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Emmanuel Macron, un jeune à la tête de la République.


C'est historique ! A 39 ans, Emmanuel Macron devient le 8e Président de la Ve République. Il devient même le plus jeune président de l'histoire Républicaine dépassant ainsi Napoléon Bonaparte qui avait prit le pouvoir à l'âge de 40 ans et Valery Giscard D'Estaing. C'est donc sans réelle surprise qu'Emmanuel Macron succède à son mentor François Hollande.

Emmanuel Macron devient, dimanche 7 mai, le nouveau président de la République française, en remportant le second tour face à Marine Le Pen. L'ancien ministre de l'Economie sort vainqueur avec 65,5% face à sa rivale du Front National qui obtient 34,2%.

En Outremer,Emmanuel Macron est sortit largement en tête des suffrages.

Un parcours éclair :

Diplômé de l'ENA en 2004, il devient inspecteur des finances avant de commencer en 2008 une carrière de banquier d'affaires chez Rothschild & Cie. Le 20 octobre 2007, au Touquet où il réside, Emmanuel Macron épouse Brigitte Trogneux, professeur de français de vingt-quatre ans son aînée rencontrée en 1993 au cours d'un atelier de théâtre qu'elle anime dans son lycée, alors qu'il est âgé de quinze ans et en classe de seconde. Membre du Parti socialiste entre 2006 et 2009, il est nommé secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République française auprès de François Hollande en 2012 puis ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique en 2014 dans le gouvernement Manuel Valls II.

Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron lançait son mouvement politique, En Marche ! Un mouvement taillée à son image. Les valeurs revendiquées par En marche ǃ sont le rejet de toute forme de conservatisme, une adhésion proclamée au progressisme, l'attachement à l'Union européenne, l'adaptation économique de la France à la mondialisation, et l'engagement de moraliser et moderniser la vie politique française.

Le 30 août 2016, il présente sa démission. La voie est alors libre pour une candidature à l’Elysée. Le 16 novembre 2016, l’ancien banquier annonce qu’il est officiellement candidat à la présidence de la République.

Favoris des sondages :

Dès le début de la campagne électorale, Emmanuel macron bénéficiait d'une bonne image auprès des français(es). Les sondages des différents organes le donnait déjà vainqueur.

Au premier tour, Emmanuel Macron était déjà arrivé en tête du scrutin avec 24,01 % des voix, tandis que Marine Le Pen s’était qualifié au second tour avec 21,3 %, aux dépens du candidat des Républicains, François Fillon (20,01 %), et de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon (19,58 %).

Le candidat LR avait immédiatement appelé à voter pour Emmanuel Macron, affirmant qu’il n’y avait « pas d’autre choix que de voter contre l’extrême droite ». En revanche, Jean-Luc Mélenchon a choisi de ne pas donner de consigne de vote, annonçant seulement que lui « ne votera[it] pas pour le Front national ». Consultés par l’intermédiaire du site Internet du mouvement, quelques 243 128 militants de Jean-Luc Mélenchon s’étaient exprimés à 36,12 % pour le vote blanc ou nul, 34,83 % pour le vote en faveur d’Emmanuel Macron, et 29,05 % pour l’abstention. Le candidat socialiste, Benoît Hamon, qui n’avait récolté que 6,36 % à l’issue du premier tour, avait lui appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Selon les sondages, plus de 4,2 millions des électeurs qui se sont déplacés dimanche ont mis un bulletin blanc ou nul dans l’urne, soit un record pour une élection présidentielle déjà marquée par une très forte abstention (26% des inscrits). Un chiffre record pour un second tour depuis l’élection présidentielle de 1969, . C’est également la première fois depuis 1969 que la participation du second tour est plus faible qu’au premier. En effet, au premier tour, le 23 avril, la participation s’est élevée à 77,77 %.

Les promesses électorales :

Emmanuel Macron a promis, qu'en devenant président, il s’engagerait sur six chantiers :

- éducation et culture,

- société du travail,

- modernisation de l’économie,

- renforcer la sécurité de la nation,

- renouveau démocratique,

- relations internationales.

Le nouveau chef de l'Etat, ambitionne ainsi de réduire les dépenses publiques de 60 milliards d’euros sur le quinquennat, essentiellement en réduisant de 120 000 le nombre de fonctionnaires et en diminuant les dotations aux collectivités territoriales. Emmanuel Macron souhaite également supprimer la totalité des charges pour les salaires au smic ou encore suspendre le versement des allocations-chômage après le refus de plus de deux offres d’emploi « décentes ». Le candidat souhaite créer un système de retraite universel « avec des règles communes de calcul » et exonérer, en trois ans, 80 % des foyers français de taxe d’habitation.

Farouche défenseur de l’Union européenne, Emmanuel Macron veut instituer un budget, un Parlement et un ministre des finances de la zone euro. Il prône également le contrôle des investissements étrangers en Europe.

De plus, le nouveau président projette de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’énergie d’ici à 2025. En matière de vie publique, le candidat veut interdire aux parlementaires d’exercer des activités de conseil et d’employer des membres de leur famille.

Mercredi, nous connaîtrons les membres de son premier gouvernement qui sera constitué de quinze Ministre. Plusieurs noms circulent déjà tels que Richard Ferrand, 54 ans, député socialiste du Finistère depuis 2012 et rallié de la première heure. Au sein du personnel politique, le candidat d’En marche ! compte également parmi ses soutiens le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, 69 ans, le maire MoDem de Pau, François Bayrou, qui s’est rallié à lui pendant la campagne et a renoncé à se porter candidat, ou encore le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb ou encore Ary Chalus, actuel président de la Région Guadeloupe.

source : Le Monde

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