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A LA DECOUVERTE DES MARCHES DES ESCLAVES EN GUADELOUPE


La légende veut que les marches aient été construite par les esclaves eux-mêmes ! Cet escalier de 54 Marches en pierre taillée est tout un symbole en Guadeloupe. Ce monument de la liberté est dédié à la mémoire de l'âme de l'esclave inconnu ! [Présentation]

La légende veut que les marches aient été construites par les esclaves eux-mêmes, ce monument symbole de la liberté est dédiée à l'âme de l'esclave inconnu. Composé de 54 marches en pierre de taille, il est rang hommage à chaque ethnie africaine victimes du commerce des esclaves aux siècles précédents. Chaqu'une d'entre elle y a son nom gravé : Yorubas (peuples du sud-ouest présent au Nigéria au Togo et au Bénin), les Congos (peuple de l'ancien de royaume Congo situé au Zaïre), les Ibos (peuple du sud-est du Nigéria, vivant dans un village autnome sous un régime aristocratique), les ouilofs (peuple du Nigéria, Sénégal et Congo), les Peuls (dispersés dans la partie occidentale de l'Afrique du Congo au Sénégal)) et les Bamilékés (peuple de l'Ouest du Cameroun).

Empruntez l'escalier et vous trouverez au sommet une église et une stèle le mot "Liberté" accompagné de la date " 1848", date de l'abolition de l'esclavage et un buste de Louis Delgrès. À l’époque, les esclaves étaient amenés vers la place centrale du village. Ils servaient de main d’oeuvre à une cinquantaine de propriétaires de la région. La place du village aurait été un marché aux esclaves. Les marches devaient relier le vieux bourg (cannier du XIXe siècle) et le nouveau s’édifiant sur le morne.

HOMMAGE À L’ESCLAVE INCONNU :

Le monument de la liberté : un immense "ka" sur lequel on distingue une flamme éternelle dédiée à la mémoire de l’âme de l’esclave inconnu. Il célèbre l’événement constitué à Petit-Canal. Sous ce monument, il y aurait d’anciens fouets d’esclaves enterrés. Cette bâtisse constitue un glissement du bourg vers l’est. Il faut savoir qu’au XIXe siècle le bourg longeait le petit canal. Tous types d’activités s’y concentraient. Fait de pierre, ce monument de la flamme éternelle à l’esclave inconnu est inauguré par Florent Mitel, alors maire de Petit-Canal, le 28 mai 1994 et par le Comité 94 à l’occasion du bicentenaire de la première abolition de l’esclavage en Guadeloupe (7 juin 1794 – 7 juin 1994). En suivant un sentier, une ancienne prison « d’esclaves » est à découvrir, cachée par la végétation. En redescendant, les marches le ka est visible, rendant alors hommage à l’esclave inconnu. Non loin, un ancien port est présent. Il est propice à la pêche mais il est aussi ornemental pour les visiteurs. Il reste historique car c’est de ce côté qu’arrivaient les esclaves. Il permet aussi la découverte de la mangrove.

E.L.M.S pour TheLinkFwi@

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