Larmes de joie ou de tristesse, manifestations de colère, boycott du tout Hollywood et des magnats de la finance. Les USA divisés entre pro et anti-Trump ont fait leurs adieux au couple Obama et ont accueillis leur nouveau président Donald John Trump. Le sulfureux milliardaire de 70 ans, élu en Novembre dernier a été intronisé 45e président de la République des Etats-Unis. La page Obama qui s'était ouverte en 2008 avec le fameux slogan unificateur du "Yes We can" s'est refermée au profit d'une nouvelle, au cri de "Make America Great Again...America first".
Qu'on le veuille ou non, qu'on l'appréciait ou pas. Que l'on soit de gauche ou de droite, socialiste ou ultra-libéral, quelque soit notre position sociale ou politique, Barack Obama aura marqué l'histoire des Etats-Unis mais aussi de la planète. Durant huit ans, cet avocat noir aura dirigé le pays qui était jusque là considéré comme le plus raciste au monde et ce jusqu'à présent. Dans une nation marquée par le génocide des amérindiens, l'esclavage des africains, la Guerre de Sécession, la ségrégation raciale mise en place par les Lois Jim Crow. Dans un pays où 40% des détenus sont noirs, où l'argent, la réussite sociale font de l'ombre à l'humanisme, Barack Obama aura montré que tout est possible à celui qui le veut.
Pour ce métis, né le 4 Août 1961, d'un père étudiant Kényan Barack Obama Senior et d'une mère étudiante américaine blanche Stanley Ann Dunham, originaire du Kansas de souche irlandaise, mais installée à Hawaïi avec sa famille où elle suit des études d'anthropologie à l'Université d'Hawaïi. C'est d'ailleurs à l'Université qu'elle rencontre Barack Obama Senior débarqué sur l'île pour un échange scolaire. Ensemble, ils se marieront et auront un fils Barack Hussein Obama. Malheureusement, en août 1963, son père est accepté à l'université d'Harvard mais il part seul pour le Massachusetts car la bourse qu'il a obtenue ne lui permettrait pas de subvenir aux besoins de son épouse et de son fils.Le divorce sera prononcé en janvier 1964. Diplômé en économie en 1965, le père de Barack Obama repart au Kenya où il fonde une nouvelle famille.
La même année, en 1965, sa mère part s'installer en Indonésie, avec lui et son nouveau mari, un étudiant originaire d'Indonésie, Lolo Soetoro. En 1971, le jeune Barack retourne vivre à Hawaï, chez ses grands-parents, afin qu'il puisse faire des études secondaires américaines.
Pour le jeune Obama, élevé dans le métissage et l'interculturalité, les USA ont toujours été un pays de métissage avant de se confronter à la réalité américaine lors de ses études sur le "Continent" : racisme, pauvreté des quartiers noirs ou latinos, ségrégation sociale,, sur-endettement des étudiants etc. Diplômé de l'université Columbia et de la faculté de droit de Harvard, il est, en 1990, le premier Afro-Américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review, une première dans ce pays qui a connu la ségrégation raciale. Après avoir été travailleur social dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie de Harvard, c'est d'ailleurs durant son stage, qu'il fera la rencontre d'une certaine Michelle Robinson, avec qui il travaille et qui deviendra en 1992,son épouse et la mère de ses deux filles Malia et Sacha. La même année, il commence à enseigner le droit constitutionnel à l'université de Chicago jusqu'en 2004.
En parallèle de son travail, Obama mène une carrière politique active qui avait débuté en 1985 date à laquelle il choisit de travailler comme organisateur communautaire dans le quartier noir défavorisé de Bronzeville. Il devient adjoint de Jerry Kellman, travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'Églises progressistes. Jusqu'en 1987, le jeune diplômé arpente le South Side de Chicago, pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche, ou pour lutter contre la délinquance des jeunes.
En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l'Illinois dans la 13e circonscription, couvrant les quartier sud de Chicago. Durant son mandat de sénateur, il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des homosexuels et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, pour la vidéosurveillance des interrogatoires de police ou encore un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois.En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des représentants des États-Unis mais il est battu avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.Barack Obama se fait aussi remarquer à l'échelle nationale en 2002 lorsqu'il refuse de cautionner les explications des néo-conservateurs au sujet d'une invasion nécessaire de l'Irak. C'est d'ailleurs grâce à cette opposition à la guerre que son nom commencera à circuler à travers les USA, divisés à l'époque au sujet de la guerre en Irak.
S'entourant des meilleurs, parmi lesquels, le consultant politique démocrate David Axelrod, il annonce officiellement sa candidature au Sénat des États-Unis en janvier 2003. En Juillet 2004, dans un discours élogieux il soutient le candidat John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Dans ce discours, Barack Obama y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse, en rappelant ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush. Avec ce discours, Barack Obama gagnera en notoriété et trônera parmi les ténors du parti Démocrate. La même année, le 2 novembre 2004, pour être exact, après avoir battu quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, Barack Obama est élu au Sénat des États-Unis avec 70 % des voix contre 27 % à son adversaire républicain, l'ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes.
Course à la présidence :
Devenir président n'est qu'une question de temps et Barack Obama le sait. Alors membre du Sénat des Etats-Unis,le 16 janvier 2007, il annonce la création d'un comité exploratoire en vue de lever des fonds pour une candidature à l'élection présidentielle de 2008 ; le 10 février 2007, il déclare sa candidature à l'investiture démocrate; face à lui, une autre ténor du parti et ex-première dame Hillary Clinton. Véritable incarnation du changement au sein des Démocrates, Barack Obama est soutenu par de nombreuses personnalités démocrates ou proches du parti : parmi lesquelles John Kerry, les hommes d'affaires Warren Buffett et George Soros, les acteurs George Clooney, Matt Damon, Will Smith, Ben Affleck, Robert De Niro, les actrices Halle Berry, Sophia Bush et Scarlett Johansson, le rocker Bruce Springsteen, la chanteuse Nicole Scherzinger, le rappeur Nas, la romancière Toni Morrison ou l'animatrice de télévision Oprah Winfrey, mais aussi celui du cinéaste Michael Moore. Tous unis derrière leur candidat et son slogan : "Yes we can".
Après une année de campagne qu'il l'a mené à travers l'ensemble des Etats et aux îles Vierges, il remporte la primaire démocrate contre Hillary Clinton. Plus de vingt ans après le révérend Jesse Jackson, trois fois candidat à l'investiture démocrate et premier à remporter des primaires, notamment en 1988, c'est le premier métis Afro-Américain investi pour la présidentielle par un parti majeur.
Représentant démocrate pour l'élection présidentielle de 2008, qui l'opposera au Sénateur républicain John McCain. La victoire sera totale. En effet, il remporté l'élection présidentielle du 4 novembre 2008 avec plus de 9 millions de voix d'avance sur son adversaire John McCain. La victoire est nette aussi bien au niveau des grands électeurs (365 à 173) que dans le vote populaire (52,9 % à 45,6 %). Barack Obama devient le tout premier président noir des Etats-Unis, c'est une première historique. Si bien que sa victoire est dans l'ensemble très bien accueillie à l'étranger, où elle est souvent l'occasion de célébrations populaires. Le Kenya, pays natal de son père, décrète même un jour férié. Fait également sans précédent, des gouvernements traditionnellement en très mauvais termes avec les États-Unis adressent leurs félicitations au nouveau président, ainsi Raúl Castro (Cuba), Hugo Chávez (Venezuela) ou l'ancien président Mahmoud Ahmadinedjad (Iran). Depuis l'Afrique du Sud, il est aussi félicité par le prix Nobel de la Paix et ancien président aujourd'hui décédé, Nelson Mandela
Le début de sa présidence commence dans un contexte de guerre en Irak, de guerre en Afghanistan et d'une importante récession de l'économie américaine.Durant son premier mandat, Barack Obama promulgue un plan de relance économique, met en place le renouvellement d'autorisation des assurances-chômages et les créations d'emplois, celle sur la protection des patients et des soins abordables ainsi qu'une réforme de la régulation financière en 2010. Dans le domaine de la politique étrangère, il retire progressivement les troupes américaines d'Irak, augmente celles présentes en Afghanistan et signe un traité de contrôle des armements avec la Russie. Il commande également l'opération qui aboutit à la mort d'Oussama ben Laden.
Un deuxième Mandat semé d'obstacles :
Fort de ses succès, il se représente aux élections avec un nouveau slogan "it begins with us" comprenez "Cela commence avec nous". En tant que président sortant, il est sans adversaire et peut donc faire campagne pour sa réélection. Il fait face au Sénateur Mormon Mitt Romney qui s'est révélé bien meilleur orateur lors des trois débats sur les quatre organisés pour les départager, mais, le jour de l'élection, Barack Obama obtient 332 grands électeurs, dépassant les 270 nécessaires à sa réélection.Avec 51 % du vote populaire, il devient le premier président depuis Franklin D. Roosevelt à remporter deux élections consécutives avec la majorité au niveau national, ayant obtenu 61 % des voix des grands électeurs (332 contre 206 pour son rival), 51 % des 129 millions de suffrages exprimés (pour environ 200 millions d'inscrits sur 300 millions d'habitants aux États-Unis) – soit une avance d'environ 4,7 millions de voix sur son adversaire – et remportant 26 États contre 24 à Mitt Romney. Obama perd néanmoins 3 583 000 voix et 2 points de pourcentage par rapport à 2008, et l'emporte en obtenant une large majorité chez les jeunes, les femmes et les minorités.
De son second mandat, on retiendra que Barack Obama aura tenté de promouvoir un contrôle accru des armes à feu, qui malheureusement échouera. Poussera à une meilleure intégration des LGBT et à la reconnaissance constitutionnelle réussie du mariage entre personnes du même sexe.
En politique extérieure, il ordonne une intervention militaire en Irak et en Syrie contre l'État islamique, achève le processus de retrait des forces américaines d'Afghanistan. Il ratifie par ailleurs l'accord de Paris sur le climat, parvient à un accord sur le nucléaire iranien et normalise les relations américaines avec Cuba, mais ses relations avec la Russie de Vladimir Poutine se tendent notamment sur les questions de l'Ukraine, de l'invasion de la Crimée et sur la Syrie.
Ses derniers mois de présidence sont marqués par une popularité en hausse, avec une majorité d'opinions favorables au niveau national. Le républicain Donald Trump lui succède après avoir emporté l'élection présidentielle de 2016 face à la candidate du Parti démocrate, Hillary Clinton, soutenue par Barack Obama.
Quelques jours avant son départ, lors de son dernier discours dit du Farewell, Obama remerciera ses électeurs, mais aussi, l'ensemble des américains par un "Yes we can & we did it" car, Barack Obama repart avec un bilan très positif avec le retour des soldats d'Afghanistan, une économie qui se porte mieux, 22,8 millions de personnes qui ont retrouvé un emploi, la mise en place de l'Obamacare grâce à laquelle 20 millions d'américains ont bénéficié d'une couverture santé, le président Obama, laissera son empreinte dans l'histoire des Etats-Unis, en figurant notamment en troisième place des président qui ont créé le plus d'emplois. Son héritage aurait pu continuer en la personne d'Hillary Clinton, mais le dur choix des urnes à trancher. Le peuple mais surtout les grands électeurs ont opté pour le retour des Républicains à la Maison Blanche.
Ainsi, vendredi 20 Janvier 2017 à 9h (heure US) marquait la fin du mandat de Barack Obama et le début de l'ère Trump. Dès 9 heures du matin, le nouveau couple présidentiel s'est rendu à l'église St John Church pour une messe de bénédiction. Ensuite, ils ont été accueillis par Barack et Michelle Obama pour un thé à la Maison-Blanche , en compagnie du futur vice-président, Mike Pence et de son épouse, avant de rejoindre le Capitole pour la cérémonie.
A 13h(heure de Washington), main gauche sur la Bible, main droite levée, le magnat de l'immobilier, porté au pouvoir sur une rhétorique anti-élites à l'issue d'une campagne acerbe, a prêté serment comme l'ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou John F. Kennedy. «Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis», a-t-il déclaré, sur les marches du Capitole, cravate rouge et visage grave. Par la suite, dans un discours jugé très offensif par les spécialistes politiques, Donald Trump a donné le ton de sa future politique intérieure et extérieure. ll a promis de «transférer» le pouvoir vers le peuple et appelé à «une nouvelle fierté nationale».
À compter d'aujourd'hui, ce sera l'Amérique d'abord et seulement l'Amérique!... Ensemble, nous rendrons sa force à l'Amérique. Nous rendrons sa richesse à l'Amérique. Nous rendrons sa fierté à l'Amérique. Nous rendrons sa sécurité à l'Amérique. Et, oui, nous rendrons sa grandeur à l'Amérique»
Hier soir, les larmes aux yeux, la rage au ventre, les américains ont fait leurs adieux à leur Barry. Tournant ainsi la page de huit années de vie avec les Obamas à la tête. Après un discours de remerciement aux personnels de la Maison Blanche, aux différents collaborateurs, prononcé sur la base militaire d'Andrews :«Vous tous qui avez fait un travail remarquable, souvent dans l'ombre, nous ne pourrions pas être plus fiers de vous. Je serai là avec vous pour poursuivre l'aventure», le couple s'est envolé vers la Californie pour un repos bien mérité.
Le sort des Etats-Unis est désormais entre les mains de son successeur Donald Trump, qui dès son investiture a décrété une journée nationale du patriotisme. Il a également signé la dérogation votée par le Congrès qui permettra à James Mattis, ancien général du corps des Marines, de devenir secrétaire à la Défense. Le futur patron du Pentagone, qui n'a été rendu à la vie civile qu'en 2013, avait besoin d'une autorisation spéciale, la loi interdisant à un ex-militaire d'assumer une telle fonction dans les sept années suivant la fin de sa carrière d'active. Le nouveau président, a également signé un premier décret contre l'emblématique loi «Obamacare» de son prédécesseur, engageant la politique de rupture présentée plus tôt au monde dans un discours aux accents populistes et nationalistes. Le texte, signé peu après la fin de la parade militaire inaugurale, demande aux services gouvernementaux de «lever, reporter, décaler l'application ou octroyer des exemptions» pour les dispositions de l'Affordable Care Act imposant des contraintes fiscales aux États, sociétés ou personnes.L'abrogation et le remplacement de l'Affordable Care Act, réforme emblématique de l'assurance maladie de Barack Obama qui a fourni une couverture santé à 20 millions de personnes, est l'une des promesses clés de la campagne de Trump. Le décret demande aussi aux agences d'accorder plus de flexibilité aux États dans la mise en œuvre des programmes d'assurance santé en développant «un marché libre et ouvert dans le cadre d'un commerce inter-États pour offrir des services de santé et d'assurance santé».Les experts anticipent en particulier un assouplissement de l'obligation individuelle d'être assuré mise en œuvre par Obama, ou de l'obligation de fournir une assurance-santé pour les entreprises de plus de 50 employés. Une réduction de la couverture maladie en matière de maternité ou de maladies mentales est également attendue. La Maison blanche n'a pas fourni davantage de précision sur le contenu de ce premier décret présidentiel.
En marge de la cérémonie d'investiture, ils étaient des milliers à Washington et à travers le pays à manifester leur colère et leur crainte d'un avenir incertain. A Washington, des magasins ont été saccagés, des centaines de personnes ont été arrêtées, mais les marches de protestation continuent.
En effet, ils ont raison d'avoir peur, car un second décret (un mémorandum) a également été signé par le nouveau secrétaire général de la Maison-Blanche, Reince Priebus. Celui-ci ordonne un gel général des réglementations fédérales jusqu'à ce qu'un nouveau ministre nommé par Donald Trump les approuve.
De plus, quand on se rend sur le site de la Maison Blanche, la page dédiée aux droits LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel) a été purement été simplement supprimée.
En revanche, le site propose une biographie de la nouvelle Première Dame, Melania Trump. Si celle-ci débute de manière traditionnelle avec des informations sur sa naissance ou sa carrière de top model, elle prend ensuite "un tournant promotionnel", même les bijoux de la nouvelle première dame y figurent.
Comme pour les droits LGBT, la page relative au changement climatique et aux engagements des Etats-Unis en la matière a été supprimée du site de la Maison-Blanche.
En revanche, un nouveau texte a été publié sur le site sitôt Donald Trump investi. Le nouveau président s'y "engage à éliminer les politiques non nécessaires et nuisibles tel le plan d'action pour le climat et les eaux", mis en place par Barack Obama. Censé mettre les Etats-Unis sur la voie de la transition énergétique, ce plan baptisé "Climate Action Plan" encourage les efforts en matière d'énergies renouvelables. Il avait été adopté lors du second mandat de Barack Obama.
Au détour de ce texte, la Maison-Blanche annonce que le forage des gaz et pétrole de schiste vont reprendre aux Etats-Unis, dont les réserves sont estimées à 50.000 milliards de dollars en valeur. Le nouveau président D'autres mesures sont attendues Lundi matin, notamment son tant attendu décret sur l'immigration.
Obama : son avenir déjà dévoilé :
A peine avoir quitté la Maison Blanche pour la Californie, le couple Obama côte à côte a annoncé leur projet d'avenir. Tout d'abord, ils prendront deux semaines de vacance loin du tapage médiatique de Washington. Ils passeront des moments en famille, loin des caméras, pour mieux revenir.
Au niveau professionnel, vendredi soir dans une vidéo, les Obamas ont annoncé, la création de leur fondation : Obama Foundation association caritative, imaginée en janvier 2014, pour aider à la création de projets citoyens dans le Sud de Chicago mais aussi à travrs les USA et, dans le monde :
Barack Obama a rejoint ce vendredi le club fermé des anciens présidents encore en vie. Ils seront donc cinq, dont deux Bush et deux prix Nobel, qui compte donc : le président Jimmy Carter, 92 ans, 39e président (1977-1981), le président George Bush, 92 ans, 41e président (1989-1993), le président Bill Clinton, 70 ans, 42e président (1993-2001), et le président George W. Bush, 70 ans, 43e président (2001-2009).
Après le volet politique, c'est un nouveau s'ouvre pour Barack et Michelle, qui continueront de faire parler d'eux et puis, comme l'avait annoncé cette semaine Barack lui-même, si Donald Trump "dépasse" les limites, il sera là !