Le gouvernement communiste de cuba a été clair, il n'y aura pas de monument, ni de rues et ni aucun institution au nom du leader Maximo, selon une loi approuvée mardi par le Parlement de l’île, se conformant ainsi aux dernières volontés du père de la révolution cubaine.
Adoptée à l’unanimité sur proposition du Conseil d’État présidé par Raul Castro, la loi interdit l’usage du nom de Fidel «pour baptiser des institutions, places, parcs, avenues, rues ou autres sites publics, ainsi que pour tout type de décoration, reconnaissance ou titre honorifique».
La figure du «Comandante», décédé le 25 novembre à 90 ans, ne devra pas non plus servir «pour ériger des monuments, bustes, statues, monnaies commémoratives ou autres formes similaires d’hommage», ajoute le texte, rapporté par les médias cubains.
Enfin, le nom de Fidel Castro, chantre du communisme, ne pourra pas être utilisés «à des fins commerciales ou publicitaires».
Le propre Raul Castro, qui a succédé à son frère en 2006, avait souligné début décembre, quelques heures avant les funérailles de Fidel, que ce dernier «rejetait toute manifestation de culte de la personnalité (...) jusqu’à ses dernières heures de vie ».
Quelques exceptions sont toutefois prévues dans la loi, comme l’usage du nom de Fidel Castro pour baptiser une institution qui serait exclusivement dédiée à l’étude de «son inestimable trajectoire dans l’histoire» de Cuba, ont précisé les médias cubains.
De même, un artiste pourra s’inspirer de la figure de Fidel pour créer une oeuvre et dans les actes publics, centres de travail et d’études et institutions militaires cubaines, son image pourra être représentée, comme c’est déjà le cas actuellement.
La presse officielle n’a pas précisé les sanctions encourues pour quiconque ne respecterait pas cette nouvelle norme.
source : Journal de Montréal