Le 26 juillet 2020, le Wakashio vraquier japonais battant pavillon panaméen en provenance de Chine avec à son bord 200 tonnes de diesel et 3800 tonnes d'huile lourde, s'était échoué aux larges du récif de la Pointe-d'Esny, à l'Île Maurice suite à une fissure créée dans sa coque ce qui a eu pour conséquence une fuite d'huile qui s'est répandue dans l'un des plus beaux lagons de l'Océan Indien.
Le naufrage du Wakashio a connu une tournure judiciaire. Souvenez-vous, nous en parlions dans notre article daté du 26 juillet 2020, le Wakashio vraquier japonais battant pavillon panaméen en provenance de Chine après un passage par Singapour allait rejoindre le Brésil, avec à son bord 200 tonnes de diesel et 3800 tonnes d'huile lourde, s'était échoué aux larges du récif de la Pointe-d'Esny, à l'île Maurice suite à une fissure créée dans sa coque ce qui a eu pour conséquence une fuite d'huile qui s'est répandue dans l'un des plus beaux lagons de l'Océan Indien.
Un véritable désastre écologique pour le récif coralien qui a connu une tournure judiciaire. En effet, étaient jugés le capitaine indien et son second sri lankais Hitihanillage Subhoda Janendra Tilakaratna. Au cours de l'audience, on a appris les raisons du naufrage étaient liées à une fête d'anniversaire très alcoolisée, organisée à bord.
Un fait reconnu par le capitaine Sunil Kumar Nandeshwar, ajoutant à la barre du Tribunal de Port-Louis, avoir donné des instructions pour s'approcher des eaux mauriciennes afin de capter le réseau téléphonique, pour permettre aux membres d'équipage de contacter leur famille. "La mer était mauvaise mais la visibilité était claire et la navigation pouvait se faire en sécurité (...) A un moment donné, le navire ne pouvait bouger et avait touché le fond marin", a-t-il ajouté. "Comme j'avais bu quelques verres, il ne m'a pas semblé utile d'intervenir et il ne m'est pas venu à l'esprit que nous naviguions aussi près"
« La cour a pris en considération le fait que les deux accusés ont plaidé coupables et ont présenté des excuses. La sentence prononcée est de vingt mois de prison », a affirmé la juge, Ida Dookhy Rambarrun
Cette marée noire fut la pire pollution maritime de l’histoire du pays qui dépend de ses eaux pour sa sécurité alimentaire et pour l’écotourisme, dans une zone qui compte parmi les plus beaux récifs coralliens du monde.
Le sud-est de la côte mauricienne compte deux sites classés : Blue Bay, connu pour ses coraux, et la pointe d’Esny, riche de mangroves, des écosystèmes cruciaux face au réchauffement climatique. Dès les premiers jours, les habitants s'étaient mobilisés, œuvrant sans relâche avec des moyens de fortune, pour endiguer la pollution.
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