaise. Le Comité national pour les réparations tenait hier sa deuxième assemblée générale depuis sa création en novembre 2013. Depuis 2014, le CNR fait parti de mission du CARICOM pour les réparations entant que membre associé. Garcin Malsa s'exprimait sur France-Antilles : « Le bilan de l'année 2014 est riche. Nous sommes reconnus comme un CNR membre associé de la commission du Caricom pour les réparations. Nous avons participé à un colloque sur les réparations en Guadeloupe, nous avons été invités à la conférence sur les réparations de la Caricom à Antigua et Barbuda, nous sommes aussi devenus membre du réseau Pan Africain Caribbéen ».
La création du CNR répond à un appel de la Caricom (communauté et marché commun caribéen). En effet, en juillet 2013, à Trinidad et Tobago, lors de la trente-quatrième conférence des chefs de gouvernement, a été actée la volonté d'établir des CNR dans chaque pays membre.
Du 9 au 11 avril, les membres du CNR vont répondre à l'invitation de l'institut du monde noir qui organise, à New York, un sommet sur les réparations.
2015 est pour le Comité une année charnière, car il y aura le lancement de la décennie des personnes d'ascendance africaine, une action avec les acteurs de l'art et de la culture en vue d'une mobilisation autour de la question des réparations, la poursuite des travaux de réflexion, et aussi la préparation du convoi pour la réparation qui va fêter ses 15 ans cette année. Le Comité espère également gonfler les rangs de ses adhérents.
E.L..M.S pour TheLinkFwi@