Jimmy Laurent alias Gambi G fondateur du sois disant groupe de Rap de Baie-Mahault "Chien Lari " a vu sa peine alourdie par les juges de la Cours d'Assise ! Il repart avec six ans de prison, au lieu des cinq requis en première instance. En outre il est maintenu en détention !
Il se sortira pas de sitôt de prison. Gambi G, Jimmy Laurent de son vrai nom était attendu pour comparaître avec son frère Pascal devant la cour d'assises, lundi, afin d'être jugé en appel pour des faits de viols en réunion, viols sur mineure, proxénétisme et actes d'intimidation alors qu'ils étaient à la tête du salon de massage Zèbre et citron, le fondateur des Chien Lari vient de voir sa peine aggravée dans une autre affaire dont le délibéré a été rendu fin février.
Au lieu des 5 ans de prison glanés en première instance, aux côtés de Ludovic, un autre de ses frères, Gambi G hérite ainsi d'une année de plus, conformément aux attentes du ministère public. Avec à la clé, un maintien en détention. La condamnation est liée cette fois au trafic de cocaïne. Selon la prévention, le chanteur et membre fondateur des Chien Lari aurait mis sur un pied, avec son frère, un important trafic entre la Guadeloupe et la région toulousaine, en Métropole. Gambi G, étant chargé de l'expédition et son jeune frère de la réception puis de l'écoulement de la marchandise !
De La Cocaïne dans cubis de Rhums et des têtes de poupées !
De Novembre 2012 à Avril 2013, le pseudo chanteur s'adonnait à un juteux trafic de cocaïne entre la Guadeloupe et Toulouse. La marchandise était cachée dans des têtes de poupées qui étaient envoyés vers la Région Toulousaine. De plus, le chanteur, utilisait des femmes comme mules. Ainsi la cocaïne était dissimulée dans des cubis de rhum que devaient acheminer au milieu d'autres denrées alimentaires, des mûles. Mules qui, pour la petite histoire n'étaient que les petites amies ou ex-compagnes de Gambi G.
Depuis le début de ses démêlés judiciaires comme il n'a cessé de le faire, Gambi G a une fois encore nié toute implication devant la cour d'appel. Les magistrats ont trouvé assez d'éléments compromettant pour confirmer sa culpabilité et entrer en voie de condamnation. Parmi eux : des interceptions téléphoniques dans lesquels le boss des Chien Lari semblait se plaindre des saisies opérées par les douanes. « C'est dur! C'est vraiment dur! Rien ne passe! Quelle que soit la manière dont tu l'envoies. Je suis obligé de travailler au pays (en Guadeloupe) , à l'ancienne. »
À l'origine de l'appel, les deux frères Laurent ont décidé de se pourvoir en cassation. D'autant qu'en plus d'une condamnation plus sévère qu'en première instance, ils doivent également payer, solidairement avec d'autres complices, une amende douanière s'élevant à 90 000 euros.
Comme vous le constaterez Gambi G est loin de voir la lumière du soleil, où il ne pourra profiter des joies de la liberté !