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Fort-de-France et ses monuments


Evoquer la Martinique sans parler de Fort-De-France serait une véritable erreur. Le Chef-Lieu de la Martinique est le reflet de ce passé glorieux où les colons ont laissé leurs traces, pour recréé leur petite france dans une région tropicale. Epicentre de la vie économique, politique, sociale et culturelle de l'île aux fleurs, Fort-de-France n'a rien à envier des autres villes caribéennes. Depuis 2014, la Martinique compte 102 édifices protégés au titre des monuments historiques dont certains sont plutôt insolites. 22 sont classés et 80 sont inscrits au titre des Monuments historiques, la moitié se trouvent à Fort-de-France, voici notre petit classement.

Vous êtes passionnés de voyage, photographe ou simplement aventurier, un conseil : arrêtez vous à Fort-de-France à la Martinique. Le Chef-Lieu de la Martinique est le reflet de ce passé glorieux où les colons ont laissé leurs traces, pour recréé leur petite france dans une région tropicale. Epicentre de la vie économique, politique, sociale et culturelle de l'île aux fleurs, Fort-de-France n'a rien à envier des autres villes caribéennes.

Ses marchés locaux très colorés, ses vieilles bâtisses de type coloniale et ses bâtiments publics datant des siècles précédents, font de Fort-de-France une ville d'Histoire. Voici notre classement :

1°) La Bibliothèque Schœlcher :

Le bâtiment porte le nom de Victor Schoelcher, abolitionniste et député de la Martinique et de la Guadeloupe de 1848 à 1850. Ce dernier décide de léguer sa vaste collection de 10 000 livres et 250 partitions musicales au Conseil général de la Martinique à condition que cette bibliothèque soit ouverte à tous, en particulier pour l’instruction des anciens esclaves noirs, et placée sous la responsabilité d’un bibliothécaire attitré, dont le premier est Victor Cochinat, journaliste parisien et secrétaire d’Alexandre Dumas.

La construction de l'édifice est attribuée à l'architecte Pierre-Henri Picq, qui élève d'abord son œuvre entre 1886 et 1887 dans le jardin des Tuileries à Paris, près de l’Arc de Triomphe du Carrousel, où elle est présentée aux parisiens. Le bâtiment est ensuite démonté en plusieurs parties expédiées par bateau à Fort-de-France, puis reconstruit sur le site de l'ancien Hôtel du Petit Gouvernement, au bord de la place de la Savane. La construction aura du retard avec notamment le grand incendie de Fort-de-France en 1890 dans lequel disparaît la plupart des livres originaux de la collection Schœlcher et enfin le cyclone du 18 août 1891. La bibliothèque ouvre ses portes en 1893.

La plupart des livres originaux en provenance de la bibliothèque personnelle de Schœlcher (10 000 volumes et 250 partitions musicales) sont envoyés de métropole en Martinique dès 1884. Environ 1 200 livres du don de Schœlcher échappent aux flammes lors du grand incendie de Fort-de-France en 1890, parmi lesquels un exemplaire de Quatrevingt-treize dédicacé par Victor Hugo. Parmi les trésors de la Bibliothèque, on compte aussi un Code noir et un traité de navigation en latin du XVIIe siècle.

2°) Pavillon Bougenot :

Moins connu que la bibliothèque Schoelcher dont il est une annexe, le pavillon Bougenot est pourtant plus ancien et recèle quelques surprises. A plus d’un titre, il vaut le détour et mérite que l’on s’y attarde.

Situé dans la rue Victor Sévère, à côté de la bibliothèque Schoelcher, entre la préfecture, l’hôtel de police et l’immeuble Plein Ciel, le pavillon Bougenot est aisément repérable dans le centre ville de Fort-de-France. Datant de la seconde moitié du 19eme siècle, cet édifice, tout de bois et de fer forgé, constitue un témoignage intéressant sur l’architecture coloniale de l’île de l’époque. Entouré d’un agréable jardin aux palmiers centenaires, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. D’une superficie à l’origine de 600 m2, avec un soubassement en béton et une charpente métallique, il se distingue par ses nombreuses fenêtres hautes en bois, sa véranda à l’étage et son intérieur sobre et raffiné.

Cette belle demeure bourgeoise doit son nom à l’un de ses anciens propriétaires, Emile Bougenot (1838-1925), ingénieur et industriel français, ayant joué un rôle majeur dans le développement des usines centrales de la Martinique à partir de 1860. Ce bâtiment a d’abord appartenu à Eugène Eustache, propriétaire de la sucrerie du Galion, qui l’a acquis en 1872. Emile Bougenot en hérite à la mort de sa femme, fille unique d’Eugène Eustache. Il l’utilise comme lieu de résidence ainsi que d’agence et de bureau pour ses affaires commerciales. D’origine bourguignonne, Emile Bougenot arrive en Martinique en 1861 pour assurer le montage de l’usine à vapeur du Lareinty pour le compte de la société Cail dont il est administrateur et directeur. En favorisant notamment le système d’utilisation de la vapeur dans la technique de fabrication du sucre, il contribue à l’essor de l’industrie sucrière. Actionnaire de nombreuses usines à sucre de l’île, il devient rapidement incontournable, étant au centre de la création et de l’administration de tout un réseau d’usines centrales. Il acquiert ainsi une immense fortune.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le pavillon Bougenot a été occupé par les services de propagande du gouvernement de Vichy représenté par l’amiral Robert. Entre 1945 et 1949, c’est la Radiodiffusion qui l’utilise. Abritant de 1961 à 1991 la Direction des services sanitaires et sociaux, le pavillon Bougenot a été ensuite restauré par le Conseil général en vue d’en faire un équipement culturel au service de la population.

En 2002, il est ouvert au public et présente pendant plusieurs mois une exposition sur les volcans à l’occasion du centenaire de l’éruption de la Montagne Pelée. Depuis 2004, c’est une annexe de la bibliothèque Schoelcher offrant trois services consacrés respectivement à la presse, aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et aux déficients visuels.

Au rez-de-chaussée, l’espace presse et documentation, comprenant une salle de lecture et de travail, permet la libre consultation de la presse imprimée locale, nationale et internationale mais aussi en ligne. Plus de cent journaux, magazines imprimés nationaux et internationaux de l’année en cours sont librement consultables, ainsi qu’une soixantaine de journaux antillais et des dossiers de presse relatifs à la Martinique. A cet étage, sont exposés en permanence deux tableaux du célèbre peintre cubain Wifredo Lam, qui connaissait bien Aimé Césaire : Madame Lumumba et Deux personnages tous les deux achevés en 1938.

à l’étage, un espace public numérique (ou cyberbase) au même niveau, un espace est dédié aux déficients visuels permet la consultation d’ouvrages en braille et l’écoute de livres sonores (disques compacts) et autres documents adaptés aux malvoyants.

3) Église Sainte-Thérèse :

Fermée depuis 2007, l'Eglise Saint-Thérèse a longtemps fait parti de la vie religieuse de foyalais. Malheureusement à l'abandon, vous pouvez quand même photographier le bâtiment de l'extérieur.

4) Eglise Notre Dame du Rosaire :

C'est après l'éruption volcanique du 30 Août 1902, que le Morne-Rouge est détruit. La statue miraculée de Notre-Dame de la Délivrance est portée provisoirement à Fort de France. Pour rétablir le pèlerinage à Notre-Dame-Du-Rosaire, Mgr. de Cormont fait construire cette église à la Redoute lieu où s'étaient réfugiés des sinistrés de la catastrophe. Le 29 juin 1904 fut bénie la première pierre. Au milieu de la foule, la Madone y est intronisée en grande pompe en 1906 et y séjourna jusqu'en 1912.

5°) Cathédrale Saint Louis.

Placée sous le patronage du roi de France Saint-Louis, elle fut le siège de l'évêché de Martinique-Fort-de-France-et-Saint-Pierre, érigé en 1850 par une bulle du pape Pie IX, et est actuellement le siège de l'archevêché de Saint-Pierre et Fort-de-France depuis 1967.

Sa construction date de 1671, l'église est alors un simple abri couvert de paille. Entre 1678 et 1685, le gouverneur Charles de Courbon-Blénac la fait remplacer par une construction en dur élevée. Réparé en 1703, le nouvel édifice s'agrandit et se dote de murs épais couverts de tuiles. Un raz de marée l'endommage quelque-peu en 1766.

Réparé en 1703, le nouvel édifice s'agrandit et se dote de murs épais couverts de tuiles. Un raz de marée l'endommage quelque-peu en 1766.

Le tremblement de terre de 1839 qui dégrade fortement l'édifice et entraîne sa fermeture au culte.

La première pierre du nouvel édifice, dont les travaux ont été confiés à l'architecte César Jolly, ingénieur du gouvernement, est posée en 1845. L'église est officiellement inaugurée en 1854 en tant que cathédrale, à la suite de la création du diocèse de Saint-Pierre et Fort-de-France trois ans plus tôt.

La Cathédrale est la plus belle et la plus vaste église de la colonie et est dotée d'un riche mobilier. Pourtant, le 22 juin 1890, le grand incendie qui ravage Fort-de-France dévaste aussi la cathédrale. Son toit est provisoirement refait pour la rendre au culte, mais il est emporté par le cyclone de 1891. L'actuelle cathédrale est élevée par l'architecte parisien Pierre-Henri Picq dès 1891 sur l’emplacement de la précédente, détruite par le cyclone de 1891. D'un style mêlant le néogothique. à l'extérieur et le romano-byzantin, très à la mode à l'époque, à l'intérieur par l'emploi d'arcs en plein-cintre et d'une coupole octogonale, elle mesure 66 mètres de long sur 24 mètres de large et son ossature est entièrement métallique afin de pouvoir résister aux tremblements de terre, mais aussi en référence aux techniques employées alors en métropole par Gustave Eiffel. La nouvelle cathédrale est solennellement inaugurée le 2 juillet 1895 par Mgr Carméné. Le tremblement de terre de 1953 ébranle fortement la flèche de la cathédrale qui doit être démontée en 1971 avec une partie du clocher pour prévenir tout risque de chute. En 1976, la municipalité, qui est propriétaire du bâtiment, entreprend une campagne de gros travaux confiée à l'ingénieur François Lubin qui décide de restaurer complètement l'édifice. La cathédrale rénovée rouvre ses portes le 15 décembre 1979 lors d'une messe solennelle célébrée par Mgr Maurice Marie-Sainte. Le 9 octobre 1990, la cathédrale est classé au titre des monuments historiques. Elle est en restauration depuis cette date2.En 2002 a débuté le chantier de restauration du bas côté droit de la cathédrale puis en 2006 celui du bas côté gauche. En octobre 2009, c'est le chantier de restauration et de couverture de la nef et du transept qui débute.En 2015 après plus d'un an d'arrêt, le chantier de restauration reprend par une nouvelle tranche de travaux afin de restaurer le massif occidentale incluant la dépose puis la repose de la flèche. Ces travaux sont réalisés sous la direction d’Étienne Poncelet (architecte en chef des Monuments historiques). La flèche est déposé en octobre 2015 et la nouvelle posée en mars 2016 et depuis la cathédrale à rouverte ses portes afin d'accueillir les offices et les messes.

6°) Boulangerie Patisserie Surena

Fin gourmets ? Découvrez la Boulangerie Pâtisserie Surena. Fondée en 1906, la pâtisserie Surena est un monument en plein centre-ville de Fort-de-France. Plus ancienne pâtisserie du chef-lieu, elle fabrique tous les jours des spécialités locales traditionnelles en utilisant les produits locaux.

7°) Ancien palais de justice / Espace Camille Darsières :

À l'emplacement du couvent des Filles de la Providence, fondé par le père Charles François de Coutances au xviiie siècle et transformé en gendarmerie au début du XIXe siècle, un palais de justice est édifié. Celui-ci est détruit par le tremblement de terre du 11 janvier 1839 qui rase la moitié de la ville de Fort-de-France.

L'amiral Louis Henri de Gueydon, gouverneur de la Martinique, pose la première pierre du nouveau palais de justice en 1855. Le nouvel édifice, dont le plan est en forme de U, est reconstruit dans un style néo-classique colonial avec un rez-de-chaussée en pierre surmonté d'un étage en bois sur son corps central et son aile droite, cette dernière étant coiffé d'un toit de tuiles importées de Marseille.

Il est inauguré en 1857 par le gouverneur Denis de Fitte de Soucy. Un petit square ombragé d'arbres avec une fontaine centrale est aménagé devant le bâtiment. La fontaine est remplacée par une nouvelle statue de Victor Schœlcher, accompagnant une petite esclave libérée sur les chemins de l'éducation, avec gravé sur le socle l'inscription : "Nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves". Cette statue a été réalisée par Jean-Joseph-Marie-Anatole Marquet-Vasselot et inaugurée le 22 septembre 1904 au centre de la cour du palais de justice pour le centenaire de l'abolitionniste. Un incendie ravage entièrement le palais de justice en 1905.Le palais de justice est à nouveau reconstruit en 1906 par Gustave de Laguarigue en adoptant un style néo-classique italien avec toits en terrasse et inauguré en 1907 par le gouverneur Charles Lépreux. Ici ont résonné les voix des grands avocats martiniquais dont les noms se retrouvent sur les plaques des rues de la ville : Victor Sévère, Joseph Lagrosillière et Camille Darsières. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 31 décembre 1991, comme témoignage de l'architecture coloniale.Le bâtiment étant devenu trop petit, il accueille ses dernières assises en novembre 2001 avant d'être remplacé depuis 2002 par le nouveau tribunal de grande instance logé dans un bâtiment tout neuf situé sur le Boulevard Général de Gaulle.Le bâtiment appartient désormais à la ville qui, après quelques travaux, l'a transformé en Espace Camille Darsières, un palais des arts et des cultures en hommage à cet avocat profondément foyalais, à la fois homme de lettres et compagnon d'Aimé Césaire. Des ateliers d'artiste se sont installés tout autour de la cour intérieure du palais.

8°) Fort Saint Louis

Vous ne pouvez pas le manquer. Le Fort Saint Louis, domine majestueusement la Baie du Carénage. Ce fort militaire français de type Vauban situé sur le littoral de Fort-de-France, est base navale de la Marine nationale aux Antilles depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

9°) Marché Couvert de Fort-de-France.

Si vous aimez les marchés, vous serez comblés à Fort de France car ce n'est pas un mais cinq marchés créoles que vous pourrez découvrir dans le chef-lieu de la Martinique.

Parmi ces cinq marchés, il y a évidement le célèbbre Marché Couvert de Fort-de-France, ou le Marché aux épices.

Il est installé sous une grande halle restaurée en 1989 en plein centre ville. C'est en 1885 que le grand marché couvert de Fort de France fut inauguré par le maire Jules Fanfan qui était fier d'offrir cette infrastructure moderne aux marchandes qui venaient de toutes les communes pour vendre leurs fruits et légumes à l'abri des intempéries. On doit cette halle à Pierre-Henry Picq qui est aussi l'architecte de la Cathédrale Saint-Louis à l'ossature entièrement métallique, qui retrrouve petit à petit ses couleurs d'origine - sable et gris bleu - au fil des rénovations. C'est également Pierre-Henry Picq qui a construit la Bibliothèque Schoelcher qui fut d'abord édifiée en 1887 dans le Jardin des Tuileries à Paris. Elle fut ensuite démontée et expédiée à la Martinique pour être reconstruite à Fort de France ! Son architecture vaut le détour : c'est un mélange de style romano-byzantin, néocolonial et baroque. Mais revenons au Grand Marché, qui malheureusement fut détruit par un incendie cinq ans après son ouverture puis encore une fois un an après par un ouragan et fut une nouvelle fois reconstruit en 1901. Sous cette immense halle, vous trouverez des fruits et légumes locaux comme l'igname(dachinn en créole), la patate douce, mais aussi des fleurs de groseillers, des bananes de toutes sortes, des épices comme la vanille ou la cannelle, des plantes d'apothicaire comme le bois bandé dont vous devinerez les vertus. Sur les étales, vous pourrez goûter les fameux ti'punch et choisir les planteurs qui font la renommer de la Martinique.

10°) Le jardin de Balata :

Amateurs de fraîcheur, d'espaces vert, rendez-vous au Jardin de Balata. Connu dans le monde entier. Le Jardin est un lieu incontournable en Martinique. Situé à 10 kilomètres au nord du centre ville de Fort-de-France, Route de Balata (vers Morne Rouge), au bord de la Route de la Trace et véritable travail artistique, c’est en 1982 que Jean-Philippe Thoze, horticulteur, paysagiste et artiste dans l'âme, revient sur les traces de son enfance dans la maison créole de ses grands-parents. De là, naîtra une passion pour la botanique qui va le mener aux quatre coins du monde.Le jardin, organisé autour de l’habitation familiale à l’architecture créole typique, est le fruit d’une alchimie parfaite entre un retour aux sources et un artiste atypique.

A l'intérieur, vous découvrirez une magnifique et exceptionnelle collection d’essences tropicales : des anthuriums, des hibiscus, des nymphéas exotiques, des roses de porcelaine, des héliconias, des pandanus panaché ou bien encore des dracénas et des balisiers.

11°) Ancien Hôtel de ville de Fort-de-France / Théâtre Aimé Césaire.

Ce bâtiment de style néo-classique, abrite le théâtre Aimé Césaire.

La construction de l'Hôtel de ville de Fort-de-France commence en 1884 à l'emplacement de l'ancien hospice civil Saint-Victor, afin de remplacer la Maison Commune datant de 1848 et située rue Victor Hugo. Les travaux de l'entrepreneur Krous sont interrompus par le grand incendie de la ville le 22 juin 1890 et le cyclone du 18 août 1891. Ils sont repris et suivis par De Laguarigue, après modification des plans, et achevés le 21 septembre 1901, date de son inauguration. Antoine Siger, maire depuis six mois, y est assassiné au balcon en 1908, en pleine campagne électorale.Dès 1912, une annexe est ajoutée au bâtiment dans laquelle on construit un théâtre municipal avec une salle à l'italienne de 800 places.Depuis 1970, le bâtiment étant devenu trop petit, le nouvel hôtel de ville se tient sur le Boulevard du Général de Gaulle et l'ancien est resté le théâtre municipal. Toutefois, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, y conserve son bureau, y compris après la fin de son mandat en tant que maire honoraire jusqu'à son décès.Le bâtiment accueille aujourd'hui diverses expositions et spectacles et l'ensemble a été rebaptisé Théâtre Aimé Césaire le 30 septembre 2009, en hommage au poète natif du pays décédé en avril 2008. Le spectateur peut y voir des représentations de danse classique, de musique classique mais aussi traditionnelle martiniquaise, tout comme des pièces de théâtres et parfois des productions cinématographiques.

12°) Fontaine Gueydon

Au milieu du XIX ème siècle, face aux sérieux problèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville de Fort-de-France, l’amiral Gueydon, Gouverneur de la Martinique à l’époque, entreprend la construction d’un château d’eau qu’il confie aux militaires. Ainsi, Gueydon détourne des hauteurs de Didier,le cours de la rivière Case-Navire pour subvenir aux besoins en eau de la population foyalaise. Monumentale fontaine, construite en forme de vasque, elle coule pour la 1ère fois le 13 juillet 1856, déversant les eaux captées vers une sorte d’entonnoir, auquel sont ajustés les conduits distribuant l’eau aux divers quartiers de la ville.

Après tant de descriptions, vous hésitez encore à vous rendre à la Martinique ? Non ? Bon séjour sur l'île aux belles fleurs.

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